Mon avis
Sortie enthousiasmée par la lecture de Dossier 64, je suis relativement tombée de haut.
Le rythme de ce roman est beaucoup plus lent. J’ai peiné à le terminer parce que j’ai l’impression que le style de l’auteur était plus lourd que dans ses précédents romans ! On retrouve certes l’humour et le caractère sans pareil du Département V… Mais il m’a manqué le truc, ce truc !
Je pense très personnellement que le thème m’a aussi beaucoup moins emballé que les précédents. Je fonctionne au feeling, j’ai besoin d’aimer ce dont on parle ou les personnages secondaires et ici, ça a été le néant. Ce n’est pas que j’ai manqué d’empathie pour Marco, mais les passages où il apparaît sont assez longs et manquent vraiment de profondeur. J’ai eu du mal à me situer dans ce pêle mêle politique extérieur et règlement de compte sur toile de détournement de fond.
On a véritablement l’impression que l’auteur veut en faire de trop et qu’il s’attarde sur des enquêtes qui auraient pu être résolues plus rapidement. Qu’il a envie de nous faire apprécier Marco, son parcours, sa personnalité, …Mais au lieu de ça, il nous accable de passages lourds et sans véritable suspense ou action…C’est dommage.
Heureusement, les intrigues « internes » du Département V apportent une pointe de fraîcheur qui sauve véritablement le bouquin ! Ça bouge là-dedans ! Entre Carl qui se prend la claque de sa vie et le départ de Marcus Jacobsen du département de la Crim’, il a de quoi suer à chaude goutte ! D’autant que son remplaçant ne va pas du tout plaire à Morck et à son éternel souci avec l’autorité !
On découvre également un nouvel élément de l’équipe, Gordon, dont la personnalité et le physique ne vont pas manquer de vous faire sourire…ou dresser les poils sur la tête !
Je ne vous surprendrai donc pas en vous disant que ce tome est classé dernier de mon « Top Département V » actuellement… Je l’ai terminé parce que je voulais savoir comment évoluaient Carl, Rose et Assad, pas pour savoir ce qui se passait vraiment à la fin. C’est là qu’est le problème.