Les Archives de Roshar, tome 7 - Rythme de guerre, première partie

Les Archives de Roshar, tome 7 - Rythme de guerre, première partie
Les Archives de Roshar, tome 7 - Rythme de guerre, première partie
Après avoir formé une coalition humaine pour repousser l’invasion des Néantifères, Dalinar et ses Chevaliers Radieux ont mené une campagne aussi brutale qu’impitoyable. Cependant, aucun des deux camps n’a réussi à prendre le dessus et la guerre s’enlise. Le spectre de la trahison possible de son allié Taravangian pèse sur chacune des décisions stratégiques de Dalinar. De son côté, Kaladin Béni-des-foudres doit s’habituer à son nouveau rôle parmi les Chevaliers Radieux alors que ses Marchevents font face à leurs propres problèmes : des Fusionnés, de plus en plus nombreux, se réveillent alors que plus aucuns sprènes d’honneur n’acceptent de se lier avec des humains pour faire grossir les rangs des Radieux. Des émissaires de la coalition sont envoyés à la forteresse de l’Intégrité Constante pour convaincre les sprènes de se liguer avec eux contre les forces du dieu maléfique Abjection. Sinon, ils devront se confronter à l’horreur de la défaite…
Les Archives de Roshar, tome 7 - Rythme de guerre, première partie
Pourquoi ce livre ? Depuis qu’on a découvert le premier tome de cette saga, avec ma binôme on a tout fait pour rattraper notre retard. Maintenant que la seconde moitié de ce dernier tome est bel et bien parue, on a pris plaisir à se pencher dans cet univers qu’on adore.
Ce n’est pas facile à dire, étant donné que Les Archives de Roshar deviennent progressivement ma saga fantasy mature préférée, mais sans être déçue par ce que j’ai lu dans cette première moitié je considère que c’est le moins bon de la série. Le groupe de Radieux se divise sur différentes missions, cela permet d’entretenir le rythme et l’intérêt en voguant de l’un à l’autre pour connaître l’évolution de leur quête ou de leur recherche. C’est intéressant mais ça manque de peps, une petite étincelle pour garder l’intérêt vaillant jusqu’à la fin. Bien entendu, les cents dernières pages sont explosives, on assiste à la prise d’un lieu qu’on pensait protégé. La guerre fait alors un grand pas en avant, avec la mise en demeure d’un des deux partis, si bien qu’on ne peut que penser que c’est terminé. C’est là que les autres missions prennent leur sens, puisque certains sont encore aptes à faire pencher la balance.
Je ne sais pas ce qui n’a pas totalement collé ici. Le rythme n’est pas effréné mais on ne s’ennuie pas ; même les entêtes de chapitre sont intéressantes, porteurs de beaucoup d’informations voire de surprises. Petits moments de flottement d’ailleurs, où parfois j’ai l’impression que l’auteur dit beaucoup en peu de mots, si bien que j’ai le sentiment de lire, de comprendre en partie mais de manquer une autre partie de l’information, ce qui crée une frustration assez insupportable, je dois bien le reconnaître !
Je pense surtout que mon manque d’enthousiasme est lié à cette transition que connaît la plupart des personnages. Kaladin est dans un entre-deux maladif où, pour éviter les spoils, il se rend compte que sa force ne compense pas ses faiblesses. Naît alors un cercle vicieux qui le conduit à le rendre instable et à prendre des décisions peu enviables.Shallan ne se porte pas forcément mieux, à devoir gérer une personnalité qui veut apparaître sans l’aval des Trois, à devoir gérer de grosses révélations et trahisons. Tous deux connaissent des moments intenses quoique différents et ce fut des moments de lecture emplis d’émotion. En parallèle, Dalinar se fait plus discret - on sent qu’il va frapper fort dans la seconde moitié, l’auteur le met sur la touche en attendant - et son épouse Navani prend le devant de la scène. C’est l’occasion d’en apprendre plus sur les connaissances actuelles autour des fabriaux, autour de leur potentiel. Même le Pont Quatre, important dans cette saga pour son unité et tous les faits accomplis, s’absente de cette première partie, en raison des choix de Kaladin. Cela crée une sorte de vide, où l’on ne retrouve pas les liens forts qui unissent chacun des membres.
La traduction est toujours aussi plaisante. Même si j’ai moins accroché, j’ai pris plaisir à chaque fois que j’ouvrais le livre, toujours avec cette image en tête d’avoir le sentiment d’enfiler des chaussons. Ça se lit très aisément, ce qui est parfait pour se concentrer sur le flot de détails qui inonde cet univers.
Les Archives de Roshar, tome 7 - Rythme de guerre, première partie
Cette partie est peut-être moins bon que les autres à mes yeux, souffrant peut-être de sa position après un troisième tome si génialissime, il n’en est pas pour autant décevant. J’ai aimé retrouver la plume, la plume, l’univers et ses personnages, aimé en apprendre davantage sur les recherches des ardents de Navani. Ce fut un tome de transition selon moi, avec quelques points d’intérêt tout le long de la lecture et des rebondissements sur la fin qui appelle évidemment à enchaîner sans attendre sur la seconde partie !
Les Archives de Roshar, tome 7 - Rythme de guerre, première partie
16/20
Les Archives de Roshar, tome 7 - Rythme de guerre, première partie
Les autres titres de la saga :
1. La Voie des Rois, première partie
2. La Voie des Rois, deuxième partie
3. Le Livre des Radieux, première partie
4. Le Livre des Radieux, deuxième partie
5. Justicière, première partie
6. Justicière, deuxième partie
7. Rythme de guerre, première partie
8. Rythme de guerre, deuxième partie
- saga en cours -

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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois