The Ickabog

King Fred est bien content, son pays de Cornucopia semble se gouverner tout seul, sans trop d’efforts de sa part. Tout le monde mange à sa faim et le commerce vit bien. King Fred est très naïf et manipulé sans aucun  problème par ses soi-disant amis, surtout par l’infâme et ambitieux Spittleworth.  

La capitale de Cornucopia s’appelle Chouxville, on y fait les meilleures pâtisseries. Au nord, Kurdsburg fabrique du fromage et Baronstown fait du jambon fumé, du bacon, des saucisses… Encore plus au nord, Jeroboam est la ville du vin, tout le monde y est très riche. Encore plus au nord, dans les Marshlands (marécages). Personne là-bas n’a jamais goûté les bonnes choses qui atteignent Cornucopia. Leur nourriture provient des moutons qui n’ont pas pu être vendus car trop vieux. C’est de cet endroit que provient la légende de l’Ickabog

The Ickabog

L’Ickabog est un monstre. Il serait à l’origine de la disparition des moutons. Tel le Bogeyman, il est utilisé par les parents pour que les enfants se tiennent sages. 

Pour satisfaire ses sujets, le roi décide de partir à la poursuite de l’Ickabog. À partir de là, tout s’enchaîne. Cornucopia va de drame en drame et plonge dans les ténèbres. Chaque jour est une virée en enfer. 

J.K. Rowling explore ici la manipulation, l’abus de pouvoir, les peurs, les monstres (qui ne sont pas ceux que l’on croit). Elle a repris un texte abandonné pendant la rédaction des Harry Potter lors de la crise sanitaire de 2020 pour l’offrir aux jeunes lecteurs confinés. Le texte est donc inévitablement teinté de ce climat d’angoisse et d’insécurité, ou encore d’une perte de confiance en ceux qui gouvernent le monde.

Au-delà du contexte de l’écriture, l’histoire est une histoire comme les autres, avec ses mystères, ses révélations, son suspens et ses personnages attachants ou non. Le tout est volontairement manichéen. L’aventure est sympathique, riche (ce n’est pas surprenant) de jeu de mots et d’illustrations réalisées par les lecteurs de J.K Rowling eux-mêmes. 

L’ouvrage n’est pas sans points faibles, certes. Il contient quelques longueurs et il n’est pas très clair quant au lectorat visé. Mais ne boudons pas ce plaisir de pouvoir se plonger dans un Rowling, le savourer ou le dévorer et, si l’envie est là, le décrypter. À lire en version originale si possible.

Présentation de l’éditeur :
Haut comme deux chevaux. Des boules de feu étincelantes à la place des yeux.
De longues griffes acérées telles des lames. L’Ickabog arrive…

La Cornucopia était un petit royaume heureux. On n’y manquait de rien, le roi portait la plus élégante des moustaches, et le pays était célèbre pour ses mets délicieux: Délice-des-Ducs ou Nacelles-de-Fées, nul ne pouvait goûter ses gâteaux divins sans pleurer de joie! Mais dans tout le royaume, un monstre rôde: selon la légende, l’Ickabog habite les Marécages brumeux et froids du nord du pays. On disait de cette créature qu’elle avait de formidables pouvoirs et sortait la nuit pour dévorer les moutons comme les enfants. Des histoires pour les petits et les naïfs? Parfois, les mythes prennent vie de façon étonnante… Alors, si vous êtes courageux et voulez connaître la vérité, ouvrez ce livre, suivez deux jeunes héros déterminés et perspicaces dans une folle aventure qui changera pour toujours le sort de la Cornucopia

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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois