Les Animaux fantastiques – J.K. Rowling

Couverture Les Animaux fantastiques

Résumé :

« Il est rare qu’une maison de sorciers ne compte pas dans sa bibliothèque un exemplaire des Animaux Fantastiques. Désormais, les Moldus vont avoir à leur tour la possibilité d’apprendre où vit le Quitaped, ce que mange le Puffskein et pourquoi il vaut mieux ne pas laisser dans le jardin une soucoupe de lait destinée à un Knarl… »

Les droits d’auteur de la vente de ce livre seront versés à l’organisation humanitaire Comic Relief, ce qui signifique que les euros ou les Gallions que vous dépenserez pour l’acheter auront un pouvoir magique plus grand encore que celui des sorciers. Si vous pensez que ce n’est pas une raison suffisante pour faire l’effort de dépenser un peu de votre argent, j’espère que le jour où vous vous ferez attaquer par une Manticore, des sorciers plus charitables passeront par là et se porteront à votre secours. – Albus Dumbledore.

Mon avis :

Cela fait un petit bout de temps que j’ai envie de me replonger dans la saga Harry Potter. Pourtant loin d’être une Potterhead, j’aime beaucoup cet univers magique. Avant de relire la saga en elle-même, j’ai décidé de lire Les Animaux Fantastiques, Le Quidditch à travers les âges et les Contes de Beedle le Barde.

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J’ai donc commencé par Les Animaux Fantastiques qui est un bestiaire réunissant les animaux magiques les plus connus ou les plus répandus. Attention, ce n’est pas n’importe quel livre : c’est la copie de l’exemplaire personnel d’Harry Potter. On y trouve donc, en plus du texte original, des annotations et des petits dessins d’Harry, Ron ou même Hermione. Il y a également une introduction de « l’auteur », Newt Scamander, ainsi qu’une préface rédigée par le célèbre Albus Dumbledore. Les explications et description données dans ce livre sont très détaillées car elles s’adressent à un public moldu. Pour la première fois, le Ministère de la Magie a autorisé un livre traitant de la magie, la vraie, à être publié dans toutes les librairies moldues. La raison en est simple : tous les fonds récoltés grâce à la vente de ce livre seront reversés à l’association britannique Comic Relief. Cette association, dont je vous laisse l’adresse ici, contribue à améliorer la vie de millions d’enfants à travers le monde.

Le monde des sorciers aura désormais le privilège de contribuer aux efforts de Comic Relief. Vous avez entre les mains une copie de l’exemplaire personnel de Harry Potter avec les notes documentaires que ses amis et lui-même ont ajoutés dans les marges.

J’ai beaucoup aimé ce livre pour plusieurs raisons. Tout d’abord, quand on le lit, on a vraiment l’impression que tous ces animaux existent réellement. L’univers d’Harry Potter nous parait tellement familier qu’on ne fait plus la différence entre la fiction et la réalité. Ce livre, qui est utilisé comme un manuel de classe à Poudlard, ressemble aux abécédaires que l’on a à l’école primaire et qui nous font découvrir toutes sortes d’animaux donc on s’imagine sans mal les apprentis sorciers s’émerveiller devant la description des dragons, licornes et autres lutins de Cornouailles.

Outre l’écriture de J.K. Rowling qui m’avait plu dès les premières lignes de Harry Potter à l’école des sorciers, ce livre présente d’autres bons points comme par exemple les annotations d’Harry, Ron et Hermione. Bien que Dumbledore affirme dans sa préface que ces notes sont « documentaires », elles sont plus destinées à faire rire le lecteur qu’à lui apporter une information complémentaire sur tel ou tel animal. Je crois que c’est l’élément qui a déclenché le coup de coeur pour moi! Ces personnages nous semblent si familiers qu’on se sent comme privilégié en comprenant leurs private jokes.

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Ce livre m’a également impressionné par le nombre d’informations qu’on y trouve. J.K. Rowling a vraiment une très grande imagination pour inventer toutes ces créatures et leur donner des noms aussi farfelus. J’étais contente d’en apprendre plus sur les animaux que l’on rencontre dans la saga Harry Potter comme l’hyppogriffe, les dragons, les gnomes ou le basilic. Mais j’étais surtout heureuse de découvrir des animaux encore inconnus venus enrichir ce monde magique déjà si bien développé. D’ailleurs, l’animal qui m’a le plus intrigué dans ce bestiaire est sûrement le Kappa… J’ai du mal à m’imaginer ce singe avec un trou rempli d’eau en guise de crâne!

J’ai aussi beaucoup aimé le fait que les noms des animaux soient écrits en français et en anglais (pour la plupart). Dans l’univers de Harry Potter, il est difficile de converser avec des fans étrangers si on ne connait pas les noms des personnages, des lieux, des animaux ou des plantes en anglais. C’est donc un point très positif qui nous permet de ne pas être perdu dans notre lecture si l’on a lu uniquement la version française ou uniquement la version originale.

Les trolls ont une apparence humanoïde, marchent en position verticale, peuvent apprendre quelques mots de vocabulaire, bien qu’ils soient moins intelligents que la plus sotte des licornes.

Dans le monde que J.K. Rowling a crée, tout a du sens. Tout est cohérent. Elle a réussi à créer un univers contenant une infinité d’informations et pourtant jamais une seule ne vient en contredire une autre. Elle développe même l’histoire ancienne de la magie pour nous faire comprendre des phénomènes actuels et tout a l’air tellement plausible que l’on oublie parfois que ce monde sort tout droit de son imagination.
Dans l’introduction, Newt Scamander nous parle du cas particulier des centaures, gobelins ou encore des êtres de l’eau. Tout est expliqué comme dans un livre d’histoire, comme dans un manuel scolaire. C’est tout de même incroyable de voir qu’elle a pensé à tout! L’univers qui gravite autour de la saga Harry Potter semble littéralement inépuisable et cela ne peut que me réjouir!

Enfin, même si ceci ne concerne pas directement le livre (du moins ce qu’il contient), je trouve admirable que l’auteure ait cédé ses droits d’auteur à une association telle que Comic Relief. Tout ce qui concerne plus ou moins Harry Potter se vend à une vitesse folle et J.K. Rowling a profité de cette popularité pour aider les personnes les plus vulnérables, à savoir les enfants, à travers le monde. Cette femme a vraiment un grand coeur.

En bref, ce livre est une pure merveille qui ravira sorciers et moldus, petits et grands. Je n’ai pas trouvé un seul point négatif lors de ma lecture. Ce livre est court (une centaine de pages), se lit rapidement, est une mine d’or d’informations et n’est pas ennuyant le moins du monde. Il nous permet de prolonger la magie malgré la fin de la saga et nous en apprend plus sur des animaux que l’on rencontre au cours des sept tomes. Je le conseille à tous ceux qui aiment se plonger dans cet univers magique!

Note : 20/20
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Ce livre n’a cependant pas vocation à rester confiné dans les limites d’une salle de classe. La bibliothèque d’un sorcier ne saurait être complète sans un exemplaire des Animaux Fantastiques, abondamment feuilleté par des générations successives de parents et d’enfants soucieux de connaître le meilleur moyen de débarrasser la pelouse de ses Horklumps, d’interpréter les lamentations d’un Augurey ou de guérir un Puffskein de sa manie de boire l’eau des toilettes.


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