La Passeuse de Mots (Tome I) d’Alric et Jennifer Twice

La Passeuse de Mots (Tome I) d’Alric et Jennifer Twice

Magali et moi nous sommes lancées avec grand enthousiasme et beaucoup d'attentes dans la lecture de . Nous adorons toutes les deux les grands romans de fantasy qui montrent une vraie originalité, tant dans le scénario que dans l'univers. En cela, La Passeuse de mots était plein de promesses.

Voici la quatrième de couverture : Dans le royaume de Hélios, les mots ont un pouvoir. Celui de créer, d'équilibrer, puis de détruire le monde. Lorsqu'on les prononce, aucun retour en arrière n'est possible. Arya, une jeune fille de la capitale, est passionnée de livres. Elle en dévore chaque mot. Mais elle est loin de se douter qu'elle est la clé pour sauver son royaume, le seul qui ait restreint l'utilisation de la magie grâce à un traité. Un traité qui ne plaît pas aux rebelles, prêts à tout pour l'éradiquer. À l'aube des changements qui s'annoncent, les Mots se réveillent pour établir l'ordre dans le chaos, la vérité dans l'illusion.
Ils attendent leur Appel. Celui de la Passeuse de Mots.

Quelle aventure que cette lecture ! Comment condenser plus de 700 pages en quelques mots ? Et surtout, sans trop en dire...

Je vais d'abord évoquer ce que je présenterai comme des points faibles du roman. Tout d'abord, il m'a semblé très long à se mettre en place. Arya ne sait pas ce qui lui arrive, ne sait pas qui l'entoure, elle ne maîtrise rien. De fait, il faut attendre plusieurs centaines de pages pour comprendre en quoi consiste son pouvoir, ce qu'elle doit faire pour le révéler. J'ai trouvé que ça traînait un peu par moments.

Deuxième faiblesse - paradoxale, vous verrez - la richesse de l'univers. Si, une fois l'histoire vraiment enclenchée, on ne s'ennuie pas une seconde, parfois, j'ai trouvé que c'était trop... La révolte politique, les soldats de verre, des dhurgals qui ne sont autres que des vampires, des pirates, des fantômes et une sorte d'Atlantide. J'ai, je l'avoue, de temps en temps, levé les yeux au ciel.

La Passeuse de Mots (Tome I) d’Alric et Jennifer Twice

Pourtant, et c'est le premier point fort selon moi, l'histoire se tient. Elle se tient tellement bien, que le lecteur est avide de comprendre en même temps qu'Arya. Les deux enjeux nous emportent du début à la fin : comment devenir une Passeuse ? Comment sauver Helios ? On a beau se dire que ça fait beaucoup, on fonce tête baissée avec les auteurs. Avec grand plaisir.

Deuxième point fort : les personnages. C'est, je crois, la plus belle réussite de ce roman. J'ai été absolument fascinée par Killian Nightbringer (dont le nom n'est sûrement pas innocent) et par la relation qui se tisse entre lui et Arya. Je suis sous le charme de leur évolution et, rien que pour ça, j'ai très envie de découvrir la suite. Quant à Alric et le général, ils ont encore bien des secrets à dévoiler et ils sont déjà très attachants.

Dernier point positif et non des moindres : le style. J'ai trouvé le texte très bien écrit. On y sent tout l'amour que portent les auteurs aux mots, aux livres. Je me suis vraiment laissé porter par les phrases et c'était très plaisant.

Vous l'aurez compris, je pense que je me laisserai tenter par le deuxième volume, qui sort très bientôt en plus ! Et maintenant, je cède la parole à Mag 😉

Priscilla

Je remercie Priscilla de ce très joli cadeau d'anniversaire, le lire avec elle a été bien agréable, malgré mes difficultés à suivre son rythme!

Il est vrai que l'action peine légèrement à s'installer mais cela ne m'a absolument pas gênée, l'ambiance feutrée de cette vie qu'Arya partage entre les livres, les douceurs pâtissières et sa famille aimante m'a comblée et donné le plaisir de découvrir cette jeune femme tout en douceur.

J'ai avant tout aimé les personnages qui jalonnent cette aventure, bien entendu Killian, ce mystérieux voleur donne le piquant qui rend cette lecture excellente, j'ai follement hâte d'en découvrir plus, ce qui est je pense le cas d'Arya également à l'issue de ce premier tome, mais je dois garder mon cap et ne pas trop vous en dire, ce qui n'est pas chose aisée. Alric et Saren tiennent également une belle place dans cette histoire riche en surprises et rebondissements, les auteurs ont su mettre à profit chacun de ces jeunes hommes en leur donnant un rôle et une personnalité forte et rassurante. Je vous en parle d'ailleurs comme s'ils existaient réellement et que je les avais rencontrés, c'est presque le cas tant je m'y suis attachée.

Une très belle surprise que ce premier tome de La passeuse de mots, un lecture envoûtante qui donnent aux mots, aux livres un place forte, à tel point que je vais rester encore quelques heures dans l'univers d'Arya au milieu de ces mots et de cette magie, au creux de cette amitié si puissante avec l'espoir que la suite ne tarde pas trop car Killian Nightbringer me manque déjà et je suis certaine que vous allez être nombreux à venir m'y rejoindre...

Mag


wallpaper-1019588
Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois