Le premier qui meurt à la fin d'Adam Silvera

Le premier qui meurt à la fin d'Adam Silvera
" Et voici la vérité que personne ne veut admettre quand la mort se pointe, ou quand on est encore en plein deuil : tant qu'on existe, ça veut dire qu'on respire toujours, et si on respire toujours, ça veut dire qu'un jour on recommencera à vivre."
Le premier qui meurt à la fin est une préquelle du roman Et ils meurent tous les deux à fin, roman que j’avais adoré. C’est donc avec plaisir que j’ai acheté puis lu ce livre. Dans cette histoire, on va suivre Valentino et Orion, deux garçons qui vont se rencontrer un peu avant minuit à Time Square lors du lancement de death-cast. C’est un programme révolutionnaire capable de prédire la date exacte de la mort de tous ceux qui se seront inscrits, et de les appeler pour leur dire que ce jour est leur dernier jour, leur jour final. Valentino et Orion s'inscrivent tous les deux mais seul l’un d’eux est appelé par death-cast.  

L’intrigue est très similaire de celle d'Ils meurent tous les deux à la fin, et par conséquent tout à fait plaisante. Mais cette fois-ci, on découvre deux nouveaux personnages. Valentino qui vient tout juste d’emménager à New-York pour lancer sa carrière de mannequin et Orion qui a une maladie cardiaque. Ces deux personnages m’ont plu, et m’ont touché pour des raisons différentes.  J’ai adoré voir la naissance (et la fin) de leur histoire d’amour. Si je n’aime pas particulièrement les romances, les histoires d’amour d’Adam Silvera me font fondre. 


J’ai adoré l’écriture de l’auteur et la narration à plusieurs points de vue. Bien sûr, on a celui de Valentino et d’Orion, mais aussi celui du créateur de death-cast qui est très intéressant. Mais on a aussi le point de vue d’autres personnages plus ou moins importants dans l’histoire. 


En somme, j’ai beaucoup aimé ma lecture même s' il y a deux points négatifs que je dois souligner. Le premier est l’émotion, comme elle était présente tout au long du roman, je m’attendais à une fin déchirante et je ne l’ai pas eu et ça c’est dommage. Le second point c’est la longueur du roman. Il fait un peu moins de 600 pages, et je ne trouve pas que toutes les pages sont nécessaires. J’irai pas jusqu’à dire qu’il y a quelques longueurs mais presque.


Pour conclure, ce roman fut une belle lecture que je recommande.

Note : 15/20


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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois