Love on the brain

Je sens que je vais devenir accro à la plume d’Ali Hazelwood. J’avais adoré “the love hypothesis” et idem avec cette histoire. J’aime que l’auteure mette en avant les difficultés des femmes à évoluer dans des métiers d’hommes et que celles-ci arrivent à se démarquer par le travail 💪.


Et si vous aviez tout faux ?


Love brain

De quoi ça parle : Oui, c’était un colosse taciturne, maussade et sombre. Il était secret, introverti. Il avait un tempérament réservé et distant. Je ne pouvais exiger de lui qu’il m’apprécie, et n’en avais aucune intention. Toutefois, s’il pouvait être courtois, poli, même aimable avec tous les autres, il aurait pu faire un effort avec moi, aussi. Mais non – à l’évidence, Levi Ward me méprisait, et, face à une telle haine… Eh bien. Je n’avais d’autre choix que le haïr en retour. Comme une Jedi vengeresse aux cheveux violets rétablissant l’équilibre dans un univers d’hommes, Bee Königswasser vit selon une règle simple : Que ferait Marie Curie ? Si la NASA lui proposait de diriger un projet de neuro-ingénierie, Marie accepterait sans hésitation ! Mouais. Mais la mère de la physique moderne n’a jamais eu à co-diriger avec Levi Ward… son ennemi juré de fac. Séduisant et ténébreux (évidemment). Qui s’est toujours tenu à des années-lumière de distance d’elle. Pourtant, peu après son arrivée à Houston, Bee jurerait voir Levi s’adoucir pour devenir un allié… tout en la dévorant de ses yeux verts. Tous les neurones de Bee sont en ébullition ! Lorsqu’elle doit vraiment passer à l’action et mettre son cœur en jeu, seule une question compte : Que fera Bee Königswasser ?

Ce que j’ai aimé… ou pas… : “Blink” est un projet ambitieux qui améliorera la vie des astronautes. Les enjeux sont tellement élevés que la NASA a dû s’associer à NIH pour financer cette opération. Alors que dire 1) Bee Königswasser est une neurochirurgienne végane et fan de Marie Curie, à tel point qu’elle se pose souvent la question de ce que ferait son idole dans telle ou telle situation. Du coup, quand elle apprend que sa candidature est retenue pour “Blink”, elle exulte jusqu’à découvrir qui sera son codirecteur 🥺. Elle et lui n’ont jamais réellement échangé, pire, lui l’ignore parfaitement. Cependant, cette mission est l’impulsion nécessaire pour faire décoller sa carrière. Carrière à laquelle elle consacre toute son énergie. Bee a besoin de stabilité, alors pour les trois mois de la mission, elle va tout faire pour collaborer avec son pire ennemi. Malgré tout, si la détestation est un fait avéré de son côté, elle remarque parfois un comportement tendrement suspect de son adversaire. Il se pourrait même qu’il soit sympa. 2) Levi Ward 🥰 est ingénieur et codirecteur de l’opération « Blink ». Installé confortablement dans son bureau tout équipé avec une équipe constituée et prête à tout pour lui obéir, il n’a qu’un objectif : réussir cette mission ! Celui qui parait distant, s’avère être prêt à se battre pour ses convictions et pourquoi pas, la nana aux cheveux violets qui débarque à nouveau dans sa vie. S’il n’hésite pas à contredire le fait de détester Bee, son comportement ne joue pas toujours en sa faveur. 3) Rocío Cortoreal est l’assistante de recherche de Bée. Elle n’a pas hésité à mettre sa vie en pause pour faire une entrée remarquée à la NASA. Pince-sans-rire, elle connaît tout un tas de choses flippantes, et parfois inutiles. Si elle tente d’assister Bee avec les moyens du bord, elle essaie également de faire bouger les choses pour que son avenir ne dépende pas d’un simple test.

Love brain

Avis : J’ai retrouvé tout ce que j’avais adoré dans “the love hypothesis” : la volonté de montrer les dysfonctionnements du système, la place compliquée des femmes dans un métier d’hommes, mais aussi, le type qui tombe sous le charme le premier et qui n’est pas très à l’aise pour avouer ses sentiments (tout comme Bee). Ici, nous faisons la connaissance d’une neuroscientifique un peu déphasée qui utilise trois catégories de classement et s’appuie sur une théorie de la saucisse plutôt intéressante (et vérifiable 😉). La vie n’a pas vraiment été sympa avec Bee et cela lui a laissé quelques blessures. Si elle ne vit que pour son boulot, elle ne correspond pas réellement à l’image du scientifique classique. Elle débarque avec ses cheveux violets, ses fringues pas très protocolaires et son assistante bizarre. Elle sait que le projet “Blink” est un tremplin pour sa carrière, celui qui lui permettra d’avoir son propre labo et de dire m*rde à son chef incompétent, mais elle sait aussi que pour arriver à le mener à bien, elle va devoir faire équipe avec Levi. Ce même type qui l’a toujours regardé de façon insignifiante, qui a toujours fait en sorte de ne pas travailler avec elle. Du coup, quand les dysfonctionnements et autres soucis d’intendances débarquent, cela n’étonne absolument pas notre scientifique. Malgré tout, plus la deadline approche, plus elle remarque que Levi n’est peut-être pas celui qu’elle croyait… Lui est carrément le bookboyfriend parfait (même s’il est végan !). Il a des petites attentions qu’il fait sans même chercher à marque des points. C’est un type sur lequel tout le monde peut compter et qui est prêt à tout pour que sa mission aboutisse. Il a de la répartie, mais sait quand il faut ouvrir son cœur. J’ai également adoré les personnages secondaires : Reike, la sœur de Bee, Boris, le chef toujours fatigué, Kaylee, cheffe de projet… J’ai adoré le compte Twitter mystérieux, les échanges, les tentatives de tweet pour faire bouger les choses. Certes, le schéma ressemble à “the love hypothesis”, on sait ce qu’il va se passer et pourtant, c’est un page-turner parfait ! Je n’ai pas même vu venir le coup fourré 😉. Nous sommes sur un slow burn basé sur un quiproquo. Lecture parfaite 😍 ! Du coup, j’ai hâte de découvrir “Check & Mate” qui débarque au printemps 2024 chez Gallimard Jeunesse !

@ très vite entre deux chapitres 📖
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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois