Chronique | La bibliothèque des cœurs cabossés – Katarina Bivald

Chronique | La bibliothèque des cœurs cabossés – Katarina BivaldLa bibliothèque des cœurs cabossés, de son titre original Läsarna i Broken Wheel rekommendera, est un roman écrit par Katarina Bivald, une écrivaine suédoise. Il a été traduit du suédois par Carine Bruy et publié en janvier 2015 aux éditions Denoël.

« Après deux ans de correspondance avec Amy Harris, une vieille dame vivant dans un petit village de l’Iowa, Sara Lindqvist, jeune fille de 28 ans passionnée par les livres, se décide enfin à quitter la Suède pour aller rendre visite à son amie. Mais rien ne se passe comme prévu. En effet, quand Sara arrive à Broken Wheel, le village d’Amy, elle apprend que celle-ci est morte. Mais que va-t-elle donc faire pendant deux mois dans cette bourgade où elle ne connaît personne ? »


D’abord, la quatrième de couverture en dévoile trop pour moi. La quasi-totalité du livre y est résumé, seules les événements des 100 voire 50 dernières pages ne sont pas dévoilées. Bon, il n’y a rien d’étonnant à cela. En effet, rien ne se passa avant cette tranche de pages. Je comprends donc, il fallait bien écrire un résumé apéritif un tant soit peu attirant…

Deuxièmement, comme je le disais : rien ne se passe jusqu’au quatre cinquième du livre environ !
Aucune action, une intrigue pas si intrigante, des clichés parfois incroyables… Autant de choses qui m’ont déçue. Je me faisais pourtant une joie de lire un livre dont le personnage principal était une passionnée de lecture. Ma joie s’est vite envolée lorsque je me suis rendue que ladite passionnée de lecture incarnait le vieux stéréotype des lecteurs, c’est-à-dire une personne très (trop) introvertie, sans amis, ne vivant que par ses livres.
Tout était un peu trop facile, un peu trop rose et, disons-le, un peu trop niais.

Ensuite, les descriptions étaient parfois trop longues pour décrire des événements complètement inintéressants. Je vous avoue que vers la fin, j’ai sauté quelques passages et cela m’a énormément frustrée. Je n’aime pas du tout faire ça, j’ai tout le temps peur de perdre un moment clé, mais là je n’ai pas pu m’en empêcher. Ces passages me paraissaient tellement inutiles. Finalement, je trouvais qu’ils étaient pour ne rien dire.

Enfin, il y a tout de même deux points positifs. Le premier, c’est les personnages. Je les ai vraiment apprécié. Ils manquaient quelques fois de caractère et n’étaient pas très originaux, mais tous étaient attachants même ceux dont on entendait le moins parler. Le deuxième est que c’est une lecture sans prise de tête, un roman que l’on lit sans trop d’efforts et qui nous fait nous sentir bien et oublier tous les points négatifs quand on est plongé dedans.

En conclusion, La bibliothèque des cœurs cabossés est un roman plein de clichés et pas très original. Ce n’est pas le livre du siècle, mais il nous permet de nous évader un peu sans se prendre la tête.


« Quel plaisir y a-t-il à lire un livre merveilleux,
si on ne peut pas le signaler à d’autres personnes, en parler et le citer à tout bout de champ ? »


– Lecture mitigée –5



wallpaper-1019588
Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois