Quand le shaman raconte à Anuki et ses amis la légende du terrible Bigfoot un soir d’orage, il leur fait une peur bleue ! Une peur qui grandit encore lorsqu’ils se voient chargés par ce même shaman d’aller déposer dans la forêt les offrandes destinées à maintenir des rapports cordiaux entre la tribu et ce géant poilu. Le lendemain, les papooses se mettent en route, pas rassurés. Ils se séparent et Anuki, son panier à la main, va faire une rencontre qu’il n’est pas près d’oublier…En cinq albums Anuki est devenu la coqueluche de la maison. Le seul héros de BD (avec Chi) dont chaque membre de la famille attend avec impatience le retour en librairie. Ce cinquième volume est de loin mon préféré. Plus dense, plus complexe, plus drôle, plus trépidant et avec un dessin encore plus abouti (si, si, c’est possible). La réapparition des poules est un clin d’œil génial au premier tome. La course poursuite avec le Bigfoot est menée de main de maître et sa conclusion apporte une petite touche d’émotion bienvenue.
Un modèle de BD muette, d’une fluidité et d’une lisibilité à nulle autre pareille. Il suffit de voir un enfant s’y plonger les yeux pétillants et le sourire aux lèvres pour se convaincre qu’Anuki est une réussite totale. Chapeau bas messieurs Sénégas et Maupomé et rendez-vous l’an prochain pour le tome 6.Anuki T5 : Grand-Pied de Sénégas et Maupomé. Éditions de la Gouttière, 2015. 40 pages. 9,70 euros. A partir de 4-5 ans.
Une lecture commune que j’ai le plaisir de partager avec Mo’