The Promised Neverland T12, de Kaiu Shirai et Posuka Demizu

The Promised Neverland T12, de Kaiu Shirai et Posuka Demizu

The Promised Neverland T12 : Le son du comencement, de Kaiu Shirai (scénario) et Posuka Demizu (dessin), traduit du japonais par Sylvain Chollet, Kazé, « Shonen », 2020 (VO : 2019), 192 pages.

L’histoire

Décidés à délivrer l’ensemble des enfants prisonniers des fermes et à conclure une nouvelle promesse, Emma et les siens se mettent en quête des « Sept Murs ». Grâce aux informations dont ils disposent, ils partent pour Cuvitidala où une étrange révélation les attend… Mais au même moment, Peter Rand, qui a découvert la destruction de Goldy Pond, lance ses hommes sur leur piste !

⭐⭐⭐⭐⭐

Note : 5 sur 5.

Mon humble avis

Vous connaissez la chanson, comme il s’agit d’un tome d’une série, si vous préférez ne pas être spoilé·e sur ce qui se passe avant, vous pouvez aller lire les chroniques des tomes précédents 😉

Est-ce qu’on peut parler d’à quel point cette couverture est magnifique ?

Cela fait quasiment un an que j’ai lu le tome précédent et c’est là que les doubles pages introductives avec les têtes et les noms des personnages, accompagnés d’un résumé des événements précédents sont tout à fait précieux (oui je te regarde et je te juge un peu Arslân, même si je t’aime). D’ailleurs, des éléments récapitulatifs sont mêmes introduits intrinsèquement dans l’histoire pour que les lecteur⋅rices ne soient pas perdu⋅es et j’en suis infiniment reconnaissante.

Dans mon souvenir, le tome 11 était vraiment un moment de climax de l’histoire de The Promised Neverland (ce qui en faisait le moment parfait pour faire une pause suite à sa lecture, même si c’était tout à fait involontaire de ma part et dû au hasard de quand je vois la chouette personne à qui j’emprunte les tomes de cette série). Il est donc tout à fait normal que ce douzième tome ait un rythme plus lent et moins chargé en tension – nul inquiétude, ce n’est pas « plan plan » non plus.

La soixante d’enfants – accompagnée des deux adultes que sont Yugo et Lucas – s’est fait un nouveau nid douillet dans un refuge où iels vivent dans l’entraide et comme une mécanique bien huilée ! Une fois encore, on voit à quel point les choses sont faites intelligemment et toujours dans la bienveillance. Malheureusement, iels n’ont pas le temps de se reposer réellement et doivent rapidement trouver les sept murs, tandis que le danger les guette.

On trouve plusieurs ellipses dans ce tome pour faire avancer l’histoire tout en montrant que les enfants ne chôment pas et qu’iels font fasse à de nombreuses difficultés alors que le temps presse.

J’ai beaucoup apprécié tout l’aspect spirituel du monde des démons qui est montré dans ce tome-ci, où l’on découvre des reliques et des traces d’une religion. Il y a aussi un aspect plus quotidien de la vie des démons qui est montré, ce qu’on avait finalement peu l’occasion de voir jusqu’ici.


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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois