Rebecca – Daphné du Maurier

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Titre : Rebecca

Autrice : Daphné du Maurier

Date de parution : 2016 (1ère parution en 1938)

Editions : Le Livre de Poche

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C’est lors d’un séjour dans un hôtel à Monte-Carlo que la narratrice, une jeune femme dont on ignore l’identité et qui travaille comme demoiselle de compagnie, rencontre Maxim de Winter, un homme veuf d’une quarantaine d’années. Ce dernier la demande en mariage quelques semaines plus tard et emmène vivre sa seconde épouse au somptueux manoir de Manderley en Angleterre où pèse encore l’ombre de Rebecca, la première femme de Maxim.

Cela faisait un moment que ce roman m’intriguait et je suis ravie d’avoir enfin été à la rencontre de la superbe plume de Daphné du Maurier.

J’ai beaucoup aimé l’atmosphère du récit, inquiétante, mais je m’attendais à une ambiance plus terrifiante. J’imagine que cela ressort davantage dans l’adaptation de Hitchcock que je suis maintenant curieuse de visionner.

Côté intrigue, elle est plutôt lente dans l’ensemble, alourdit un peu au départ par les longues descriptions de Manderley, personnage à part entière de cette histoire. Le rythme s’accélère dans la dernière partie grâce à des révélations et rebondissements qui m’ont tenu en haleine jusqu’au dénouement.

La psychologie des personnages fait partie pour moi des gros points forts de ce roman. L’inquiétante gouvernante Mme Danvers ou encore l’héroïne sont particulièrement bien esquissées. J’ai d’ailleurs éprouvé peu d’empathie pour cette dernière, trop réservée, peu sûre d’elle et pas assez dégourdie à mon goût. Heureusement, elle finit par prendre de l’assurance dans les dernières pages.

Une lecture envoûtante, pleine de mystères autour de la figure de Rebecca qui rôde encore sur le manoir.

note 3

Un billet qui signe ma nouvelle participation au challenge «Les classiques c’est fantastique» organisé par Moka Milla et Mes Pages Versicolores.


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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois