The Villain (Boston Belles #2) de L.J. Shen

Vous avez aimé détester Baron *Vicious* Spencer ? Alors vous allez succomber à Cillian Fitzpatrick. Comme Perséphone Penrose qui est bêtement, follement amoureuse de lui, tout en sachant qu'elle n'a aucune chance d'être aimée en retour.
The VillainCillian est froid, impitoyable et odieux. Son image médiatique est déplorable. Qu'importe. Il suit les conseils de son avocat et se marie par convenance avec notre damoiselle (en détresse). Son ex a mis les voiles en lui laissant des dettes, elle est dans une galère pas possible et doit son salut au méchant de notre histoire.
Mais n'attendez pas que Cillian succombe au charme de son épouse en un claquement de doigts. Oh. Non. Le chemin est long, tortueux et semé d'embûches. Si la belle se lance dans cette relation avec le secret espoir de le changer, elle réalise aussi qu'elle devra encaisser des coups tordus et parfois méchants.
Cillian est mesquin, prudent ou méfiant. C'est une combinaison hautement inflammable qu'il est préférable de tenir à distance. J'avoue : mon cœur s'est emballé à plusieurs reprises. Tellement j'avais envie d'y croire et de souligner le moment où l'irascible craque pour l'ingénue.
Mais force est de reconnaître que notre vilain est très vilain. Pfiou. Il faut en abattre des montagnes pour aborder un soupçon de son âme ! L'homme est vraiment inatteignable. C'est fou. Et longtemps je me suis demandée quels démons il traînait dans son passé - réponse : je n'avais rien deviné !
Si les sentiments font donc défaut au couple, les désirs eux s'expriment clairement. La relation est hyper charnelle. Une entité torride et brutale. Une sensation de faim et de vice. Pas romantique, tout ça ! Le couple s'enlise dans des quiproquos qui font un mal de chien. Ça ne communique pas, ou mal. Ça interprète tout de travers. Ça patauge et ça dérape. J'avais envie de les secouer, bon sang.

Au moins, être dans la tête de Cillian Fitzpatrick avait plus de sens qu'avec Hunter. Le personnage est plus mature, plus opaque aussi. Un vrai défi à percer. D'ailleurs j'ai craqué pour la scène du nuage ♥ et ce moment où il tente de la réconforter après sa chute de cheval, en lui tapotant maladroitement l'arrière de la tête. Trop drôle.

Ces petits éclats d'humour viennent soulager la pression d'une lecture toujours trop intense en émotions. Mais qui se consomme comme de l'opium - c'est mal, c'est interdit, c'est fatal.

Cillian était une berceuse obscène, m'invitant à plonger entre ses griffes et à me blottir dans sa noirceur.

Maintenant, donnez-moi du Monster ! Je suis prête.

©2023, HarperCollins France pour la traduction. Traduit par Lauriane Crettenand

⭐⭐⭐⭐


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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois