Pièces détachées de Phoebe Morgan

Pièces détachées de Phoebe Morgan Londres, janvier 2017. Corinne semble mener une vie sans souci. Pourtant, la jeune femme a déjà eu recours à trois tentatives de fécondation in vitro - sans succès. Mais cette quatrième fois, elle en est sûre, est la bonne. Sa dernière chance d'avoir un bébé. Quand, un beau matin, elle découvre une étrange pièce de bois sur le pas de sa porte, elle y voit un signe du destin. Car cette petite cheminée appartenait à la maison de poupée que son père - mort il y a tout juste un an - avait fabriquée pour elle et sa sœur quand elles étaient enfants. Puis, d'autres éléments de cette maison de poupée réapparaissent bientôt. Sur son bureau, dans sa cuisine....Elle prend peur. Qui s'introduit chez elle ? Qui l'espionne ? Et, surtout, pourquoi ? Pièces détachées est une énorme déception. Je n'ai presque rien apprécié dans ce thriller domestique, des personnages à l'intrigue. Londres. Corinne multiplie les FIV. Avec Dominic, elle espère fonder rapidement une famille. Un matin, elle découvre une petite pièce de bois appartenant, elle en est sûre, à son ancienne maison de poupée . Dans le même temps, sa sœur Ashley est débordée. Son mari rentre de plus en plus tard. Ashley a du mal à faire front et à s'occuper de ses enfants. Et puis il y a ces étranges coups de fil anonymes . Qui en veut aux sœurs? Et pourquoi? Dès le départ, l'intrigue tourne autour de la vie complètement inintéressante de ces deux femmes. D'un côté Corinne qui frise l'hystérie et la folie. De l'autre Ashley submergée à tel point qu'elle n'a même pas le temps de boire un café et qu'elle croque des grains lyophilisés. Toute cette exagération dans le désir de maternité ou dans le surmenage d'une mère famille m'a déçue. Les personnages manquent clairement de relief, de densité et sont parfois caricaturaux . L'intrigue tourne vite en rond . Chacun s'imagine des choses et plutôt que de crever l'abcès, les silences s'installent. Les rebondissements auraient pu être travaillés autrement de manière à installer la peur, hélas, le peu de suspens retombe très vite. Et puis il y a ces chapitres écrits en italique qui nous font entrevoir , trop tôt, l'identité du coupable. Le dénouement n'a pas eu pour moi l'effet escompté car j'avais déjà tout deviné. Je passe sur les incohérences du texte qui m'ont pas mal perturbée et j'obtiens un fiasco total. " Pièces détachées " ne m'a pas du tout convaincue. Les thématiques ne m'ont pas intéressée et ont manqué d'originalité.

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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois