Johnny et Tom sont les enfants de Sandra et Frank. Avant leur naissance, Frank a eu Erin avec Rosemary. Cette dernière, qui était partie il y de cela des années, qui avait abandonné mari et enfant, a annoncé son retour. Cette venue, associée aux relations qui se sont compliquées entre Erin et les membres de sa famille, pousse Sandra à partir en voyage avec ses fils. Tous les trois décollent donc pour la Finlande, là où ils vont pouvoir s’adonner aux balades en traîneaux à chiens. Pendant qu’Erin et sa mère vont tenter de se retrouver.
De manière à suivre correctement la progression de chacun et à rendre le récit entraînant, Plus froid que le Pôle nord propose de faire faire au lecteur des allers et retours entre les grandes plaines glaciales et Dublin. D’un chapitre sur l’autre, il est alors possible de voir évoluer clairement les personnages, chacun dans un environnement donné. Erin, l’adolescente qui ne supporte plus rien ni personne est sur le point de réaliser ce que ceux qui sont présents pour elle lui apportent et représentent. Johnny et Tom, les enfants agités, bagarreurs et immatures doivent faire face à de grands dangers et preuve d’un grand courage pour sauver la vie de leur mère. Peu importe la forme qu’a la quête de tout ce petit monde, elle fait voir, comprendre, agir et grandir. À l’image de la famille. Car, en effet, la manière dont celle-ci est composée importe peu. C’est la thématique principale à propos de laquelle Roddy Doyle invite à réfléchir dans ce très joli roman. Dans cette tantôt dangereuse, tantôt complexe et aussi tendre aventure aux décors somptueux.
Présentation de l’éditeur :
« On ne voyait rien. Mais il fallait avancer. Des branches de sapin nous fouettaient le visage. Le froid n’avait plus d’importance. Nous allions retrouver notre mère. Ce n’était plus un jeu. » Ce soir-là, un traîneau manque à l’appel. Johnny et Tom se lancent sans hésiter à la recherche de leur mère dans un épais brouillard. Mais combien de temps peut-on survivre dans un univers de glace ?
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