Marguerite

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Sortie : 16 septembre 2015

Réalisation : Xavier Giannoli

Avec Catherine Frot et André Marcon

Drame

Ma note : 12/20

Je n’étais pas retournée au cinéma depuis le mois d’août avec Le Petit Prince, et je dois dire que ça me manquait un peu. Rien ne me faisait vraiment envie jusqu’à ce que je repère « Marguerite » : vous vous rappelez peut-être combien j’apprécie la période des années 20. Il m’était donc impossible de passer à côté de ce film !

Le personnage incarné par Catherine Frot s’inspire du vécu de Florence Foster Jenkins, une richissime américaine née dans les années 1860. Persuadée d’avoir un don pour le chant, il s’avère qu’elle chantait en réalité extrêmement faux et qu’elle ne savait pas même tenir une note… A travers Marguerite, le réalisateur nous brosse le portrait d’une baronne égocentrique et délurée, coiffée d’une plume de paon. Assassinant Mozart et les plus grands, elle n’hésite pour autant pas à inviter pléthore de journalistes et de convives issus de la bonne société. Tous applaudissent après s’être bouchés les oreilles, tandis que son mari s’arrange pour avoir des pannes de voiture fréquentes afin de rater le pire. Trompée par ses proches, Marguerite ne se doute de rien. Sans compter que la chanson et l’opéra représentent toute sa vie. La baronne n’a alors plus qu’une ambition : donner un concert (non plus privé mais cette fois-ci sur une scène) !

Si le côté années 20 m’attirait énormément, il faut savoir que le film se centre avant tout sur le personnage de Marguerite. L’hypocrisie de ses proches (de son mari, du majordome dévoué) ainsi que celle de la haute société est largement mise en avant. Je me suis forcément interrogée sur cette question du mentir pour protéger l’autre… Le film y apporte à sa manière une réponse possible, lors des toutes dernières images avant la clôture.

Bon, qu’en ai-je réellement pensé. Je n’ai malheureusement pas tant accroché que ça. J’ai beaucoup aimé les thématiques abordées ainsi que la réflexion personnelle que celles-ci ont pu soulever (le mensonge, l’hypocrisie, mais aussi la quête de soi, le travail acharné, la soif de reconnaissance ou encore la profonde solitude qui peut en découler). Et… c’est à peu près tout. Catherine Frot joue vraiment très bien, mais je me suis quand même bien ennuyée. J’ai trouvé le final très fort symboliquement, mais peut-être aussi un peu tiré par les cheveux (il ne correspond plus à la vie de Florence Foster Jenkins). J’ai globalement apprécié voir évoluer tous les acteurs, mais j’aurais peut-être aimé voir certains seconds rôles évoluer en dehors du lien qu’ils pouvaient entretenir avec Marguerite. Je pense à Lucien Beaumont ou encore à Hazel.

Je n’ai donc pas été séduite plus que ça, même si j’ai trouvé le personnage de Marguerite émouvant (tout en étant inquiétant). J’ai apprécié le clin d’œil au vécu d’une cantatrice célèbre à son époque, mais j’en resterai certainement là pour ma part.

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