Les passeurs de mots

Les passeurs de mots

En deux mots
Quand Maurice prend connaissance des écrits de François, mort en Afghanistan, il se sent investi d’une mission : les faire connaître. Il va alors déployer toute son énergie pour les retranscrire et les mettre en scène en tentant de rallier une troupe de théâtre à son projet.

Ma note
★★★★ (j’ai adoré)

Ma chronique

La mission particulière du libraire

Dans un premier roman habilement construit, Chloé Dusigne raconte comment un libraire, découvrant les textes qu’un soldat mort en Afghanistan lui a fait parvenir, décide de les «donner au monde». Un pari qui est loin d’être gagné.

Maurice est libraire. Après le décès de Nicole, son épouse, et le départ de sa fille et son fils, il se retrouve seul à ressasser ses souvenirs.
Son histoire pourrait commencer en ce jour funeste de septembre 2001 avec l’effondrement des tours jumelles, au moment même où l’on répétait une pièce de théâtre. Il avait du reste fallu à la troupe quelques minutes pour comprendre que ces avions s’enfonçant dans le World Trade Center étaient bien réels.
À compter de ce jour, l’Afghanistan était devenu l’un des principaux sujets de discussion avec ses clients, notamment avec François, avec qui il avait beaucoup échangé. Puis François n’avait plus donné de nouvelles.
Après s’être souvenu qu’il travaillait au théâtre, il avait appris par Diane, l’une des responsables, que François était parti pour l’Afghanistan où il avait sauté sur une bombe et était mort. Mais leur histoire commune ne s’arrête pas là. Quelques temps plus tard un gros paquet comprenant des dizaines de cahiers arrive à la librairie. Les écrits de François vont enthousiasmer Maurice qui décide de les transposer sur ordinateur. «Plus j’écris et plus je me sens le dépositaire de ces textes. Une mission s’impose à moi: je dois les protéger et les donner au monde. J’aime cette expression: donner au monde.» Diane partage son enthousiasme et entend en proposer une adaptation sur scène, mais à condition que Thomas, l’ami de François, accepte de remonter sur scène. Ce qui est loin d’être gagné. Après l’intervention de sa femme Djamila, il va finalement tenter de relever le défi.
Chloé Dusigne va alors nous livrer la genèse de cette œuvre créée avec la troupe, de l’euphorie aux doutes, des belles idées de mise en scène jusqu’à un quasi-renoncement. Son livre est à la fois une plongée dans la création d’un spectacle et l’histoire d’une amitié forte, de celle qui tisse des liens indéfectibles même par-delà la mort. Un premier roman qui est aussi une promesse, celle d’une voix singulière, qui n’hésite pas à explorer les différentes possibilités narratives qui s’offrent à elle, en donnant la parole à différentes voix, en nous donnant à lire des extraits de ces cahiers, ou encore en faisant dialoguer les protagonistes. Sans oublier la dramaturgie scénographique qui met les émotions à fleur de peau. Vous l’aurez compris, cet ouvrage est aussi un hommage à tous ces passeurs de mots.

Les passeurs de mots
Chloé Dusigne
Éditions M.E.O.
Premier roman
200 p., 18 €
EAN 9782807003200
Paru le 11/01/2022

Ou?

L’action se déroule en France, principalement à Paris. On y évoque aussi l’Afghanistan.

Quand?
L’action se déroule de nos jours.

Ce qu’en dit l’éditeur
Dans sa librairie du Quartier Latin, Les Lettres Persanes, Maurice vit seul au milieu de ses livres et de ses souvenirs. Mais un jour, il reçoit un mystérieux colis, rempli de cahiers dans lesquels sont retranscrites des légendes de tous les continents. Touché par la beauté de ces récits, Maurice décide de les sauvegarder et de les donner au monde au travers d’une pièce de théâtre. Pour cela, il doit convaincre Thomas, ex-comédien du célèbre Théâtre Monstre, de remonter sur scène. Mais ce dernier refuse. Il a, en effet, renoncé à la scène depuis la mort de son ami François, traducteur passionné et charismatique, tué par une bombe en Afghanistan. Au bord de l’épuisement professionnel, Thomas finit par trouver les mots pour raconter à Maurice cette amitié hors du commun, et reconnaître que jouer au théâtre est sa raison d’être. Maurice, de son côté, trouve un nouveau sens à sa vie avec ce rôle de gardien des histoires qui lui est confié.

