C’était comment avant internet ?

Cette semaine on continue avec la catégorie Blanche pour le PAI 2020.
Rappelez-vous, dans un passé pas si lointain internet n’existait pas, et les téléphones portables non plus. C’est à cette époque que Thomas Palpant nous emmène…

C’était comment avant internet ?

177 pages – Auto-Édition – Broché – E-Book (04/2020)

Le sujet m’a parlé tout de suite, et je me doutais de ce que j’allais trouver dans ce livre. En revanche, ce qui m’intéressait, c’était la façon dont l’auteur allait en parler, et en faire une histoire prenante.

Ce qu’il en est :
Deux adolescents, Guillaume et Flavie, vivent à deux époques différentes, mais sont tous les deux à un tournant de leur vie.

Avec Paul dans les années 90, je m’attendais bien à retrouver la correspondance postale, les cabines téléphoniques, les cassettes audio et les premiers CD, ou encore le minitel.
Avec Flavie, vingt ans plus tard, les lycéens sont tous accrochés au smartphone, ont un ordinateur portable, et ne lèvent le nez de leurs écrans que lorsqu’ils dorment. Et encore, la moindre notification des réseaux sociaux leur rappelle qu’ils sont toujours connectés.
Mais l’auteur ne s’est pas arrêté à ces comparaisons technologiques. Il évoque aussi de vraies questions inhérentes à cette période charnière pour chacun : le choix de son orientation professionnelle et la filière d’études adéquate. Les situations familiales aussi sont différentes, mais dans tous les cas, les amis et les proches sont importants, même si avec certains la communication semble difficile, voire coupée.

J’ai plongé avec plaisir et nostalgie dans ce très court roman, qui m’a également rappelé quelques souvenirs. De par sa longueur il se lit très vite, on s’attache rapidement aux protagonistes – qui sont suffisamment travaillés, car crédibles. L’écriture est simple, et la narration d’une époque à l’autre plutôt plaisante.
Et c’est sans compter les références musicales et cinématographiques qui font forcément sourire.
Néanmoins je reste sur ma faim. Au fil des pages, on se demande à quel moment le lien entre les deux époques sera établi, et de quelle manière.
C’est là que le bât blesse : la fin semble bâclée et sans finesse, comme si l’auteur ne savait pas comment s’en dépêtrer. L’impression qu’il manque quelques pages pour l’amener correctement, même si l’idée choisie est originale.

Cet ouvrage reste malgré tout sympathique, et pourrait plaire aux ados d’aujourd’hui… et d’hier, mais pour des raisons différentes.

Site officiel du PAI : https://www.prixdesauteursinconnus.com/

Facebook – Instagram – Twitter


wallpaper-1019588
Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois