Songe à la douceur | Clémentine Beauvais

Songe à la douceur | Clémentine BeauvaisSonge douceur Clémentine BeauvaisSonge douceur Clémentine BeauvaisMon adorable copine Fanbooks76 ne pouvait pas tomber plus juste en choisissant ce roman. Les avis élogieux ont immédiatement raisonné en moi, pourtant je ne gardais pas un très bon souvenir de la poésie donc je n'osais pas franchir le pas. Les a priori c'est terrible, car on se monte la tête avec des choses qui ne s'avèrent quelque peu différentes une fois émerveillé par l'histoire.

Au delà de la magnifique histoire d'amour, ce roman m'a littéralement coupé le souffle. Alors que je pensais être dérangé par les vers, j'ai immédiatement été séduite par la mise en page et cette douceur qui se dégage de la plume de Clémentine Beauvais. Les lignes qui défilent sont comme une vieille comptine extraite d'une partition qui reviendrait au goût du jour, pour notre plus grand bonheur.

Au fil des pages, un amour de jeunesse va reprendre vie après dix ans d'inactivité. L'originalité de ce roman ne réside pas que dans la poésie qui émeut au fil des pages, mais également dans la manière dont l'auteur a fait le choix de raconter une histoire entre deux époques. Cette omniprésence va être annonciatrice de bonnes et de nouvelles plus sombres. Malgré les plus de 200 pages de poésie, à aucun moment je n'ai trouvé le temps long ou même à abandonner cette lecture et à plusieurs reprises, ma curiosité m'a poussé à lire quelques pages supplémentaires, pour assouvir ce sentiment.

L'histoire d'amour entre Eugène et Tatiana est magnifique. Je suis consciente que cette histoire ne plaira pas à tout le monde, mais la manière dont l'auteur utilise la langue française pour nous offrir un roman graphiquement sublime et au contenu unique est à mon sens une bonne raison pour lui donner l'occasion de sauter dans votre pile à lire. La justesse des mots, la douceur de la romance et l'originalité de ce roman subliment cette histoire d'amour. Une lecture pleine de tendresse et de poésie.

Songe à la douceur | Clémentine Beauvais