Daughter of Sparta – Claire M. ANDREWS

Daughter of Sparta – Claire M. ANDREWS

ceci est une lecture en langue originale (anglais)

Daughter of Sparta

Par Claire M. Andrews

Chez Little Bown

Daphné, 17 ans, a passé toute son existence à travailler corps et âme afin de devenir une guerrière, espérant être acceptée parmi le peuple inébranlable et rigide de l’ancienne Sparte. Mais une rencontre hasardeuse avec la déesse Artémis – qui détient le destin du frère de Daphné entre ses mains – chamboule la vie qu’elle s’est battis avec force. Neufs mystérieux objets ont été volé au Mont Olympe et si Daphné n’arrive pas à les retrouver, les pouvoirs en déclin des dieux disparaîtront, le monde des mortels deviendra chaos et la vie de son frère sera perdue.


A vrai dire, je ne me serais pas tourné vers ce type de lecture si je n’avais pas reçu ce roman dans ma box Once Upon a BookClub. On t’envoie un bouquin avec des goodies emballés que tu dois ouvrir à certaines pages. Daughter of Sparta (la Fille de Sparte) est une réécriture du mythe grecque de Daphné et Apollo.

L’autrice ne dit elle-même : son roman est là pour contre-balancer les récits avec des hommes et uniquement des hommes à la place des héros. Elle a presque réussi son coup ! Daphné, c’est une femme forte, qui rêve d’avoir un statut de citoyenne dans la ville qui a recueilli elle et ses frères au décès de leur mère. On pourrait s’arrêter là et se dire que c’est bon, c’est gagné. Mais je suis agacé de voir qu’il faut qu’une femme ait à se barrer, à être comme les hommes pour devenir forte. Daphné est également prise dans des sentiments amoureux, propre à au mythe originel. Mais il aurait été si agréable que l’on réécrive cela aussi ! Par contre, j’ai vraiment apprécié que les actes passés d’Apollo ne restent pas sans conséquences, ç’aurait fait moche avec la libération de paroles qu’il y a eu ces dernières années.
Daphné est une héroïne que j’ai trouvé fade. Elle est sans couleur derrière sa force, derrière son intelligence ! Elle est là, ballotée par les désirs des dieux, prise dans une quête, à répéter les phrases qu’on lui a dit toute son enfance : un spartiate n’a pas peur ! Cela pourrait faire sens dans une quête d’identité du personnage mais tout cela a été mal amené et bâclé.
J’ai également été sidéré combien la mort d’un personnage important passe comme une lettre à la poste ! Il meurt, on est triste deux pages et hop, on passe à autre chose !

Ce dernier point me fait penser que Daughter Of Sparta est un livre bâclé, écrit dans la hâte. J’ai trouvé de nombreux racourcis dans l’écriture, tout va tout vite et pas d’une bonne façon ! Ce roman est le tout premier de Claire M. Andrews, ce qui pourrait expliquer bien des choses.
Malgré ces critiques, j’ai tout de même apprécié ma lecture. Celle-ci a été rafraichissante et prenante. En effet, les pages ont filé entre mes doigts, je voulais absolument savoir ce qu’il allait se passer par la suite. Le dénouement reste ouvert, présume probablement même une suite et à vrai dire, je pense me la procurer dès sa sortie.

Daughter of Sparta n’a pas été une mauvaise lecture, loin de là. Malgré ses défauts, c’est une lecture que je conseillerai malgré tout à mes amis adorateurs de mythologie grecque !


wallpaper-1019588
Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois