Simetierre de Stephen KING

http://bazar-de-la-litterature.cowblog.fr/images/Livres/simetierre.jpgX77777777777777777777777777X Simetierre
de Stephen KING

(Challenge ABC 2010 - 7/26 +
Summer PAL Challenge - 4/25
+ Lecture Commune)

Editions J'ai lu,
1997, p. 571


Première Publication : 1983

X77777777777777777777777777X

Stephen Edwin King, plus connu sous le nom de Stephen King, est un écrivain américain né le 21 septembre 1947.

Il a écrit plus de deux cents textes, dont plus de cinquante romans d'horreur ou fantastiques, qui ont été vendus à plus de 350 millions d'exemplaires de par le monde. Il reçoit en 2003 la médaille de la National Book Foundation pour sa remarquable contribution à la littérature américaine et, en 2007, l'association des auteurs de romans policiers américains Mystery Writers of America lui décerne le titre de « grand master ».

Simetierre (Pet Sematary) est un film de Mary Lambert sorti en 1989. Il s'agit d'une adaptation du roman éponyme de Stephen King paru en 1983. Le film connut une suite, sans être une adaptation d'un roman de Stephen King, qui est sorti en 1992
D'autres Livres de Stephen KING :


- Carrie -
- La Ligne verte -
- Shining -
- ... -



Résumé de Quatrième de Couverture :
++++++++En y resongeant par la suite, Louis situa le début du cauchemar à l'instant précis où l'on amena à l'infirmerie ce garçon de vingt ans qui était en train de mourir, la cervelle en bouillie et les yeux ouverts... Ou bien, peut-être, quinze jours plus tôt : ils venaient d'emménager à Ludow, c'était la rentrée des classes, et Ellie avait hâte de leur raconter sa première journée d'école. Louis était allé coucher le bébé au premier étage, et il avait eu cet étrange pressentiment : quelque chose les menaçait. Une force inconnue, terrifiante mais irrésistible...
++++++++En fait, Rachel avait raison : ce cimetière d'animaux, à deux pas de la maison, c'était morbide, c'était mauvais pour les enfants. Pourtant, l'endroit était si beau, si attirant. Une sorte de cercle magique...

Avis personnel :
++++++Je me souviens très bien de ma première expérience avec Stephen King. J’avais aux alentours de 13 ans, et une amie de l’époque m’avait prêté Brume, que j’avais commencé au bord de la piscine de ma ville, une journée ensoleillée d’un été bourbonnais. Je n’ai jamais terminé ce titre, je n’étais pas du tout emballée. Près de dix ans plus tard, après avoir vu plusieurs adaptations de l’auteur (La Ligne verte, Carrie, Rose Red, Shining,…) je me suis dit qu’il ne fallait pas mourir bête, alors, lors d’une ballade en librairie, lorsque j’ai trouvé Simetierre d’occasion, je me suis lancée. Pour me motiver à ouvrir l’ouvrage, je l’ai ajouté à mon Challenge ABC 2010, mais c’est une lecture commune proposée sur Livraddict qui m’a fait sauter le pas définitivement.
++++++Autant le dire tout de suite, je suis déçue et pas plus emballée que ça. J’ai mis plus de dix jours à venir à bout des presque 600 pages ; alors oui, ce n’était pas une période très propice à la lecture pour moi, mais tout de même, si je passe plus de 4/5 jours sur un livre, c’est mauvais signe ! Je crois que j’attendais beaucoup d’un titre de Stephen King, et finalement, je n’ai pas du tout été surprise. Moi qui avais peur de faire des cauchemars à n’en plus finir, je n’ai pas été particulièrement effrayée… Déception ! Je pense tout de même tenter la lecture d’un autre titre du célèbre auteur d’épouvante ; je n’ai pas encore choisi lequel, car tout dépendra de mes trouvailles d’occasion… L’avenir nous le dira, mais j’espère que cette fois, la mayonnaise prendra ! Pour l’heure, voyons un peu plus en détail ce qui m’a plu et déplu avec cette découverte…
http://bazar-de-la-litterature.cowblog.fr/images/Auteurs/stephenking.jpg++++++Quelques jours avant la rentrée scolaire, la famille Creed s’installe dans sa nouvelle maison dans la petite ville de Ludow. Rapidement, Louis (Lou), Rachel et leurs deux enfants Eileen (surnommée Ellie, petite fille particulièrement attachée à son chat Church) et Gage (bambin d’environ deux ans) font connaissance avec leur nouvel environnement, notamment leurs voisins d’en face, le vieux couple des Crandall (formé par Jud et Norma) et surtout avec le cimetière des animaux, situé un peu plus loin derrière la colline… Celui-ci - appelé et orthographié « Simetierre » par les enfants du coin - abrite les nombreux ossements des animaux adorés des garnements ayant vécu quelques années à Ludow. C’est un endroit inquiétant et mystérieux, qui fait forte impression sur la petite Ellie. Celle-ci a peur que son chat bien-aimé - le malléable Church - ne succombe à une maladie ou autre ruse lancée par la mort… Et évidemment, alors qu’elle passe quelques jours de vacances chez ses grands-parents maternels, avec sa mère et son petit frère, Church trouve le moyen de se faire écraser par un des nombreux camions évoluant sur la route très empruntée qui serpente devant la maison des CreedJud, le voisin attentionné, fait alors part à Louis - seul membre de la famille mis au courant de l’accident - d’un secret bien gardé concernant le cimetière des animaux… De nuit, le vieillard entraîne Louis dans une épopée mystérieuse, lui intimant l’ordre d’enterrer le chat un peu plus loin dans la forêt… Le lendemain, alors qu’il bricole dans son garage, Louis se retrouve nez à nez avec un Church particulièrement étrange, au regard inquiétant et à l’odeur… de mort ! C’est le début d’une longue descente aux enfers pour la famille Creed
++++++Le récit s’étend sur plusieurs mois, presqu’une année complète (de fin août à fin mai de l’année suivante), s’attardant sur quelques épisodes clefs en particulier, passant sous silence plusieurs semaines, selon les besoins de l’auteur. Le rythme de l’histoire est finalement assez particulier : on voit défiler tous ces mois sur 450 pages environ, et les cent dernières sont essentiellement consacrées aux quelques heures de l’ultime nuit du récit… Habituellement, je ne suis pas très fan de ce genre de procédé, mais ici, il a au moins l’avantage d’apporter une sorte de « montée en puissance », d’angoisse, d’urgence… liée aux évènements racontés ; on vit presque ceux-ci en temps réel. Au niveau « géographique », Stephen King choisit de placer les actions successives, dans un nombre de lieux restreint : le cimetière des animaux et la maison des Creed essentiellement, avec quelques passages dans un autre cimetière ou encore dans la maison des Crandall, mais c’est assez rare. Le choix est judicieux car insiste un peu plus sur une idée de « huis-clos » oppressant dans lequel la famille est prisonnière et duquel elle n’a aucun moyen de s’échapper… Les évènements sont inévitables ! Je ne peux pas faire de reproches à l’auteur de ce côté-là, il maîtrise bien le contexte (aussi bien chronologique que géographique) de son histoire  ; les éléments sont travaillés jusqu’au bout des ongles et tout à fait pertinents au vu du genre (l'horreur, l'épouvante), de son histoire !
++++++Ajoutez à ce contexte des animaux ressuscités, revenant sous la forme de zombies plutôt carnassiers, voilà une intrigue plutôt alléchante et qui promet pas mal de rebondissements, d’actions, de suspense et évidemment, d’angoisse… et bien non ! Finalement, je trouve que presque 600 pages (pour mon livre de poche) pour ce qui se passe, c’est beaucoup et lourd à digérer ! Quand on y regarde bien, il ne se passe pas tant de choses que ça, je m’attendais à une « explosion » d’évènements, à une intrigue très travaillée, avec beaucoup de mystères, beaucoup de non-dits qui seraient révélés au bon moment… non. C’est finalement très simpliste et à aucun moment je n’ai été surprise par les évènements. Le choix que fait Louis suite à l’évènement majeur du livre n’a rien de surprenant, je l’ai vu venir dès le début ! De même pour la fin qui est très prévisible… Celle-ci reste assez « ouverte » et laisse donc la place à plusieurs interprétations quand à la suite des évènements (au lecteur de s’imaginer ce qu’il souhaite !), j’avoue que n’avoir pas toutes les réponses à la fin d’un livre, ça m’agace fortement. Que va-t-il se passer pour la famille Creed maintenant ? Pour Ellie par exemple ?

http://bazar-de-la-litterature.cowblog.fr/images/Autres/decouvertedusimetierre.jpg++++++De plus, j’avoue ne pas avoir été particulièrement touchée par un personnage plus qu'un autre. Le héros de l’histoire est Louis, le bon père de famille qui, par amour pour sa petite fille, commet un acte irréparable qui entraînera des catastrophes en cascade par la suite… Le personnage est sympathique, mais sans plus. Les autres protagonistes (plus secondaires, même s’ils apportent tous un petit quelque chose à un moment ou à un autre) ne m’ont pas non plus transportée. La petite Ellie est mignonne, Jud le vieux voisin sympathique,… mais voilà, ça s’arrête là. Stephen King fait plutôt du bon travail avec les personnalités de ses figures (toutes ont une histoire, des caractéristiques qui leur sont propres…) ; je ne lui reproche rien, mais ça n’a pas fonctionné avec moi. Dommage.
++++++Venons-en maintenant au style de l’auteur que je découvrais pour la première fois (je ne compte pas mon essai il y a une dizaine d’années, je n’en garde aucun souvenir !). Stephen King est censé être le maître de l’épouvante, de l’horreur, de l’angoisse… je suis pourtant bon public pour ce genre de choses ; après avoir vu un film d’horreur, je psychote vite, vois des ombres partout, entends des bruits au milieu de la nuit… ben rien du tout avec cette lecture ! Même pas un tout petit cauchemar de rien du tout ! Stephen King fait mal son boulot ou c’est moi qui suis complètement hermétique à sa façon d’écrire ? Parce que, pour l’imagination, il y a quand même un très grand nombre de détails grâce aux descriptions (peut-être trop d’ailleurs, et pas toujours utiles ?), mais je n’ai pas vraiment réussi à entrer dans l’ambiance ; et, mise à part la description des yeux (oui, j’ai toujours eu un souci avec les regards qui font souvent partie de mes cauchemars) qui a réussi à me soustraire quelques frissons, je suis restée de marbre.
++++++Je pense que si l’auteur avait allégé son texte de quelques passages (avouons-le, même si certains permettent d’intégrer une ambiance oppressante, beaucoup sont inutiles à la lecture !) et réduit d’une centaine de pages l’ouvrage final ; j’aurais peut-être été plus entraînée par le rythme, plus sensible à l’angoisse, à l’horreur,… mais ce n’est pas le cas. L’ensemble se lit pourtant assez vite et de façon plutôt fluide (les chapitres sont assez courts, il y a tout de même un bon nombre de dialogues pour aérer les descriptions…), mais, rien à faire, je crois que je suis restée hermétique. Pas le bon moment pour moi pour cette lecture ? Pas le bon choix avec ce titre ? Je me laisse essayer un autre livre de Stephen King (je verrai celui que je trouverai en premier d’occasion), et j’espère, cette fois, « mourir de peur » avec le maître de l’épouvante !
  Les Petits [ + ] :Des chapitres courts et une plume qui se lit assez facilement.
Un contexte (aussi bien chronologique que géographique) approprié à l’histoire,
bien travaillé. De longues descriptions avec beaucoup de détails qui permettront
à certains d’entrer dans l’histoire (pas moi, malheureusement). Intrigue originale,
mais qui aurait mérité d’être beaucoup plus poussée !

Les Petits [ - ] :Je m’attendais à une histoire beaucoup plus « tordue »,
beaucoup plus « poussée »… Finalement, beaucoup trop long pour les évènements
qui eux, sont en nombre assez réduit ! Des personnages sympathiques
(personnalités intéressantes) mais sans plus, ils m’ont laissée assez indifférente.
Les évènements et la fin sont très prévisibles ! Pour le maître de l’épouvante,
je n’ai même pas fait un cauchemar, et pourtant, je suis bon public !

D'autres avis : Delirgirl (déçue !), Lexounet (emballé !), Mina (mitigée mais quand même un avis positif !), Setsuka (qui a beaucoup aimé !).
+

wallpaper-1019588
Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois