L’écume des jours (BD adaptation de Boris Vian), Jean-David Morvan et Marion Mousse

Bonjour tout le monde !!! 😍

J’espère que vous allez bien, j’ai hésité à vous écrire cette chronique car je ne savais pas si ça en valait vraiment la peine. Finalement, j’en ai conclu que cela pouvait être intéressant même si mon avis est négatif. J’ai donc lu une adaptation du roman L’écume des jours écrit par Boris Vian et publié la première fois en 1947, sous forme de bande dessinée.

Résumé :

L’écume des jours (BD adaptation de Boris Vian), Jean-David Morvan et Marion Mousse

Auteur : Jean-David Morvan et Marion Mousse

Genre : Drame, Tragédie

Édition : Delcourt (Mirages)

Année : 2020

Nombre de pages : 166 pages

« Dans la vie, l’essentiel est de porter sur tout des jugements à priori. Il apparaît, en effet, que les masses ont tort, et les individus toujours raison. Il faut se garder d’en déduire des règles de conduite : elles ne doivent pas avoir besoin d’être formulées pour qu’on les suive. Il y a seulement deux choses : c’est l’amour, de toutes les façons, avec des jolies filles, et la musique de la Nouvelle-Orléans ou de Duke Ellington. Le reste devrait disparaître, car le reste est laid, et les quelques pages de démonstration qui suivent tirent toute leur force du fait que l’histoire est entièrement vraie, puisque je l’ai imaginée d’un bout à l’autre. Sa réalisation matérielle proprement dite consiste essentiellement en une projection de la réalité, en atmosphère biaise et chauffée, sur un plan de référence irrégulièrement ondulé et présentant de la distorsion. On le voit, c’est un procédé avouable, s’il en fut. »
La Nouvelle-Orléans.
10 mars 1946.
(Avant-propos de Boris Vian à L’écume des jours)

Mon avis :

En allant à la bibliothèque universitaire de ma ville chercher des ouvrages pour mon mémoire je suis tombée sur cette bande dessinée, adaptation d’un roman que j’ai lu très jeune et relu par la suite. J’aime beaucoup L’écume des jours car l’histoire est remplie de métaphore par rapport à la maladie et à sa lutte tant par la personne malade que par les proches.

La couverture de l’album me plaît beaucoup et c’est ce qui m’a attirée. J’avais rapidement feuilleté mais sans plus. Je dois vous avouer qu’à la lecture j’ai été très déçue. Les illustrations ne m’ont pas convaincues, tout est en noir et blanc et c’est assez abstrait par moment. Il est vrai que le roman est dans la catégorie de l’absurde, il est donc logique que les dessins le soient mais pour moi elles ne représentaient pas le roman à sa juste valeur. En effet c’est une tragédie mais avant que cela le soit, l’histoire commence de manière joyeuse. Il aurait peut-être été intéressant de commencer avec pleins de couleur pour montrer la joie de vivre et les sentiments amoureux, puis petit à petit assombrir le dessin. Ça ne reste qu’une supposition mais là j’ai trouvé que c’était agressif.

J’ai eu du mal à rentrer dans l’histoire et heureusement que je connaissais les grandes lignes car parfois je n’ai pas réussi à différencier les personnages ce qui est embêtant ! Je n’ai pas lu la BD de manière attentive, j’ai sauté quelques passages car je n’accrochais pas. C’était fade et il manque des détails. En revanche, je ne peux pas déplorer le côté dramatique qui est excellemment mis en avant, tellement que je n’ai vu que ça. C’est dommage, j’aurai préféré plus de nuance.

Cette adaptation de L’écume des jours n’est pas pour moi une réussite. Trop sombre, sans nuance et trop abstraite, elle n’a pas réussi à me convaincre malgré une affection personnelle pour le roman d’origine. Si jamais vous avez envie de tenter cette BD, je vous recommande de lire le roman avant car je ne suis pas certaine que vous aurez envie de découvrir la plume de Boris Vian ensuite, alors qu’elle est splendide.

Et vous, avez-vous lu cette BD ? Si oui, qu’en avez-vous pensé ? N’hésitez pas à me dire tout cela dans les commentaires pour que nous puissions en discuter ⬇

Je vous souhaite donc une très bonne journée et je vous retrouve très bientôt pour un prochain article 😉

Laure