Titre : La vie est un roman

Auteur : Guillaume Musso

Édition : Le livre de poche

Genre : Contemporain

Pages : 352

Parution : 18 mars 2021

« Un jour d’avril, ma fille de trois ans, Carrie, a disparu alors que nous jouions toutes les deux à cache-cache dans mon appartement de Brooklyn. »

Ainsi débute le récit de Flora Conway, romancières renommée à la discrétion légendaire. La disparition de Carrie n’a aucune explication. La porte et les fenêtres de l’appartement étaient closes, les caméras de ce vieil immeuble new-yorkais ne montrent pas d’intrusion. L’enquête de police n’a rien donné.

Au même moment, de l’autre côté de l’Atlantique, un écrivain au cœur broyé se terre dans une maison délabrée.
Lui seul détient la clé du mystère.
Et Flora va le débusquer.

J’ai toujours eu une relation particulière avec les livres de Guillaume Musso, soit ça passe, soit ça ne passe pas. J’ai rarement eu de coup de cœur pour cet auteur, mais ses livres m’intriguent toujours. Celui-ci, on me l’a prêté, j’ai trouvé un moment où il me fallait une lecture rapide et j’ai donc choisi celui-ci. Après avoir refermé le livre, je ne sais toujours pas quoi en penser réellement…

Flora est une romancière renommée, mais très discrète, elle ne se déplace pas pour récupérer les prix, fait des interviews par mail, personne ne sait vraiment à quoi elle ressemble. Mais elle va faire parler d’elle quand sa petite fille de 3 ans, Carrie va disparaître alors qu’elle faisait une partie de cache-cache dans l’appartement. Une disparition plus que mystérieuse puisqu’elles n’étaient que toutes les deux, la porte verrouillée, aucun signe d’effraction, personne sur les vidéos-surveillances…

Une seule personne connaît la vérité, lui seul sait ce qui est arrivé à Carrie. Cette personne, c’est Romain Ozorski, un auteur français…

La grande force de la fiction réside dans le pouvoir qu’elle nous offre de nous soustraire au réel ou de panser les plaies infligées par la violence alentour. 

Je suis perplexe, je ne sais pas vraiment quoi vous dire de ce livre, deux sentiments bien différents face à cette lecture.

J’ai littéralement dévoré ce livre, il est très addictif, on veut savoir ce qui est arrivé à Carrie, j’avais beau chercher, je ne comprenais pas. J’ai adoré tout ce mystère autour de la disparition, l’enquête des policiers. Flora m’a touchée, au bord du gouffre, après la disparition de sa fille, sans savoir si elle est vivante, sans savoir ce qui s’est passé.

J’ai adoré également l’intrigue, la résolution du mystère, le lien entre Flora et Romain, mais même si j’ai adoré, certaines choses m’ont un peu embêtées. Le lien entre Flora et Romain est vraiment très original, une superbe idée, mais j’avoue qu’à un moment, l’auteur m’a complètement perdue. Il y a trop de sauts entre réalité et fiction, trop de dimensions qui se mêlent les unes aux autres, même maintenant encore, je crois que je n’ai pas tout saisi à cette histoire.

J’ai eu l’impression de suivre quatre ou cinq histoires dans la même, celle de Flora et de la disparition de sa fille (et les dénouements très étranges de cette histoire). Celle de Romain qui se bat pour avoir la garde de son fils Théo, celle de Fantine l’éditrice. Bref, à un moment, je me suis perdue dans ce qui était fictif ou pas concernant l’histoire de Flora, c’est un peu de la fiction dans la fiction et euh, j’ai dû louper un chemin.

J’ai eu du mal à m’accrocher aux personnages, même si j’ai largement préféré Flora, cette héroïne qui vit un drame, la perte d’un enfant. Elle est très touchante, on voit sa descente aux enfers. Par contre, je n’ai pas accroché à Romain, ni à ses soucis pour la garde de son enfant. Il est froid, il se plaint beaucoup, mais n’agit pas. J’ai eu l’impression qu’il se vengeait dans ses livres, sur ses personnages. C’est un non pour moi.

« La fiction permet de tenir le malheur à distance. Si je n’avais pas entièrement

Ce livre parle beaucoup d’écrivains, tout tourne autour de ça d’ailleurs, l’auteur parle d’autres auteurs fictifs ou connus. Les citations des débuts de chapitres sont également sur les écrivains.

Une bonne lecture pour moi, mais sans plus. Un livre que j’ai lu très rapidement qui est très addictif, mais qui m’a finalement perdu en route. Une idée de base très originale, mais que j’aurais aimé un peu différente. Ça reste une bonne lecture, qui se lit rapidement qui change avec une bonne dose de mystère.