Les critiques
Babelio
Lecteurs.com
Critiques libres
Ardenneweb
Le blog interligne d’Armelle Barguillet Hauteloire
Blog Les plaisirs de Marc

Les premières pages du livre
PRÉAMBULE – THOMAS
« Elle était belle, je crois que je l’ai aimée. Malgré moi. Malgré lui. Malgré nos peurs. Malgré nos rêves. Malgré sa mort. »
Thomas est debout. Il fait face au maître de théâtre et aux autres comédiens assis en cercle. Sa main droite se lève, ses lèvres humectent sa langue, sa voix forte jaillit de nouveau :
« Je ne sais pas vraiment comment tout a commencé. Peut-être ce jour où les Tours se sont effondrées. Peut-être. Je me souviens :
Nous sommes en train de répéter le Seigneur des Steppes au Théâtre Monstre. Quelqu’un entre dans la salle et crie : “Les Tours se sont effondrées ! Une attaque ! Une attaque !”, nous nous arrêtons, nous observons le messager, nous cherchons à savoir si son intervention fait partie de notre improvisation ou si le véritable effroi doit nous gagner. Cette indécision dure peu, mais je me rappelle encore la forme improbable constituée par le messager à travers les trous étroits de mon masque de bois. Très vite nous comprenons que nous devons regagner la réalité. Nous retirons nos masques, nos coiffes, nos sabres, nos vestes, nous nous approchons du messager. Il raconte ce qui est en train de se passer de l’autre côté de l’océan.
Nous nous précipitons dans le lobby, allumons la petite télé. Le maquillage et la transpiration encore sur nos visages, nous regardons les Tours s’effondrer au milieu des cris et de la poussière, encore et encore. Nous voyons l’avion entrer dans le béton. À répétition. Ces vies, des points noirs si minuscules, qui volent puis s’écrasent sur le sol. Nous veillons jusqu’à l’aube. Nous pleurons ces vies brisées. Nous remettons tout en question, notre art, notre action, notre métier avec dans nos têtes cette question redondante : “Que sommes-nous face à cette horreur ?” »
Thomas se tait. On entend le souffle du vent dans les arbres.
Dehors, il fait beau, presque chaud. Un soleil d’automne caresse les feuilles dorées des marronniers.

Le matin, le maître, une étole d’un vert flamboyant posée sur son épaule, a exigé les fenêtres closes. La tension des corps a peu à peu converti l’air de la salle en électricité et la buée sur les fenêtres a fait disparaître les arbres. Tout au long de la journée, les corps des acteurs, d’abord étirés, puis tordus, forcés, dansés, poussés au bord, se sont mêlés, se sont frôlés, ont appris à se connaître, à se deviner comme une fièvre impatiente d’avant l’amour. Une fine chaleur a embué le cou des femmes sous leurs cheveux relevés. Le souffle court s’est transformé en râle, des corps est sorti le chant subtil d’une langue encore inconnue. Les ombres flottaient sur les murs blancs de la salle, et tâchaient de suivre l’exigence du maître, surtout de capter son attention.

Vers la fin de la journée le maître a fait asseoir les acteurs. Certains sur leurs talons, d’autres encerclant leurs genoux de leurs bras. Le maître a exigé d’eux l’inspiration et l’expiration forte du souffle, il voulait entendre le souffle, tout entendre.
Le maître a alors fait le tour de la pièce et a ouvert une à une les fenêtres. En grand, sur le bois de Vincennes, afin que le souffle des acteurs se mêle à celui du vent.

