Si j’ai bonne mémoire

Dans Ce que je peux te dire d’elles, Blanche traversait la France en train et remplissait des carnets moleskine de sa vie avec Babé, Angèle, Justine et les autres, désireuse de transmettre leur histoire à sa fille Violette qui venait de mettre au monde Gabriel. L’histoire des femmes Balaguère qui montèrent leur maison de couture, qui aimèrent des hommes mais qui s’aimaient encore plus entre elles, qui furent malades ou qui élevèrent un enfant sans époux. Aujourd’hui, Violette et son mari Raphaël, vétérinaires à Paris, se rendent à Toulouse pour les vacances, là où tout à commencé. Là où ils prévoient surtout d’habiter définitivement, Violette ayant décidé de retrouver son père…

A cette nouvelle, il faut ajouter celle du mariage de Babé, 70 ans, avec Georges, ancien banquier, une certaine inquiétude de la part de Justine qui ne sait pas qui pourra reprendre l’atelier, la rencontre avec Garance, une avocate insatisfaite de la tournure que prend son existence et celle avec Monsieur Antoine, le propriétaire de la maison dans laquelle Violette s’est installée. Il y a aussi Blanche qui n’est plus vraiment la même, beaucoup, trop de secrets et le fantôme d’Angèle qui ne cesse de planer. Il y a cette force, cette solidarité, cet amour avec lesquels Anne Icart unit ses personnages. Chacun a un rôle, une quête ou une présence à honorer et chacun excelle dans la mission littéraire et humaine qui lui est confiée. Cela, à travers une belle narration qui défile à toute vitesse, dont le lecteur absorbe les peurs, les risques mais également les vérités et l’énergie. « On prend les mêmes et on recommence ». Et comme « on » fait bien. Si j’ai bonne mémoire est une suite charmante, une lecture soleil qui, d’ailleurs, n’est même pas sans ouvrir de nouveaux tiroirs…

Si j'ai bonne mémoire

Présentation de l’éditeur :
Violette
est de retour à Toulouse, bercail de la tribu Balaguère, avec son mari, leur petit garçon et toute leur joyeuse ménagerie. Là-bas, ils replongent dans l’univers d’enfance et d’adolescence de Violette. Un monde chamarré, chaleureux, plein de soleil, mais aussi de ces ombres silencieuses, secrets et non-dits « qui pourrissent tout » et qui l’ont fait fuir quelques années plus tôt. Elles ont un peu vieilli, mais ses tantes, ces merveilleuses mères de substitution, sont toujours là, Babé, le cœur du foyer, et son inépuisable tendresse, Justine, la magicienne aux doigts de fée, et son indéfectible énergie. Leur générosité, leur optimisme, leur amour de la vie, quels que soient les obstacles et les coups du sort. Et puis il y a Blanche, sa mère. Blanche et ses silences, Blanche et ses trous de mémoire, Blanche, de plus en plus cahin-caha… Justement, la raison officielle de ce retour est de se rapprocher d’elle. Mais Violette en a une autre, plus intime : retrouver son père, dont elle ne connaît même pas le nom… Sa mère acceptera-t-elle enfin de l’accompagner dans cette quête ? Dans la famille Balaguère, demandez Violette, la fille… À travers son histoire, qui explore tout en sensibilité les secrets, les douleurs et les joies emmêlés dans l’enfance, on retrouve avec bonheur la tribu de femmes de Ce que je peux te dire d’elles, qui a déjà conquis un large public.

Ce que je peux te dire d'elles

Je termine ce que j'entreprends 2015


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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois