C’est le premier, je balance tout #23

Dans ce CLPJBT vous ne trouverez que la crème de la crème de ce qu’on a aimé depuis le dernier CLPJBT en date, à savoir, celui de juin (la régularité, toussa toussa)

Pour celles et ceux qui découvriraient le format via cet article, le CLPJBT s’organise en quatre catégories, comporte encore et toujours beaucoup trop de gifs, des recommandations diverses et variées, … Le tout réparti de la sorte :

• Notre Top/Flop littérature du mois
• Au moins une chronique lue sur un autre blog
• Au moins un lien, une vidéo, un truc qui nous a fait nous dire « Wahou, c’est trop chouette ! »
• Ce qu’on a fait de mieux ces derniers mois

En somme, un bilan bien sympathoche du plus cool et du moins cool du mois passé des mois passés.

Sans plus attendre… Les meilleurs livres que nous avons découverts récemment :

LES TOP ♥

Dans la catégorie la rentrée littéraire, ça peut avoir du bon (des fois)

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⚔️Fantaisies Guérillères – Guillaume Lebrun

Quel régal que cette réécriture de la geste Jehane ! Avec Fantasisies Guérillères, Guillaume Lebrun nous a régalées de bout en bout en alliant une langue médievalisante avec des expressions et sujets de société (ou références à la pop culture) qui nous sont contemporains. Le tout crée un récit décalé qui, de multiples fois, nous a fait souffler du nez (voire franchement fait marrer).

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🎗️Les Enfants endormis – Anthony Passeron

Alternant chapitres portant sur les recherches autour du VIH dans les années 80 et chapitres évoquant la manière dont cette maladie a frappé de plein fouet sa famille, Anthony Passeron livre un ouvrage à la fois informatif et bouleversant qui n’a pas manqué de nous tirer une grosse larme. Le tout est rédigé avec beaucoup de pudeur et ne sombre jamais dans le pathos. On vous le recommande chaudement si le sujet vous intéresse.

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Les marins ne savent pas nager – Dominique Scali

Véritable épopée maritime, Les marins ne savent pas nager est un roman qui revient sur les grands moments et les grandes rencontres qui ont animé la vie de l’attachante Danaé, dites Poussin. La langue employée par Dominique Scali y est puissante, inventive et poétique et l’on se laisse facilement embarquer dans ce pavé dont l’on ressort avec l’impression d’avoir vécu une grande aventure. Le petit bijou de cette rentrée littéraire (pour nous), sincèrement.

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🌱Jusque dans la Terre – Sue Rainford

Une histoire dont on a sous-estimé à quel point elle nous marquerait. Lu en septembre, on repense encore hebdomadairement à ce livre et on pense qu’il nous marquera plus que prévu (voire, on l’achètera pour pouvoir le relire un jour). Dans ce récit de folk horror, Sue Rainsford nous déroute et nous envoute d’un même coup. Elle nous livre une histoire merveilleuse et sombre dont on comprend progressivement les enjeux et l’horreur (soft, on vous rassure) qu’elle recèle.

Dans la catégorie agréablement surprises, on s’attendait pas à autant aimer !

C’est le premier, je balance tout #23C’est le premier, je balance tout #23C’est le premier, je balance tout #23

On vous rebattra pas plus les oreilles avec Le livre de sang, Danse Macabre et Mr Vertigo dont on vous a déjà parlé en long en large et en travers respectivement dans les deux articles suivants :

4 recueils de nouvelles horrifiques à (re)découvrir (ou pas) cet automne (Livre de Sang & Danse Macabre)

Aout avec Paul Auster (Mr Vertigo)

Mais on vous parle brièvement de deux autres livres qui ont été de bonnes surprises :

🧝 Les camionneurs – Terry Pratchett

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Voilà un livre qui nous a gentiment réconciliées avec Terry Pratchett. Pas que nous soyons en total désaccord avec Pratchett mais disons que notre première découverte du célèbre auteur britannique n’avait pas été un franc succès. Nous avions lu La huitième couleur sans que cela nous ait transcendés et étions reparties un peu déçues, il faut le dire. Mais finalement nous n’étions peut-être pas dans le bon état d’esprit, tout simplement. Enfin bref, ici on a trouvé notre compte avec une histoire qui plaira tout autant aux petits qu’aux grands (même si les uns comprendront moins bien les jeux de mots que les autres). On y suit l’histoire d’une bande de gnomes qui essayent de quitter le Grand Magasin où ils s’étaient établis. Un premier tome qui nous a diverties, fait rire, le tout sur un fond de critique religieuse. On a hâte de lire la suite de leurs aventures et plus encore de redonner sa chance à cet auteur avec lequel nous avions eu un rendez-vous manqué… Alors quel Terry Pratchett on devrait lire selon vous? N’hésitez-pas à nous conseiller en commentaires ♥

Le moine – Matthew G. Lewis

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Un classique de la littérature gothique trainait dans notre PAL depuis l’automne 2021. Et cet automne, c’est la bonne, on l’a lu. Il s’agit évidemment du Moine de Lewis et nous avons franchement apprécié notre lecture. Nous avons été agréablement surprises par la modernité de ce livre qui critique violemment la religion et plus particulièrement la soi-disant pureté d’homme d’église en réalité dévorés par la luxure et l’envie au point d’en arriver à commettre des actes répréhensibles. Un livre sombre (vous serez servis si vous aimez les cloitres obscurs et les catacombes baignées de pénombre) qui nous emmène dans les tréfonds de l’âme humaine. Pour notre part, on s’est absolument régalées ! (à noter tout de même que le livre comporte une petite longueur dans sa première partie. Quelques pages durant lesquelles on comprend pas trop où on va mais tout finit par s’éclairer par la suite, on vous rassure !)

Dans la catégorie, comme on s’y attendait, ça nous a plu

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🚀Léviathan – Shiro Kuroi

Sans grande surprise nous avons beaucoup apprécié notre découverte de Léviathan, une saga teintée d’horreur qui se déroule en huis clos, dans l’espace. Rien que ça ! Shiro Kuroi nous propose un manga à l’ambiance étouffante, servi par des dessins renforçants l’aspect inquiétant des personnages de cette histoire pour un tout délicieusement angoissant. Quand Battle Royale et l’École Emportée ont un bébé, ça donne Léviathan. Et c’est un très beau bébé dans son genre !

🍂 Mémoires de la forêt, T.1 – Mickaël Brun-Arnaud et Sanoe

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C’est tout d’abord chez Alex Bouquine en Prada puis chez l’Ourse bibliophile que nous avons entendu parler de ce roman jeunesse au résumé prometteur. Dans ce court roman jeunesse, nous suivons le périple d’Archibald Renard, libraire dans un coin de forêt. Une librairie un peu spéciale où chaque livre n’existe qu’en un seul exemplaire. Son quotidien est bouleversé par la venue dans son magasin de Ferdinand, une vieille taupe souffrant de la maladie de l’Oubli tout qui souhaite retrouver ses mémoires. Un problème se pose, quelqu’un a déjà acheté ledit ouvrage. Les deux amis décident alors d’aller dans différents lieux ayant marqué la vie de Fernand pour remettre la patte sur ses mémoires. Une aventure pleine de tendresse, de boissons chaudes et de réconfort. Le tout accompagné de dessins tout aussi délicats et de bons gouts que le texte de Mickaël Brun-Arnaud est plein de poésie et de pudeur. Un livre automnal par excellence qu’on a aimé déguster avec un bon thé bien chaud !

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👒 Anne d’Avonlea – Lucy Maud Montgomery

Nous n’épiloguerons pas étant donné que c’est un tome deux mais sachez que nous sommes toujours autant sous le charme d’Anne et de son île. Comme à son habitude Lucy Maud Montgomery nous dépeint des paysages de rêve, habités par des personnages tous plus attachants les uns que les autres, à tel point qu’on a l’impression de retrouver des ami.es lorsque l’on revient sur l’Ile-du-Prince-Édouard. Les trois tomes suivants sont déjà dans notre PAL mais on les conserve comme des trésors tant on sait qu’ils seront eux aussi des bulles de douceur. Il faut nous imaginer avec une trousse de premier secours à « gros chagrins » qui ne contiendrait rien d’autre que les tomes suivants de la saga d’Anne. Juste en cas de coup dur quoi !

LES FLOP 💔

Dans la catégorie on en attendait rien de spécial mais on a quand même pas vraiment apprécié le voyage

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☀️ L’inventeur – Miguel Bonnefoy

Nous avions bien apprécié Héritage sans être pour autant transcendées à sa sortie. C’est avec l’espoir de passer également un bon moment sans s’attendre à non plus une folie que nous nous sommes lancées dans L’inventeur de Miguel Bonnefoy. Et ce coup-ci, ça n’a pas pris. L’auteur n’est pas parvenu à nous intéresser à l’histoire d’Augustin Mouchot, inventeur de l’énergie solaire. C’est seulement vers la fin de l’ouvrage que nous avons été brièvement piquées au vif, versant carrément une larme alors que jusqu’ici le livre ne nous avait rien fait ressentir d’autre que de l’ennui. Il faut quand même un certain talent pour réussir à émouvoir en littérature mais pour autant l’ouvrage dans son ensemble, ce passage hormis, nous a laissées assez indifférentes.

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🐍Salammbô – Gustave Flaubert

Il faut vraiment qu’on arrête la casse avec Flaubert. Madame Bovary nous avait plu mais sans être l’un de nos classiques favoris de la littérature française. Pour le coup, Salammbô nous a un petit peu ennuyé. Pour être tout à fait honnêtes, nous ne sommes pas sûres que nous aurions réussi à le finir sans l’existence d’un livre audio disponible gratuitement en ligne. Le livre audio nous a sauvés dans les passages abordant loooonguement la guerre et nous a évité de totalement décrocher. C’est vraiment dommage puisque les passages dans lesquels Flaubert parle de Salammbô (oui non mais parce que c’est un roman éponyme mais vous allez pas beaucoup la voir la dame Salammbô, faut le savoir quand même !) étaient vraiment géniaux. Peut-être que Flaubert ça n’est tout simplement pas fait pour nous… ? Dites-nous si jamais on fait fausse route et qu’on devrait lire ABSOLUMENT L’Éducation sentimentale selon vous, on est curieuses de connaître la côte de Mr Flaubert par chez nous !

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🪖 Débarquer – Hugo Boris

Sorti pour la rentrée littéraire chez Grasset, nous n’avons pas vraiment apprécié Débarquer d’Hugo Boris non plus. Malgré une ouverture de roman pour le moins déchirante, l’auteur a peiné à nous convaincre avec une histoire mettant en parallèle le traumatisme vécu par un soldat américain débarqué sur les plages de Normandie durant la Seconde Guerre mondiale et celle d’une guide touristique locale à la recherche de son mari disparu… Un rapprochement un peu osé tant les deux expériences (étant toutes les deux traumatisantes, certes) m’ont semblé assez incomparables. Bref, je suis passée à côté de ce roman.

Dans la catégorie déçues déçues, on en attendait peut-être un peu trop ?

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🤫 Nous les menteurs – E. Lockhart

C’était une lecture pas prise de tête qu’on se réservait pour un été où on aurait eu envie d’un peu de légèreté. On en avait entendu plutôt que du bien, certain.es allant jusqu’à considérer ce livre comme leur livre préféré de tous les temps. Alors évidemment, on en attendait un peu trop. Notre commentaire Livraddict résume assez notre ressenti à la fin de la lecture, on vous laisse avec ça, il n’y a pas besoin d’en dire beaucoup plus : des personnages assez peu attachants, une fin pas si surprenante que ça. Je m’attendais pas à un chef-d’œuvre mais juste à une lecture pas prise de tête et divertissante et pourtant je suis quand même déçue ! Nous les menteurs fait partie de ces livres que je trouve clairement surcotés

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🐻Raven & l’Ours – Bianca Pinheiro

En voilà une déception encore plus grande. Et pour cause, nous avions beaucoup apprécié le tome un, lu dans un contexte de surcharge de travail, de fatigue et de ras-le-bol globalement. Ici, nous n’avons pas retrouvé la petite flamme qui nous avait tant plu avec le tome un. Ça nous a paru plus entendu, moins réconfortant, et peut-être qu’une fois la surprise du tome un passé, ce n’est plus si original que ça… Nous lirons quand même le tome trois pour se faire un avis définitif sur la série et aussi pour la finir étant donné que ce n’est qu’une trilogie !

Dans la catégorie pourquoi ce livre existe ?

📺Ring 2 – Meinu

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Nous avons découvert avec surprise l’existence d’un manga reprenant l’histoire de Ring, le fameux film d’horreur japonais d’Hideo Nakata (lui-même adapté d’un roman de Kōji Suzuki). Agréablement surprises par le tome un qui est plutôt efficace malgré un protagoniste masculin tout bonnement imbuvable, nous n’avons franchement trouvé aucun intérêt à ce second tome, réalisé par un dessinateur différent. Tout cela embrouille l’histoire, on se demande qui est qui. Sans même aborder la question du dessin, toute la première partie de ce second tome résume à outrance le tome un, en extrayant toute la substantifique moelle pour nous livrer une pâle copie sans intérêt avant d’introduire une « nouvelle enquête » menée par un personnage différent, tout autant sans intérêt. En bref, lisez le premier si vous cherchez un bon divertissement mais ne perdez pas de temps avec le second !

Dans la catégorie mitigée cochon d’inde pour cause d’incompatibilité (le mot est très très faible) avec les penchants douteux de l’auteur

🤡 Ça – Stephen King

Alors là, on attaque le plus gros morceau de notre article. Un morceau qu’on va probablement avoir du mal à formuler sans trop nous étaler. A la base on a carrément hésité à écrire un article entier à ce sujet mais on avait pas envie de se prendre des fanzouzes de King sur le dos donc on s’est dit qu’on allait en parler, mais dans un bilan. Parce que ça nous démangeait quand même trop d’en parler et peut-être d’engager la conversation avec certain.es d’entre vous histoire de voir si c’est nous qui sommes folles ou quoi. Parlons brièvement de Ça, de Stephen King.

C’est le premier, je balance tout #23C’est le premier, je balance tout #23C’est le premier, je balance tout #23

Sur le plan de l’histoire, Ça nous a vraiment emportées. On était plutôt ravies du rythme assez lent adopté par King pour bien prendre le temps de nous familiariser avec ses personnages et l’ambiance de Derry. La scène d’ouverture de Ça est absolument mythique et voilà, vous l’aurez compris, on a rien à reprocher à Ça, en tant que récit.

Notre première crispation est survenue à la lecture d’une scène comportant un vocabulaire bien dégueulasse bien homophobe. Puis avec la rencontre d’un personnage battu par son conjoint et dont les descriptions de violences conjugales nous ont paru bien inutilement explicites et misogynes. Les crispations se poursuivent avec un usage intensif du « mot en N » avec l’introduction du seul personnage noir de l’histoire. Alors évidemment tout ça nous gêne, nous tend en tant que lectrice en 2022, mais on arrive malgré tout à se dire « c’est une autre époque, fais abstraction de ces éléments ponctuellement dérangeants et concentres-toi sur l’histoire ». Mais par contre quand ça sombre dans des commentaires à la limite de la pédophilie, on atteint ma limite. La pédophilie c’était immoral dans les années 90 et ça l’est toujours aujourd’hui et vraiment ce genre de scène me dégoutent, me choquent, enfin, tout ce que vous voulez. On vous donne quelques exemples de tournures de phrases, de commentaires croisés au détour de notre lecture, que vous puissiez juger par vous-même :

« Son geste la transforme : elle n’est plus tout à fait la collégienne mignonne et vaguement désirable d’il y a un instant, mais plutôt la pouliche nullement gauche qu’était Beverly Marsh à onze ans… » (p.338)

Alors évidemment il y a animalisation mais bon, Stephen King est un énorme misogyne donc ça c’est un classique presque. Mais alors une « collégienne désirable » écrit par un homme d’une quarantaine d’années ça me répugne. Il parle d’un personnage qui a 11 ans, pour rappel.

On peut aussi citer le fabuleux :

« Beverly hocha la tête et se mordit la lèvre inférieure ; elle avait onze ans, était grande pour son âge et tout simplement ravissante. »

Ça ressemble tellement aux justifications de pointeurs cette phrase-là… Et puis sexualiser des petites filles comme ça, franchement ça prend sens et ça se justifie à aucun moment. Alors déjà on été un peu blasées à ce niveau mais ce genre de punchlines étant survenues « seulement » cinq ou six fois en presque 900 pages, on a poursuivie notre lecture en serrant les dents (aussi pour pouvoir donner un avis définitif en ayant tout lu du livre.) Par contre on, ne s’est jamais remis d’une scène survenant à la fin du bouquin au cours de laquelle Stephen King nous décrit tout simplement un gang bang d’enfants… On ne sait pas quels autres mots employer, clairement… Le personnage de Beverly se fait tout simplement pénétrer par tous ses petits copains, tous sont âgés de 11 ans, tout se passe par ailleurs dans les canalisations de Derry… La scène est décrite avec pas mal de détails sur les souffrances de la jeune fille, dont c’est le premier acte de pénétration. Bref, c’est une scène dérangeante, dégoutante et qui surtout ne prend sens dans la suite de l’histoire à AUCUN MOMENT, c’est juste des descriptions de pornographie juvénile gratuites… Il aurait pu faire « communier » ces enfants d’une autre façon que par un acte sexuel.

C’est le premier, je balance tout #23

A ce stade, on été outrées. Franchement on a passé la journée à y repenser et à s’exclamer « Non mais j’en REVIENS PAS ». Et on en revenait pas de n’avoir jamais entendu parler du caractère douteux que peuvent avoir les livres de King. Alors on a tapé « Stephen King pédophile » sur internet et là on s’est vraiment dit, mais what the fuck.

On est tombées sur un article publié sur le site Écran large qui revient sur ce passage précis et en parle avec King lui-même. L’article (qui est un torchon) est introduit d’une manière qui laisse entendre que le journaliste ne comprend pas trop l’aspect dérangeant de la scène, comme le montre sa façon de parler à grands coups d’euphémismes :

« Néanmoins, la sortie du film a logiquement engendré un retour sur l’œuvre et le retour d’un vieux débat, certains lecteurs, probablement choqué par la crudité, la longueur et les implications de la scène, s’étant émus de son existence. »

Interrogé sur cette question, King a juste répondu : « Je me conterais de dire que fasciné de voir la quantité de commentaires générée par cette unique scène de sexe et leur absence concernant les multiples meurtres d’enfants. Cela doit bien signifier quelque chose, mais je ne suis pas sûr de savoir quoi. »

Bref, on vous laisse juger de la pertinence d’une telle réponse, mais personnellement ça m’a confortée dans l’idée que je ne lirai plus de Stephen King, ou bien si j’en relis, ce sera en bibliothèque mais hors de question de donner un seul centime à ce type. Alors oui Stephen, les meurtres d’enfants, malheureusement ça existe et ça fait souvent l’objet de fiction. Par contre des petites filles de 11 ans qui invitent tous ses petits camarades à la pénétrer, ça c’est un fantasme de pédophile…

Quand dans les mêmes résultats de recherche on a constaté que King avait pris la défense de Woody Allen avec beaucoup de véhémence lorsqu’il a été accusé par sa propre belle-fille d’attouchements sexuels alors qu’elle n’était qu’une enfant, on en a définitivement conclu que ce mec était louche et que JAMAIS au grand JAMAIS on dépenserait d’argent pour lui.

AILLEURS SUR LA BLOGOSPHÈRE

Naomi du blog La Récolteuse a fait son retour sur la blogosphère, et c’était une grande joie que de pouvoir la relire. Rebienvenue parmi nous 🙂

Ada de La tournée de livres nous a donnés terriblement envie de découvrir Kenzaburô Ôe. La booktubeuse Margorito en a également remis une couche derrière. Notez ce qu’on vous dit et rappelez-nous à l’ordre si on tient pas parole mais l’année 2023 sera celle où nous découvrirons la plume de Kenzaburô Ôe !

