Le Grand Meaulnes.

PRESENTATION DE L'AUTEUR :

En 1905, après avoir rencontré Yvonne de Quièvrecourt, premier amour de sa vie, Alain Fournier a l'idée de son premier roman, Le Grand Meaulnes, qu'il écrit à partir de 1910 et publie en 1913. Cette histoire d'amour n'aura pas de suite puisqu'il ne retrouvera Yvonne que huit ans plus tard, mariée et mère de famille.

Le Grand Meaulnes.

Edition du livre : Le livre de Poche.

Date d'édition du livre : 1913.

Nombre de page : 307.

QUATRIEME DE COUVERTURE :

Lire Le Grand Meaulnes, c'est aller à la découverte d'aventures qui exigent d'incessants retours en arrière, comme si l'aiguillon du bonheur devait toujours se refléter dans le miroir troublant et tremblant de l'enfance scruté par le regard fiévreux de l'adolescence.

Le merveilleux de ce roman réside dans un secret mouvement de balancier où le temps courtise son abolition, tandis que s'élève la rumeur d'une fête étrange dont la hantise se fait d'autant plus forte que l'existence s'en éloigne irrévocablement.

Je suis contente d'avoir trouvé du temps pour lire ce classique de la littérature française.

Tout d'abord, le prologue de Daniel Leuwers. Il nous explique ce qu'est le roman Le Grand Meaulnes ; il nous dit de quoi va parler ce livre et comment le prendre. Mon seul problème avec ce prologue, c'est qu'il nous dit dans quel registre le dénouement va se finir.

Aux premiers abords, je pensais que le Grand Meaulnes était un lieu. Honte à moi.. C'est un être humain, c'est précisément le surnom d'Augustin Meaulnes. J'ai trouvé ce dernier assez bizarre au début : toujours très silencieux, très solitaire ; souvent, je me suis demandée ce qu'il faisait là (j'ai eu l'impression qu'il n'avait pas sa place dans cette histoire). Avec ce personnage, je me suis dit que ma lecture ne serait pas sur le même ton que celle du Fantôme de l'opéra.

Et je dois dire qu'après ma lecture, ce roman m'a beaucoup ennuyer : cette fois, les longues descriptions n'ont pas fait mon bonheur.

L'histoire du Grand Meaulnes est tout d'abord une amitié entre François Seurel, le narrateur, et Augustin Meaulnes ; cependant, je n'ai pas vécu leur relation comme de la pure amitié, c'était uniquement de la fascination qu'avait François pour le Grand Meaulnes. Et cette amitié, qui n'en était pas vraiment une pour moi, ne m'a pas transporté dans les lieux du roman.

Donc, malgré la belle écriture d'Alain Fournier, ce roman m'a beaucoup déçu.


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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois