Chronique « Les Dalton, tome 1 »

Public conseillé : Adultes, adolescents

Scénario de Olivier Visonneau, dessin de Jesus Alonso,

L’Histoire

Novembre 1887, Robert (Bob) Dalton, marshall de son état, est de retour au pays. Il doit annoncer à sa maman que son fils, Frank, à été tué dans ses fonctions.
Grattan, un autre des frères Dalton n’est pas là pour l’enterrement. Bob et Emmett, le plus jeune de la fratrie, se demandent pourquoi celui-ci n’est pas venu ?
Lorsque Bob doit repartir, Emmett lui dit qu’il veut partir avec lui. Il ne supporte plus d’être auprès de leur vieille mère et de leur père alcoolique. Il veut devenir marshall comme tous ses frères.
De ville en ville, ils chassent les bandits et Emmett apprend les ficelles du métier….Bien que Bob a tendance à le surprotéger, ce qui l’agasse. Arrivé à Tahlequah, ils retrouvent enfin Grattan…Celui-là n’est plus le même.
Pour les deux frères, le quotidien devient de plus en plus difficile. Pour Emmett les choses ne se déroulent jamais comme il le souhaite. Lors d’une balade, il tombe sur de vieilles connaissances, qui lui proposent un super job au nouveau Mexique. Après avoir persuadé Bob de les accompagner, le tournant de leur histoire va commencer !

Ce que j’en pense

Après le bel hommage à Lucky Luke par Matthieu Bonhomme (L’Homme qui tua Lucky Luke), voilà que deux auteurs s’attaquent aux non moins célèbres frères Dalton !
J’avais adoré la première bande dessinée d’Alonso, «Le fantôme de Gaudi». Cette fois, il nous revient avec un scénariste. Ce dernier, pour sa première histoire, m’a bluffé. Son histoire bouge, accroche et ne m’a jamais ennuyée. Ca tire dans tous les sens, y’a des indiens, de l’amour, de l’alcool…. Un vrai western comme je les aime !

L’illustration de Jésus Alonso est très belle. Sa première BD avait de belles couleurs. Pour celle-là, on est dans une ambiance sombre et hivernale. Franchement, je me suis sentie vivre l’histoire… C’est comme si j’avais été au cinéma devant un bon film ! Une ambiance comme dans ceux de « Sergio Leone ».
Tiens, pour la lire, j’aurai même du mettre en musique de fond du « Ennio Morricone ». Dire que je vais devoir attendre le tome 2…L’été va être long (mais j’aurai le temps de mettre en place la sono et un bon verre de Whisky !)

Ces deux dernières années furent placées sous le signe du Western, et franchement que du bon ! Pourtant, c’est un genre déjà vu, déjà lu. Je suis épatée que les auteurs arrivent encore à m’étonner par leur originalité. Pour ce titre, je n’ai vraiment pas été déçue !