L’inversion de la courbe des sentiments (récit complet)

Chronique « L’inversion de la courbe des sentiments »

Scénario et dessin de Jean-Philippe Peyraud,

Public conseillé : Adultes / grands adolescents (à partir de 16 ans),

Style : intime,
Paru aux éditions Futuropolis, le 22 juin 2016, 26 euros,
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L’histoire

Robinson se réveille un matin dans le lit d’une jolie blonde. Ils ne connaissent rien l’un de l’autre et c’est très bien comme ça !
Sa compagne a décidé de le quitter. Son magasin de DVD prend l’eau. Qui va encore acheter des films de nos jours ? Son collègue, Mano, n’ose pas lui dire qu’il veut s’en aller, ouvrir une boutique de cigarettes électroniques avec son amie Samia…
Le fils de sa sœur disparaît. Son père se fait mettre à la porte par sa femme. La voisine à prit la poudre d’escampette et son mari pète les plombs…Mais que pourrait-il arriver de pire à Robinson ? Lui, qui rêve juste de trouver un certain équilibre dans sa vie. Il ne va pas être déçu… Il y a des jours où il vaudrait mieux rester couché !

Ce que j’en pense

Jean-Philippe Peyraud, je l’ai découvert avec sa trilogie « Grain de beauté ». Trois petits livres tout mignons, tous choux (c’est bien moi qui dis ça ?) dont je m’étais offert le tome 3, en tirage de tête.

Ce qui me plaît dans ses histoires, c’est sa manière de parler de la vie de tous les jours, avec vérité et sincérité. Souvent, les acteurs de ses récits sont mélancoliques et ont une vie… un peu compliquée.

« L’inversion de la courbe des sentiments », c’est toute la palette de ses thèmes qu’il raconte si bien. La difficulté, c’est d’y faire tenir autant de personnages. J’ai compté, il y a 13 personnes qui se croisent et s’entrecroisent dans cette histoire, Waow !

Si son dessin peut paraître simple au premier coup d’oeil, il prend vite de la profondeur. Quand on se plonge dans la vie de ses personnages, on y découvre beaucoup de personnalité.
Les courbes anguleuses leurs donnent vie d’une manière subtile. Par moment, son trait me rappelle celui d’un autre auteur que j’aime beaucoup « Antonio Lapone ». De plus, et ce qui ne manque pas de charme, c’est le côté rétro qui émane de ce récit.

Moi qui ne suis pas très attirée par les écrans, j’ai eu l’impression de vivre cette histoire comme un film. Alors, pour tous ceux et celles qui n’ont pas envie de se planter devant une télé ou d’aller au cinéma, trouvez-vous un bon coin dans votre jardin et lisez « L’inversions de la courbe des sentiments ».

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