Maman a tort de M. Bussi

Thriller.

Exemplaire publié en 2015,

aux éditions Presses de la Cité.

512 pages.

Quand Malone, du haut de ses trois ans et demi, affirme que sa maman n’est pas sa vraie maman, même si cela semble impossible, Vasile, psychologue scolaire, le croit. Il est le seul… Il doit agir vite. Découvrir la vérité cachée. Trouver de l’aide. Celle de la commandante Marianne Augresse par exemple. Car déjà les souvenirs de Malone s’effacent. Ils ne tiennent plus qu’à un fil, qu’à des bouts de souvenirs, qu’aux conversations qu’il entretient avec Gouti, sa peluche. Le compte à rebours a commencé. Avant que tout bascule. Que l’engrenage se déclenche. Que les masques tombent. Qui est Malone ?

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Comme la lecture des romans de Michel Bussi est toujours un bon moment, je ne m'en prive pas.

Comme d'habitude, les romans de l'auteur sont très agréables à lire et prenant : on plonge dedans pour n'en ressortir qu'une fois la dernière page tournée.

Cependant, ce titre m'a paru plus travaillé que ses précédents. En effet, il y a un gros travail de recherche concernant les mécanismes de la mémoire chez les enfants, bien retranscrit pour le lecteur et passionnant pour les amateurs de romans aux détails scientifiques.

Les premiers chapitres pourront paraître brouillons mais l'auteur a pris le risque de miser sur une écriture un peu moins «grand public» et de se mettre dans la peau de Malone et dans son esprit très imagé.

Il y a un certain nombre de personnages, notamment dans l'enquête parallèle à celle de Malone où l'on suit la traque d'une équipe de cambrioleurs.

Les personnages principaux sont attachants et bien exploités par l'intrigue même si j'ai eu un peu de mal avec Marianne au départ.

Ai-je besoin de préciser que Michel Bussi m'a, encore une fois, bien eue ? Alors, nous sommes loin de la claque de Nymphéas noirs mais Maman a tort est désormais dans mon tiercé gagnant des titres de l'auteur.

Les indices sont placés tout au long du récit, parfois même bien en évidence mais ce n'est qu'une fois que l'on a la réponse que l'on s'en rend compte.

Le dénouement est haletant car les deux intrigues se télescopent et toutes les questions que l'on se posaient ont enfin une réponse.

L'épilogue est bien écrit avec un final plutôt habituel pour l'auteur.

En bref, Michel Bussi réussit de nouveau à me plonger dans son univers et me mener par le bout du nez. Les informations sur la mémoire ne sont pas pour me déplaire et amène une qualité supplémentaire à un roman déjà très travaillé.

Ce roman a été lu à l'occasion d'une LC sur Livraddict organisée par Ennairod.

Il me permet de participer au challenge gourmand, le vin : «Elle trempa ses lèvres dans le vin rouge avant de continuer.»

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Du même auteur, sur le blog :

N'oublier jamais

Un avion sans elle

Ne lâche pas ma main 

Nymphéas noirs

Du même auteur, dans ma PAL :

Code Lupin

Pour aller plus loin : La bibliographie de l'auteur

Site de l'auteur Où trouver ce titre ?

Sortie poche le 4 mai 2016 chez Pocket

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