Les carnets de l’apothicaire

Par Léa

Auteur: Itsuki Nanao

Dessinateur : Nekokurage

Edition: Ki-oon

Genre: Seinen

Statut de la série: En cours, 7 tomes

Description: A 17 ans, Mao Mao a une vie compliquée. Formée dès son jeune âge par un apothicaire du quartier des plaisirs, elle se retrouve enlevée et vendue comme servante dans le quartier des femmes du palais impérial ! Entouré de hauts murs, il est coupé du monde extérieur.
Afin de survivre dans cette prison de luxe grouillant de complots et de basses manœuvres, la jeune fille tente de cacher ses connaissances pour se fondre dans la masse. Mais, quand les morts suspectes de princes nouveau-nés mettent la cour en émoi, sa passion pour les poisons prend le dessus. Elle observe, enquête… et trouve la solution ! En voulant bien faire, la voilà repérée… Jinshi, haut fonctionnaire aussi beau que calculateur, devine son talent et la promeut goûteuse personnelle d’une des favorites de l’empereur.

Hello à tous !

Aujourd’hui je viens vous parler d’un manga dont vous avez sans doute déjà entendu parler : Les carnets de l’apothicaire. Ses sublimes couvertures colorées ont attiré mon regard et l’intrigue me semblait intéressante. J’ai donc commencé à les lire il y a plusieurs mois et j’ai à présent lu les six premiers tomes (et je suis en pleine lecture du septième).

Ici nous sommes sur un manga de type seinen. Il n’y a pas de combat, de grand méchant à détruire ou quoique ce soit. Nous suivons plutôt la vie de Mao Mao qui a été enlevée pour atterrir à la cour intérieur du palais impérial, là où se trouve le harem de l’empereur. Cet aspect m’a tout de suite intrigué. Evidement qui dit harem dit concubines, dit futur héritier et dit complooooots. C’est autour de cela que va tourner l’intrigue des premiers tomes (qui correspondent au premier opus du roman dont le manga est adapté).

Puis arrive une transition pendant laquelle Mao Mao va changer d’emploi, si l’on peut dire. Mais il y aura toujours cet aspect d’enquête au fil des pages. Cette jeune fille à toujours le besoin de résoudre des énigmes. Et son don pour les plantes médicinales lui vient très souvent en aide.

Ce manga nous montre comment les femmes étaient perçues et utilisées à l’époque (c’est pas très féministe, moi je vous le dis). Les concubines subissaient une pression car elles n’était pas toutes reléguées au même niveau. Entre les concubines principales et secondaires notamment. Nous sommes aussi plongés de temps en temps au Quartier des plaisirs. Là où les femmes vendent leurs charmes mais pas forcément leur corps (une nuance que j’ai apprécié découvrir).

Et au milieu de cela, Mao Mao s’élève comme un OVNI. Ni une concubine, ni une prostituée bien qu’elle ait grandi dans le Quartier des plaisirs. Une fille peu instruite de manière générale mais excellente dès qu’il s’agit de poisons ou de remèdes. Elle ne lâche rien et prend même plaisir à gouter des poisons afin de les reconnaitre et de les tester.

J’ai parfois eu du mal, notamment dans les premiers tomes, avec le personnage de Jinshi qui intervient sur des scènes assez malaisantes. Cependant je trouve que cela s’est atténué depuis quelques tomes. Le dessin est très beau et détaillé, ce qui est très agréable.

En bref, une bonne saga à découvrir. Malgré tout j’espère qu’elle ne va pas trop s’éterniser. 10-12 tomes ma paraitraient suffisants afin qu’on ne tourne pas en rond.

Note : 7/10

éé