Vous le savez, j’ai dévoré le tome 5 “Wild” de la série et quoi de mieux que de commencer la série par la rencontre des parents d’Emma . Ce fut un réel plaisir de redécouvrir la plume de l’auteure.
Un grand merci à Jennifer, Évidence Éditions, pour ce nouveau service presse .

Et si l’arrogance cachait vos blessures ?

De quoi ça parle : C’est de notoriété publique à Londres : William Parker, « le chéri de ces dames », a choisi de vivre sa vie sans aucune attache ni personne sous sa responsabilité. Commissaire-priseur expérimenté et apprécié, il enchaîne les conquêtes du samedi soir et ne jure que par les histoires sans lendemain. Un piège à filles, qui aime se vanter de n’avoir jamais essuyé aucun refus. Mis à part peut-être… Voilà presque deux ans maintenant que sa route a croisé celle de Rebecca Reiss, une infirmière diplômée, accaparée par son internat en médecine, qui résiste à toutes ses avances et tentatives de séduction.
La seule blonde de la ville qu’il n’a pas réussi à mettre dans son lit. Un esprit cartésien doublé d’un tempérament explosif, qui ne laisse rien passer de son sale caractère. Comment pourrait-il la convaincre de se laisser tenter ?
Après tout, ce n’est que du sexe, et l’histoire d’une seule nuit…

Ce que j’ai aimé … ou pas … : William pourrait passer pour le connard de service, mais il se sert de son arrogance pour cacher ses blessures et tente par tous les moyens de ne s’accrocher à personne. Alors que dire 1) Rebecca Reiss est interne en médecine et est focus sur son objectif d’obtenir son diplôme. Elle ne peut absolument pas se permettre d’improviser quoi que ce soit, car sa vie est déjà bien remplie entre les gardes, les cours, les nuits entrecoupées d’aboiement de chien et son secret (je ne le vous le dirais pas ). Alors coucher avec le mec qu’elle déteste depuis leur rencontre (qui remonte à 2 ans), non merci. Cependant, très rarement, elle aperçoit le vrai Will, celui qui ose montrer ses failles, mais celui aussi qui est capable de se refermer comme une huître. Allez savoir si c’est de la déformation professionnelle, mais quand elle a cet homme en face d’elle, elle a envie de s’engouffrer dans la faille, voire ne plus quitter ses bras. Entre tentation et orgasme, Becca pourrait bien revoir ses positions, sauf qu’elle le sait, ils n’ont aucun avenir commun… 2) William Parker est commissaire-priseur et collectionne les aventures le samedi soir. Si en plus, il peut les partager avec son associé, David (on en parle juste après), ce n’est que du bonus. S’il a des positions très arrêtées, il les a pour une bonne raison : il ne veut plus s’attacher à personne. D’ailleurs, ses relations sont plus que houleuses avec son père. S’il fait des efforts avec sa mère, il est beaucoup plus incisif avec son paternel qui ne lui fait que des reproches. Cependant, malgré son allergie à l’engagement, il y a une femme qui lui tient tête (au sens propre). Elle le rembarre, ne lui laisse aucune chance alors que lui, il aimerait bien tenter quelque chose de plus pérenne. Est-ce seulement une sorte de challenge de la faire craquer ? Car, si elle lui retourne la tête, il lui suffit d’une seule nuit avec elle pour que tout redevienne comme avant … À moins que les sentiments qu’il ressent sont présents depuis quelques semaines. 3) David Turner est un collègue de William et bien plus que ça. Depuis leur rencontre, ces deux-là ont développé une amitié à toute épreuve (demander aux nanas du samedi soir ). Il est discret, serviable, gentil… Bref, le mec avec qui on aimerait passer bien plus qu’une soirée. Il est l’un des piliers de Will, il lui dit tout (oui, tout !) et il pourrait même lui donner de bons conseils. Cependant, il se pourrait bien que lui aussi soit attiré par une femme… (réponse dans le tome 3 )

Avis : Si dans le tome 5, la bande de copains que forme Anthony, William et David est peu présente, j’ai adoré les découvrir dans cette histoire. On sent qu’ils ont une amitié solide. Ils partagent leurs journées et leurs soirées. Ils se disent tout, se chambrent, se font des coups bas pour notre plus grand bonheur. Bien sûr, vous vous en doutez, j’ai beaucoup aimé William, surtout son évolution, et ce même si on le fait passer pour le pire des queutards (il faut toujours se faire sa propre opinion ). Certes, il a des habitudes qui pourraient faire grincer des dents, des pratiques sexuelles bien à lui et ne mâche pas ses mots. Cependant, derrière toute cette arrogance se cache un homme brisé par la culpabilité. J’ai aimé découvrir son passé, connaître la raison pour laquelle il ne veut pas s’attacher aux autres, la rencontre avec ses amies et la femme qui lui tient tête. Avoir son point de vue est un réel plus. Bien sûr, lui et Becca ne sont pas les meilleurs amis du monde, mais vous savez qu’à l’école maternelle, les garçons embêtent les filles qu’ils aiment… disons que Will fonctionne un peu comme ça ! J’ai adoré leurs prises de bec, leurs échanges musclés, même si parfois, j’étais perdue dans les dialogues. Il y a tellement d’échanges (notamment dans les vestiaires), que je serai incapable de vous dire qui a dit quoi et qui faisait quoi ! Chacun veut gagner sans laisser l’autre prendre de l’emprise. Becca est une femme déterminée à obtenir son diplôme et William représente une trop belle distraction. Avec lui, en plus du multi-orgasmes, elle coûte à la vie de luxe. Il arrive même à s’infiltrer dans ses pensées et à la déconcentrer alors qu’il est absent. Cependant, elle ne joue pas franc jeu avec lui. Elle sait que tout pourrait s’arrêter en un claquement de doigts, alors elle compte bien profiter de lui, le temps que ça durera. De toute façon, elle n’est pas dupe, elle sait qu’il ne peut pas changer du jour au lendemain et que les habitudes ont la vie dure… Je sais déjà que je vais demander les autres tomes de cette série, notamment le tome 3 qui concerne David.

@ très vite entre deux chapitres
Psitt ! Pour vous le procurer, c’est par ici. (Re)Découvrez mon avis sur le “Wild” (tome 5).
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