L’ourse bibliophile a, de son côté écrit sur Stardust, de Neil Gaiman. Ça nous a rappelé de bons souvenirs étant donné que nous avions beaucoup apprécié cette lecture il y a de ça quelques années… Et surtout, ça nous a rappelé que Neil Gaiman était un auteur qu’on adorait et qu’on a injustement plus lu depuis plusieurs années. Alors 2023 ça sera aussi l’année où nous retrouverons la magie de Neil Gaiman… On avait pensé lire L’océan au bout du cheminSi vous l’avez lu on veut bien savoir si vous l’avez aimé, parce qu’on en a pas entendu grand-chose finalement ! 🙂

• De son côté, Aliks nous a régalées d’un article portant sur les films d’horreur réalisés par des femmes à l’occasion d’Halloween. On a adoré l’entendre parler de films qu’on avait déjà vus et surtout, on a adoré faire enfler notre liste de films à regarder sous ses conseils avisés. Toute une série d’articles ont été publiés autour de la période d’Halloween et si vous aimez les trucs spooky, c’est sur son blog qu’il faut être aux abords d’octobre !

Début novembre a été un mois particulièrement difficile pour nous, alors on avait très envie de lectures réconfortantes et aussi de littératures de l’imaginaire. On avait l’impression (à notre grand damne, d’avoir fait le tour des choses réconfortantes à lire), mais ça c’était avant de tomber sur un article du blog Fourbis & tetologie. Dans un article assez fourni, elle nous propose des titres de fantasy et de SF « cosy ». Les finances ne nous ont pas permis de craquage mais par contre notre wishlist a bien enflé et on espère pouvoir lire quelques-uns des titres de sa liste l’an prochain (on vous fait beaucoup de promesses pour 2023, décidément !). Bref, c’est notre belle découverte blogesque de cette fin d’année et on va la suivre de près parce que nos goûts semblent s’accorder !

D’AUTRES TRUCS COOLS A MENTIONNER ? ZEPARTI !

C’est le premier, je balance tout #23 C’est le premier, je balance tout #23

• Côté séries, on a enfin commencé X-Files, qu’on voulait regarder depuis longtemps. Passer les trois premiers épisodes où on s’est dit « Nom de Zeus, ça a dû en nourrir des théories complotistes ce machin ! » on a appris à apprécier Mulder et Scully et on a commencé à prendre plaisir à suivre leurs « aventures ». Une bonne série qui sent bon les années 90, pour notre plus grande joie !

En parallèle, nous avons enfin regardé les trois premières saisons de Sex Education déjà diffusées. Malgré une saison trois un petit peu plus faiblarde et qui m’a donné l’impression que les scénaristes avaient « un peu fait le tour » de ce qu’ils avaient à dire, j’ai très hâte de retrouver Otis, Maeve, Eric et tous les autres pour une saison 4, en 2023.

• Sur Youtube, je vous conseille la chaîne de Lapindicite. Fin Octobre, elle a publié une vidéo passionnante sur « l’industrie du Shojo » en France et sur la stigmatisation dont ces publications font l’objet. Une vidéo courte mais bien documentée. On est ravies de voir que Lapindicite compte reprendre sa chaîne pour y parler du shōjo, un genre du manga bien trop mésestimé.

LE + MIEUX (avé des gifs dedans)

C’est le premier, je balance tout #23

Comme mentionné plus haut, le mois de novembre et globalement cette fin d’année est très compliquée pour nous. Alors on a un peu du mal à voir du positif dans ce brouillard épais, mais si on devait retenir une seule chose qui a égayé nos vies ces derniers temps, c’est bien la photographie argentique.

On s’y est remises sérieusement et la photo a eu un effet thérapeutique et nous a beaucoup aidées dans les moments où même lire devenait difficile. C’est la seule activité qui nous permet de souffler et de nous vider la tête récemment et on est très heureuses d’avoir pu y consacrer un peu de notre temps dernièrement 🙂


S’en est fini de ce maigre (non.) bilan de ces derniers mois. On espère que cet article vous plaira, que vous y trouverez des choses à lire, à regarder, ou tout simplement du grain à moudre.

Sur ceux, on vous souhaite de très bonnes fêtes, une belle fin d’année et nous on vous dit à janvier 2023 avec de l’énergie à revendre (on espère.) ♥

Amicalement vôtre,
Votre bonne vieille Tata Alberte.

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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois