La lune bleue

La lune bleue
Auteur :Virginie Didier

Genre Fantasy, conte


Edition :Boz Dodor
Année d'édition :  15 avril 2014
Pages : 531 sur ma liseuseLe commander depuis AmazonLe commander depuis les éditions Boz Dodor 


Synopsis :

Providence, jeune prêtresse du sanctuaire de la lune bleue, a rêvé : un terrible danger les menace. Saura-t-elle l’empêcher ? Céleste, jeune fille enfermée dans les cachots d’un lugubre château, se pose une question : qui est-elle ? Elles ne le savent pas mais, malgré les siècles qui les séparent, leurs destins sont liés. Sauront-elles se trouver ? Et Céleste acceptera-t-elle son destin, quel qu’il soit ?

Mon avis :

Avant toute chose je tiens à remercier les éditions Boz Dodor pour leur confiance.


Je ne sais pas pourquoi, lorsque j'ai lu le synopsis de ce roman (cf plus haut), (conte), je pensais à une histoire extra-temporelle. Un peu dans le genre de "la montre à remonter le temps", ou celle avec le bureau bibliothèque, dont le titre m'échappe, (je vous ai déjà parlé de ma mémoire de poisson rouge, d'ailleurs, nous avons tort de dire poisson rouge, car tous ceux qui ont vu Némo, savent que c'est le bleu, mais bon, peu importe, ce n'est pas le débat, du moment). Je disais donc que je m'étais complètement planté.


Les éditions Boz Dodor, l'ont classé à juste titre en fantasy, j'ai personnellement pris la décision de le classer en plus, en conte. Avant de me faire tirer dessus, je vais expliquer ce choix, même si, cela va faire grincer des dents.
Ce choix, s'explique par la narration, s'il s'était agi d'une BD, j'aurais sans doute, dit : "aux dessins simplistes", là, je dirais minimaliste, le ton employé par l'auteur est non seulement très familier, mais également celui que nous employons pour raconter une histoire à nos enfants. Les personnages sont nombreux, mais il me manque constamment des petits quelques choses, pour mieux comprendre leur ressentit. Idem pour les paysages, ils sont juste survolés. La plume de Virginie Didier, est à l'opposée de celle de Florence Cochet, la première nous donne 500 pages à lire, avec du flou, dans la description de son univers, quand la seconde en moins de 100 pages nous immerge dans son monde.
J'avais bien dit que je ferais grincer des dents. Bon, pendant que j'y suis (dans les mots qui font mal) je continue, pourquoi m'arrêter en si bon chemin. Deuxième point négatif, c'est les longueurs, et elles sont légions, sur la fin, j'ai bien cru que j'allais écharper cette chère Céleste, et quelques-unes de ses amies, qui tergiversaient bien trop, quoi ? C'est moi, l'élue ? Mais non, je vois bien que j'ai dix mille preuves, mais pourquoi, j'irais en ce sens ? Bon, j'en rajoute, mais c'est un peu ça quand même. Du coup, ça m'a gâché le plaisir, de la fin que j'aurais voulue plus dense, arrff j'enrage, je ne peux vous dire exactement, sans spolier.
Et là, je vous entends dire, "C'est bon, elle a détesté ce roman", et bien pas du tout, bien au contraire. J'ai beaucoup aimé sa mythologie, et son histoire, et malgré tout, ces petits défauts, n'ont pas du tout gâché ma lecture. Dès que je posais le livre, j'avais envie de connaître la suite. Personnellement j'aurais aimé que la différence de Céleste soit plus marquée, que ses divers dons s'expriment plus souvent, mais ça ce n'est que mon côté tatillon.
L'idée de départ est vraiment intéressante, alors si un livre n'a pas besoin d'être parfait, pour vous plaire, celui-ci pourrait bien vous faire passer un bon moment.
Un petit morceau pour mettre en appétit :
_ Le maître ? Qui ... Qui est votre maître ?_ Tu le sauras bien assez tôt, va ! Profite donc des quelques heures de paix qu'il te reste, car elles vont bientôt s'achever ! Sur ce, le vieillard fit demi-tour et, fermant la porte, laissa Céleste seule dans le noir. La tristesse et la peur l'assaillirent à nouveau. Vaincue par la fatigue et bercée par les vagues, elle s'endormit d'un lourd sommeil sans rêves.La lune bleue

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