Le maître s’est assis à son tour dans son fauteuil, avec la lenteur affectée de son âge. Placé juste à côté d’eux, il formait avec eux les spectateurs d’un cercle vide. De sa voix ancienne, il leur a dit : « Écoutez, écoutez… Non, ne fermez pas les yeux, écoutez simplement. » Les acteurs ont écouté chaque bruit. Le craquement du plancher, le souffle des lampes, le ronronnement d’une voiture lointaine, le sabot d’un cheval, le chant d’un oiseau, le vent dans les branches, le murmure de mots échangés, le vrombissement d’une moto, le souffle plus fort du vent.
« Écoutez. C’est cette vie que je vous demande à présent de me raconter. »

Alors Thomas s’est levé et a commencé à raconter. Les mots se sont échappés de sa bouche comme la logorrhée étouffante d’un homme qui a trop bu. Et alors qu’il pensait son récit terminé, et allait se rasseoir, les mots se sont autoproclamés :
« C’était comme à la veillée d’un mort : Les gens venaient et repartaient, serraient les mains, les épaules, ils priaient. D’autres restaient là, hébétés, perdus, l’espoir en brèche, avec parfois, le cri d’un homme en rage.
Le soir, mon ami est arrivé. Il avait le visage tendu, fermé, son œil d’habitude chantant n’était couvert que de noir. Il s’est accroupi, fermant le cercle, il s’est mis à chanter. Un chant en farsi, un chant déchirant, un chant de deuil. Je n’ai pu que m’asseoir à mon tour, joindre mes larmes à celles de mes compagnons de veillée.
C’est de cet homme qui chante que je devrais vous parler ! »
Thomas hurle.
Ses pas frappent le parquet. Ses doigts comme des crochets voudraient se précipiter contre le cou du maître. Il s’arrête à quelques centimètres du visage du vieux sage. Il voit son regard. De peur. Il fait quelques pas en arrière. Thomas enlace son ventre de ses mains.
« Je ne peux pas. Je suis désolé. »
Il hoche la tête de droite à gauche. S’essuie les yeux. Se tire les cheveux en arrière. « Excusez-moi. »
Il sort de la salle. Il quitte le théâtre.

JANVIER – MAURICE

LUNDI 7 JANVIER
Le paiement de la commande auprès de Verdier n’est toujours pas passé. Il m’a relancé ce matin. Sur mon fixe, à l’appartement. Je sortais de la douche, j’ai laissé des traces de pas mouillés sur le parquet. Nicole aurait été folle. La serviette autour de la taille, les cheveux dégoulinants, j’ai dû promettre que oui, demain sans faute, il aurait son virement. À la longue, Verdier va me laisser tomber. Je dois de nouveau me plonger dans la compta. C’était Nicole, au début, qui s’en chargeait. C’était bien.
En soufflant sur mon café, je regarde les gens passer de l’autre côté de la vitre des Officiers. J’ai balayé vite fait le Parisien, mais je n’ai rien trouvé de bon à en tirer. Pierre me jette des coups d’œil de derrière son comptoir, comme d’habitude, il porte son gilet noir et sa chemise blanche aux plis impeccables, il explique « C’est pour les touristes, ça fait authentique », mais je crois qu’il aime bien, ça lui donne de la prestance lorsqu’il astique son comptoir.
Aujourd’hui, je n’ai pas envie de parler. J’ai envie de fumer.

Le rideau métallique de la librairie est glacé. Un jour, il faudra que j’investisse dans un truc automatique, t’arrives et t’appuies sur un bouton, et hop ça s’ouvre. Mais j’aime le bruit paresseux du vieux rideau de ferraille, ses crispations, ses déliés. Moi aussi, j’ai de l’authentique… Il va falloir que je le graisse. Tous les matins, je me le dis, tous les matins, je me réponds « Aux beaux jours… »
Le carillon de la porte d’entrée me souhaite la bienvenue. Comme chaque jour, j’ai cette image fugitive de mes enfants devenus trop grands à présent, Simon et Maïa qui poussent à la volée la porte du magasin, jettent leur cartable dans un coin et me sautent dans les bras avant d’entamer leurs devoirs sur le comptoir, les pieds dans le vide.

