Christina Lauren / Beautiful Bastard, tome 10 : Beautiful

Christina Lauren / Beautiful Bastard, tome 10 :  BeautifulChristina Lauren / Beautiful Bastard, tome 10 :  Beautiful Beautiful
  • Auteur : Christina Lauren
  • Serie : Beautiful Bastard
  • Genres : Romance, Contemporain
  • Editeur : Hugo & Cie
  • Collection : New Romance
  • Publication: 06/ 10/ 2016
  • Edition: Broché
  • Pages : 400
  • Prix : 17€
  • Rating: Christina Lauren / Beautiful Bastard, tome 10 :  Beautiful

Résumé :

Une Britannique incontrôlable. Un homme écrasé par la responsabilité...

Mais aussi, une Chloé étrangement adorable, un Bennett perturbé, une Sara sur les nerfs, un Max juste comme vous l'aimez, une Hanna devenue tour opérateur, un Will en chef cuisinier, une Ruby ivre, un Niall content de lui, et George (oh, George), transformé en van de location ...et vraiment beaucoup de vin.

Le dernier roman de la série Beautiful.

Avis de Ninie :

Tout d'abord je tiens à remercier Marie et Hugo & Cie pour m'avoir offert l'opportunité de lire ce livre en m'accordant leur confiance.

C'est assez difficile de ce dire que c'est le dernier tome de cette série, car c'est grâce à cette saga que j'ai découvert une valeur sûre en Hugo & Cie cette maison d'éditions qui ne m'a jamais déçue jusqu'à présent avec chacune de ces publications, et j'en ai lu un paquet. C'est donc avec une émotion assez palpable que j'ai ouvert ce roman et que je me suis plongée dans l'histoire qui bouclerait une de mes sagas favorites.

Il faut dire que Christina Lauren est toujours une valeur sûre, le style des auteurs est toujours aussi plaisant et divertissant, d'avance on sait déjà que nous allons prendre plaisir à retrouver la joyeuse troupe que l'on affectionne tant. Et pour notre plus grand bonheur, ils sont tous présents. On sent l'évolution de l'écriture à 4 mains des auteurs depuis le premier tome, elles sont comme le bon vin, elles se bonifient avec le temps. Et surtout elles sont merveilleuses, j'ai pris encore plus de plaisir à découvrir ce dernier opus de la saga comme j'ai eu l'occasion de les croiser à Bandol.

Nous découvrons Pippa et Jensen, la meilleure amie de Ruby et le frère d'Hannah. Nous avions eu l'occasion de découvrir ces deux personnages dans les tomes de Beautiful Stranger (Pippa) et dans Beautiful Player (Jensen), donc nous savons déjà que nous allons bien nous amuser en commençant la lecture du roman.

Pippa est une jeune femme de 26 ans qui a besoin de se retrouver suite à une énième déception amoureuse, son boulot d'ingénieur chez Richardson-Corbett ne lui convient plus depuis que sa meilleure amie Ruby a déménagé et elle a besoin de changement, alors quoi de mieux qu'une proposition de voyage pour s'évader. Pippa est une jeune femme complètement délurée, pleine de vie, séduisante, je crois que c'est celle que j'ai le plus appréciée parmi toutes les filles de la bande. Elle a quelque chose de marrant et de chaleureux qui fait qu'on l'apprécie dès la première fois qu'on la croise.

Jensen est du genre psychorigide quand on le voit pour la première fois avec ses pantalons à pince sans faux plis, ses chemises bien repassées et ses cravates. Il passe son temps au travail (ce qu'il reprochait à sa soeur Hannah) et n'a toujours pas présenté de petit-ami à sa famille alors qu'il est divorcé depuis 6 ans maintenant.

La traversée de Londres à Boston est cahotique, la première rencontre entre Pippa et Jensen restera mémorable. Le voyage de quinze jours en compagnie de leurs amis Niall, Ruby, Will et Hannah est un interlude dans le temps pour chacun d'eux, une pause bienvenue dans leur vie tumultueuse, une parenthèse sulfureuse... Ce sera l'occasion pour eux de vivre différemment, de goûter aux joies du bon vin, de l'amitié et bientôt les sentiments s'en mêlent et c'est le dur retour à la réalité qui vient les rattraper.

J'ai énormément apprécié le final du roman, c'était vraiment un formidable moment de tendresse. C'était un véritable coup de coeur pour moi, c'était torride, ravissant mais surtout un sublime récit... Ça va me faire bizarre de ne plus retrouver toute la bande, mais ça ne m'empêchera pas de replonger à l'occasion dans une relecture. Et pour tout ceux qui n'ont pas encore eu l'occasion de découvrir cette série, je n'ai qu'une chose à vous dire, lancez-vous vous ne regretterez rien !!

Extrait :

Il n'y a guère qu'un voyage en avion qui ait été plus angoissant que celui-là.

C'était en juin, à la fin de ma première année de licence, et dix mois après avoir rencontré Will Sumner. Ce type au sourire ravageur, arrogant et certain que nous allions devenir les meilleurs potes, arrivait à Baltimore. Pour quelqu'un comme moi, dont la vie avait été tranquille et paisible jusque-là, Will Sumner faisait figure de bulldozer.

Cet été-là, nous sommes partis en vacances aux chutes du Niagara avec son immense famille et... disons que nous sommes tombés sur une vidéo porno amateur. Il n'y avait pas de musique de fond, pas de visages, et tout était tourné avec une caméra fixe. Nous l'avons quand même regardée en boucle jusqu'à être hypnotisés et insensibles, capables de réciter les phrases cochonnes tout en nous gavant de Pringles sans le moindre émoi.

C'était la première fois que je voyais quelqu'un baiser en vrai, et je trouvais ça incroyable... jusqu'à ce que Jessica, la jolie tante de Will, panique à l'aéroport, parce qu'elle ne retrouvait pas sa " vidéo maison " dans son bagage à main.

J'ai passé tout le vol assis à côté de Tante Jessica, autant dire que je n'étais pas très détendu. Pas détendu du tout, même. Mes mains transpiraient, je répondais par monosyllabes, je n'arrivais pas à oublier que je savais à quoi elle ressemblait nue. Je savais à quoi elle ressemblait quand elle baisait. Mon cerveau de jeune homme de bonne famille a eu beaucoup de mal à s'en remettre.

Will a été aussi compatissant qu'on pouvait s'y attendre, il a passé tout le voyage à m'envoyer dessus des serviettes roulées en boule et des cacahuètes, depuis l'autre côté de l'allée.

- Pourquoi es-tu si tendu, Jensen ? criait-il. On dirait que quelqu'un vient de te surprendre tout nu.

Avec Pippa, le malaise était totalement différent. La gêne provenait d'une fille mignonne dont le maquillage coulait et qui, par le miracle de l'alcool, bavardait de manière incessante.