Résumé :Il suffit d'une seconde pour que votre vie bascule.
Parce que oui, il a suffi d'une seconde à mon beau-père pour tuer ma mère sous mes yeux, et me rendre orpheline à seize ans.J'ai été confiée à la garde du mystérieux Darrow MacKenna, ce puissant et richissime génie de l'informatique, fondateur de Sparks, l’application de rencontres à la mode.Darrow MacKenna, cet homme torturé qui n'a pas d'autre choix que de m'ouvrir les portes de sa demeure high tech pour me protéger des dangers qui me poursuivent.Mais personne n’a songé que c'était peut-être lui, le danger. Personne n'a songé que tous les codes ont leur faille, même celui de son cœur.Personne n'a songé que son refuge abriterait nos baisers volés. Notre amour interdit. Ni que moi, Hazel Burns, je deviendrais son erreur système.
Mon avis :Non, non, non.Pas terminé, tellement il est problématique à mes yeux… avant d’attraper mon col, je suis allé jusqu’à 62 % de ma lecture (320 sur 518 pages), autrement dit, je lui ai laissé toutes les chances de se redresser, alors qu’il me sortait par les trous des yeux dès les premières pages. 
Cette lecture devrait allumer tous les red flags possibles, de touuuuuuuuut le monde !
Il ne s’agit pas d’une histoire d’amour… Dans le vocabulaire de l’appareil judiciaire, on appelle ça du détournement de mineurs ! Et on peut aller jusqu’à dire : avec des circonstances aggravantes dans la mesure où la jeune fille, sans l’admettre, n’est pas en totale possession de ses moyens : – elle vient de perdre sa mère,– elle a grandi dans une communauté assimilable à une secte, dont elle est extraite justement au décès de sa mère… Elle peut te sembler aussi autonome que tu veux, elle est en perte de repères.– elle a grandi avec beau-père abusif et violent, qui vient d’assassiner sa mère sous ses yeux, sans être incriminé… Stress postromantique assuré.
Et ce n’est pas tout.
Celui qui obtient sa garde dans l’attente de sa majorité, Darrow, n’est autre que celui avec lequel elle va entretenir une relation… Il a dix ans de plus qu’elle. 
10 ans de plus, ce n’est pas le problème. Le problème ? C’est qu’elle, l’héroïne (Hazel) elle a 16 ans, elle est mineure ! Tu peux la décrire aussi mature que possible, elle a 16 ans, elle est mineure. Tu peux dire qu’elle a presque 17 ans, elle a 16 ans, elle est mineure !
Et telle qu’elle est décrite, elle est dans une situation fragile, précaire et manipulable. D’autant plus, qu’il a un ascendant sur elle : l’argent, le toit qu’il lui offre et la protection vis-à-vis de son beau-père.
Je suis allergique au trope de la différence d’âge quand elle implique une situation déséquilibrée entre les personnages et radicalement contre quand l’un des personnages est mineur ! 
Si l’un à l’ascendant sur l’autre : cherche pas, n’argumente pas : c’est problématique et sa glamourise des situations qui sont toxiques.
Si l’un est mineur : ne cherche pas, n’argumente pas : c’est problématique. Et attention, ne me parle pas de consentement. La loi française, par exemple, ne prend pas en compte le consentement du mineur en cas de détournement. L’auteur est toujours réprimé. 
Bref, c’est non. 
Au plaisir.

Aux survivantes : On vous croit. Toujours. #MeToo.

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