À midi, seul dans la cuisine de l’arrière-boutique, je tire les rois.
Un soleil doux filtre à travers la fenêtre sale de l’atelier qui court tout le long au fond du magasin. Je me prépare un thé vert avec de la cannelle. L’eau chaude fume dans la théière, je me sers une grande tasse que je laisse refroidir, bientôt l’ambre de l’infusion. J’essuie un couteau et je fais des parts dans la galette. Je coupe quelque chose de dur, je recouvre vite de frangipane, et recoupe la part de côté. Je tourne la galette, je me surprends à dire à voix haute « Pour qui celle-là ? », en montrant les parts.
Bien sûr, personne ne me répond, et je croque avec plaisir dans la première venue. Sous la dent, quelque chose de dur : « Je suis le roi. »
J’attache les deux extrémités de la couronne en carton doré ornée de gros diamants rouges et bleus, puis je la place sur le sommet de mon crâne. Je me tourne vers mon vieux miroir piqué. Je me contemple, la main droite placée sous la couture de mon gilet de laine, à la Napoléon. Je suis ridicule. Mes satanés cheveux orange se redressent au sein du centre d’or formé par la fausse couronne. Je cherche à les aplatir de la main, mais, comme toujours, ils ne veulent rien savoir du tout. Leurs boucles serrées se redressent de plus belle, d’autant que je n’ai pas eu le temps de les coiffer au sortir de la douche. Les coiffer, c’est vite dit, il s’agit de les scotcher contre mon crâne grâce au peigne de mon arrière-grand-père avant qu’ils aient commencé à sécher. Ça a tendance à réduire l’effet rasta à la manque. Mais aujourd’hui, le temps de raccrocher le téléphone, c’était foutu.
Je me tire la langue – un Einstein couronné –, je quitte mon portrait de roi.

Je sors dans la cour. Il fait froid malgré le soleil, et je resserre mon gilet sur ma poitrine. Ma petite cour, mon jardin suspendu entre quatre hauts murs parisiens. C’est le moment idéal pour une clope, mais j’ai promis à Maïa que j’arrêtais. Maudite résolution de Nouvel An ! J’étais ivre au moment de la promesse. Mais pas Maïa. En tout cas, pas suffisamment pour l’avoir oubliée le lendemain, et ne pas me la rappeler au moment de la traditionnelle première clope, après le premier café, avant le deuxième.
Le vieux cendrier me nargue, coincé sur les pavés, entre la marche et le pot rectangle des bambous, au pied de la chaise longue recouverte de poussière. Il est encore plein. Je devrais le vider, il me nargue trop. Les géraniums et le lilas sont emballés de leur protection d’hiver en plastique, c’est d’ailleurs assez moche depuis la boutique. Les autres pots sont en friche. Les bulbes attendent dans ma serre miniature. Mais les bambous restent increvables.
Le camélia ne semble pas vouloir fleurir. J’enlève les feuilles séchées.

Le carillon de la boutique résonne. Je me précipite pour accueillir le client. De justesse, j’aperçois mon reflet dans le miroir, et je retire précipitamment la couronne du dessus de ma tête.

JEUDI 10 JANVIER
Il fait sombre, le temps est humide, froid. J’allume les lumières pour donner un peu d’éclat à la boutique.
Ce matin, je me suis attaqué au rayon Perse antique. J’ai d’abord compté les doublons et vérifié que le catalogue était au complet. Ensuite, j’ai astiqué, reclassé, épousseté chaque livre avec mon plumeau et ma peau de chamois sur les tranches et les couvertures. J’ai feuilleté les pages afin que le livre ne devienne pas trop rigide, parfois je me suis laissé prendre et j’ai relu les passages oubliés ou les pages cornées par ma mémoire. Je me suis mis à lire et à relire, un pied appuyé sur la première étagère du présentoir, le plumeau sous le bras, un livre sous l’autre. Je n’avançais pas vite, Nicole m’aurait certainement reproché mon manque d’efficacité. « On vend, ici, on ne fait pas de la poésie », disait-elle, en sachant très bien que j’étais plus poète que vendeur.
Perse antique, ce n’est pas le rayon qui a le plus de succès, contrairement à Géopolitique et Histoire du XXe siècle, qui n’a pas un gramme de poussière. Les étudiants en sciences politiques, histoire, journalisme, géographie, sciences humaines s’en occupent de manière efficace, pas besoin de passer derrière. Professeurs et chercheurs y participent également. Mon petit ego personnel aurait tendance à me vanter de l’exhaustivité de mon rayon. Quitte à être spécialisé, autant être le mieux approvisionné possible. Tu ne trouves pas une référence, tu viens me voir. C’est ma fierté, quand le thésard cherche depuis une éternité un livre introuvable, un livre qui n’existe plus, et que je le lui sors de sous le comptoir, j’éprouve un véritable plaisir de voir ses yeux briller. Si je n’ai pas le livre au magasin, j’actionne mon réseau, et je le déniche toujours.

Vers onze heures trente, je m’arrête. Je m’installe dans mon fauteuil, au fond de la boutique, en face du poêle éteint. Un bon bouquin, un thé à la cannelle : rien de plus ne m’est nécessaire.
Je dévore Les routes de la solitude de Joseph Boyden, encore un de ces auteurs qui me donne envie de faire des infidélités à la littérature perse, et de me spécialiser dans le roman américain. J’aurais peut-être plus de succès, à vrai dire, et des problèmes de compta en moins.

Cet après-midi, une sorte de torpeur a enserré mon corps, je n’avais envie de rien, comme si j’étais pris, moi aussi, par ce brouillard gris-blanc du mois de janvier, fait d’humidité croissante et de poudre d’inertie. Je laisse la lumière allumée toute la journée. Les étalages des livres, les tapis, les couvertures lisses brillent sous l’éclairage électrique. Je bois du thé à en avoir mal au ventre.
Dehors, les gens passent, le nez dans leur écharpe de laine, les sacs en plastique emplis de denrées pendus à leur bras. Ce sont les soldes, mais je n’en ai que faire. On ne brade pas un livre. Cela ne se fait pas. On le caresse, on le respire, on le tord, on le plie, on le dévore, mais on ne le brade pas.
Même ceux qui ne se vendent pas, ceux dont personne ne veut, moi, je les garde farouchement. Je les protège. Ce sont mes petits, et même ceux-là, non, je ne les brade pas.
Je m’en grillerais bien une, mais ce qui me sauve c’est que je ne sortirais pour rien au monde. Même le Vieux, d’habitude sur son banc, n’est pas là. Il doit vraiment faire froid. Je me demande où il se trouve. Je le vois tous les jours, tous les jours je lui donne sa pièce, je lui serre la main, il prend de mes nouvelles, et je ne suis même pas capable de savoir où il crèche. Je me dis ça en voyant le banc vide. Je me demande s’il faut s’inquiéter de cette disparition. Mais je me dis que non, d’ailleurs que faire, je ne connais même pas son nom. Tout le monde l’appelle le Vieux.
La première fois que je l’ai vu, il lisait des annales du bac allongé sur son banc. Il l’avait trouvé dans une poubelle et il m’a avoué que c’était mieux que rien. J’ai pris l’habitude de lui laisser des livres sur son banc. »

Extrait
« Plus j’écris et plus je me sens le dépositaire de ces textes. Une mission s’impose à moi: je dois les protéger et les donner au monde. J’aime cette expression: donner au monde.» p. 65

À propos de l’auteur
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Chloé Dusigne © Photo Claire Dusigne

Née à Paris et vivant actuellement à Lyon, Chloé Dusigne est titulaire d’une licence en lettres modernes spécialisées ainsi que d’un master en gestion de l’information et du document. Elle est responsable d’un centre de gestion documentaire en entreprise. Elle a obtenu en 2007 le prix de la jeune nouvelle pour « Ronde de vie » (resté inédit). Les passeurs de mots est son premier roman publié. (Source: Éditions M.E.O.)

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