Et je danse aussi. Pocket Editions (Fleuve) Anne-laure Bondoux Jean-Claude Mourlevat

et je danse aussi

RESUMÉ DE L’EDITEUR :

Un mail comme une bouteille à la mer. D’ordinaire, l’écrivain Pierre-Marie Sotto ne répond jamais aux courriers d’admirateurs. Mais cette Adeline Parmelan n’est pas une « lectrice comme les autres ». Quelque chose dans ses phrases, peut-être, et puis il y a cette épaisse et mystérieuse enveloppe qu’elle lui a fait parvenir – et qu’il n’ose pas ouvrir. Entre le prix Goncourt et la jeune inconnue, une correspondance s’établit qui en dévoile autant qu’elle maquille, de leurs deux solitudes, de leur secret commun…

MON AVIS :

Alors qu’il rentre de voyage, Pierre-Marie Sotto découvre dans sa boîte aux lettres, une volumineuse enveloppe sur laquelle est inscrite une adresse mail.

L’expéditrice de cette enveloppe s’appelle Adeline Parmelan. L’écrivain, Lauréat du prix Goncourt, habitué à recevoir des manuscrits, s’empresse aussitôt de lui envoyer un mail pour lui dire qu’il n’ouvrira pas l’enveloppe et réclame ses coordonnées pour pouvoir lui renvoyer dès que possible son encombrant paquet. La réponse de la mystérieuse expéditrice ne se fait pas attendre. Quelque chose dans le ton de son message interpelle l’écrivain qui lui écrit à nouveau. De fil en aiguille, s’installe ainsi une longue correspondance.

La relation est dans un premier temps relativement neutre, puis devient de plus en plus chaleureuse, chacun attendant avec impatience les messages de l’autre. Au fil des mots, les deux protagonistes ouvrent de plus en plus leur cœur.

Cette relation semble combler deux solitudes qui se rejoignent. Pierre-Marie arrivera finalement à parler d’une grande blessure qui l’empêche d’écrire aujourd’hui. Adeline Parmelan est la première personne à qui il révèle sa panne d’écriture.

Adeline se confie également. Elle est grande, brune, grosse, n’a pas encore de calvitie, chante dans une chorale d’amateur, et danse aussi. Même si on semble en apprendre d’avantage sur elle, on ne cesse malgré tout de se demander qui est cette mystérieuse femme. Que cache-t-elle derrière son humour et sa légèreté ? N’est-elle réellement qu’une inconnue ou se peut-il qu’elle soit plus proche de l’écrivain qu’elle ne l’affirme ? Et pourquoi a-t-elle changé d’avis et ne souhaite plus-t-elle que Pierre-Marie ouvre l’enveloppe qu’elle lui a adressée ?

Même si le style épistolaire m’a parfois un peu pesé, j’ai beaucoup aimé ce roman. En même temps, c’est à ce style-là en particulier que l’on doit le ton léger qui rend la lecture si agréable.

Et je danse aussi est un roman lumineux qui donne le sourire et qui rend heureux. Mais il y a aussi ces blessures secrètes qui s’ouvrent à nouveau, cette fois-ci pour être enfin soignées et qui font surgir l’éclat d’une vérité niée jusque-là par l’écrivain.

J’ai également beaucoup apprécié la fin pleine d’espoir de ce livre. J’imagine même qu’il pourrait y avoir une suite à cette histoire d’amour moderne….

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FICHE :

Editeur : Pocket (paru auparavant chez Fleuve Editions

Date de parution : 04/02/2016

Prix : 6.95

Pages : 310

LES AUTEURS

page33_2ANNE-LAURE BONDOUX embrasse en 2000 une carrière d’écrivain après avoir été actrice de théâtre, parolière puis journaliste. Elle a publié dix romans pour la jeunesse, et son travail a été récompensé par de nombreux prix, en France et à l’étranger.

Auteur pour la jeunesse depuis plus de quinze ans, JEAN-CLAUDE MOURLEVAT a publié une trentaine de romans et reçu de nombreux prix, tels le prix des sorcières ou le prix des incorruptibles, qu’il a obtenus plusieurs fois. Il est traduit dans une vingtaine de pays.

Les origines de ce roman

Écrire en duo et en impro (Anne-Laure Bondoux)

Tout a commencé un jour d’hiver, en 2013, par un mail de Jean-Claude Mourlevat.
Je lui ai répondu. À son tour, il m’a répondu. Puis, ma réponse à appelé sa réponse, etc.
Comme nous nous amusions beaucoup, nous avons continué ainsi jusqu’au printemps, sans savoir où cela nous mènerait.

À un moment, nous nous sommes dit que cette improvisation commençait à ressembler à un roman. À un roman épistolaire, évidemment.
Au début de l’été, l’histoire tenait debout, et nous avons jugé qu’elle pouvait être partagée.
À l’automne, nous avons envoyé le manuscrit (dans de grosses enveloppes kraft) à des maisons d’édition.
Au milieu de l’hiver, il est parvenu chez Fleuve éditions. Coup de foudre. Et nous nous sommes embarqués ensemble pour une très réjouissante aventure.

http://www.bondoux.net/mes_livres/romans/page33/page33.html


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