Blackwater, tome 1 : La Crue de Michael McDowell

Blackwater, tome 1 : La Crue de Michael McDowell

Éditeur : Monsieur Toussaint Louverture
Pages : 470 pages
Parution : 7 Avril 2022
Tome : 01/06
Format: Poche
Genre: Science-fiction

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L’histoire:

Pâques 1919. Alors que les flots submergent la ville de Perdido, Alabama, un clan de riches propriétaires terriens, les Caskey, affrontent les incalculables dégâts que la crue de la rivière Blackwater a provoqué dans leurs scieries. Menés par Mary-Love, la puissante matriarche, et par Oscar, son fils dévoué, les Caskey s’apprêtent à se relever… mais c’est sans compter l’arrivée d’une séduisante étrangère au passé trouble, Elinor Dammert, dont le seul dessein semble être de s’immiscer parmi eux.

Mon avis:

Au début du XXème siècle, la petite ville de Perdido, dans le sud de l’Alabama, connait une crue monumentale. Parmi les rescapés, Elinor Dammert est retrouvée indemne dans l’une des chambres de l’hôtel Osceola. Cette mystérieuse jeune femme aux cheveux rouges flamboyants provoque de nombreux étonnements. La famille Caskey, qui a bâti sa fortune grâce à ses nombreuses scieries, se propose de la recueillir. Un geste vu d’un mauvais œil par la matriarche Mary-Love, surtout quand de nombreux mystères se succèdent et sont à élucider…

Voyant cette saga mise en avant un peu partout, que ce soit dans les librairies et sur le web, la curiosité a été plus forte et j’ai craqué pour ce premier tome. Blackwater est avant tout une saga familiale, qui nous livre l’histoire de la fortunée famille Caskey de 1919 à 1970 (soit en 6 romans). Après la violente crue, il est temps pour la famille de constater les dégâts et d’aider ce qui en ont besoin. C’est ainsi qu’ils font la rencontre d’Elinor encore coincée dans sa chambre d’hôtel. Sans famille et arrivant tout juste à Perdido pour une mission professionnelle, elle accepte l’aide de James Caskey qui propose de l’héberger. Cette jeune femme atypique par sa couleur de cheveux et son arrivée impromptue dans la ville, interroge. En parallèle, quelques faits étranges se déroulent, et sans explications…

Dès les premières pages, j’ai été happée par l’écriture de Michael McDowell. Certes c’est long, vu qu’il faut mettre en place le scénario, et faire connaissance avec tous les personnages. Il n’empêche que j’ai passé un bon moment à lire ce premier tome, où un climat mystérieux et fantastique en ressort. Quelques rebondissements s’insèrent aussi dans cette première partie. La tension s’installe tranquillement à son rythme, comme celui de nos questionnements. Très vite, on s’attache aux personnages, comme Grace, la fille de James Caskey. Et on souhaite déjà en savoir plus sur d’autres.

L’aventure étant entièrement publiée, j’ai tellement hâte de me procurer la suite. Si la saga Blackwater vous fait encore hésiter, je vous la conseille !

Blackwater, tome 1 : La Crue de Michael McDowell

Je souhaiterais également souligner le super travail fait par l’éditeur: Monsieur Toussaint Louverture. Les couvertures de la saga sont sublimes, et ils nous font l’honneur de nous dévoiler dans les dernières pages de l’ouvrage, comment elles ont été conçues. Il y a aussi une présentation de l’auteur, et autant dire que c’était un grand monsieur. Des collaborations avec Stephen King et Tim Burton, ce n’est pas rien. Enfin, je trouve super qu’ils ont décidé de ce rythme de parution. Un clin d’œil à ce qui a été fait aux Etats Unis, lors de sa première publication.

Blackwater, tome 1 : La Crue de Michael McDowell est un article de Les papiers de Mrs Turner.


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