Du côté ensoleillé de la rue » Dina Rubina

Du côté ensoleillé de la rue » Dina Rubina

Editeur : Macha

Du côté ensoleillé de la rue » Dina Rubina

Ce livre retrace la vie de Véra, jeune peintre réservée et en mal d'amour. Sa mère, Katia, fraîchement sortie de prison et avec qui elle entretient une relation houleuse, est à l origine de son sentiment de solitude. La structure atypique du roman, à travers des flashbacks et des récits parallèles, crée alors toute la magie de cette narration qui happe le lecteur : à la fois dans le passé et dans le présent, le transportant dans la tête des personnages et dans celle du narrateur, le puzzle de leur vie est ainsi reconstitué au fil des pages. Katia, mère absente, une survivante dont le cœur s'est asséché tout le long d une vie tragique, dans les bas-fonds de la société, apparaît soudainement sous une lumière différente.

Du côté ensoleillé de la rue » Dina RubinaDu côté ensoleillé de la rue » Dina Rubina

Je pense que je suis passée totalement à côté de ce que ce livre était censé me procurer. Attention, je ne dis pas que ce livre n'est pas bon, j'ai passé un moment de lecture agréable, mais d'après moi, c'est plutôt le style de l'auteure qui m'a un peu perdue. Le récit en lui-même est entraînant et touchant, mais le rythme et même les mots utilisés, voir parfois les expressions ou les émotions, il y avait quelque chose qui me faisait trop souvent décrocher de ma lecture. Je n'arrivais pas à rester totalement dans ma lecture, alors que d'habitude, lorsque je suis plongée dans un livre, il est difficile de me faire décrocher.

Quoi qu'il en soit, je vais vous dire pourquoi vous ne devriez pas tenir compte de ce qui fut moins positif pour moi, et pourquoi vous devriez laisser sa chance à ce livre de vous émouvoir.

J'ai souvent eu l'impression de me perdre entre les personnages. Les deux principaux sont une mère et sa fille, cependant, beaucoup d'autres viennent se greffer au récit, et c'est là que je me suis perdue. Une relation mère/fille compliquée, ça je connais malheureusement, mais pas pour les mêmes raisons que celles de Véra et Katia.

Ce qui est plus que troublant dans ce livre, c'est que l'auteure intercale énormément de choses personnelles, et souvent, je ne réussissais pas à savoir si c'étaient des souvenirs d'un des personnages, ou les siens. Des émotions, des ressentis, des souvenirs d'enfance, ... mais quoi est à qui ?

Quoi qu'il en soit, ce qui est positif pour moi dans ce livre, c'est que les détails sur le décor nous permettent de visualiser ce qui nous entoure, nous permet également de bien comprendre pourquoi la vie est difficile dans cet endroit qu'est Tachkent. Cela nous permet également de bien visualiser les personnages dans leur milieu, de ressentir leurs émotions souvent à fleur de peau d'ailleurs.

Alors non, je n'ai pas totalement adhéré à ma lecture, mais je vous recommande néanmoins de le découvrir vous aussi parce que c'est un voyage dans les souvenirs de l'auteure, et que les émotions sont bien présentes à travers Véra et Katia. J'ai adoré le fait que l'échappatoire de Véra soit la peinture, on apprend pas mal de choses, et c'est ce que moi je retiendrai principalement de ma lecture. Je ne ferme absolument pas la porte à ce roman, je prendrai le temps de le relire à un autre moment de ma vie qui sera moins mouvementé, je prendrai le temps de me poser tranquillement et de cette manière je pourrai voir si c'est réellement le style de l'auteure qui a eu raison de moi, ou si tout simplement je ne l'ai pas lu au bon moment.


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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois