Titre : Fahrenheit 451
Auteur : Ray Bradbury (Traduction : Jacques Chambon et Henri Robillot)
Date de parution : juillet 2020 (1ère parution : 1953)
Editions Folio
Dans une société futuriste, Guy Montag, pompier, exerce un métier qui n’a plus rien à voir avec celui que nous connaissons aujourd’hui. Au lieu d’éteindre des feux, il les allume afin de détruire tous les livres qui subsistent encore. Car, dans ce monde sans âme, uniformisé, les écrans ont remplacé les livres et ces derniers sont interdits, brûlés systématiquement avec leurs propriétaires. Sans se poser de question, Montag accomplit sa tâche et mène une vie où la notion de bonheur n’existe pas.
Jusqu’au jour où il fait la connaissance de Clarisse, sa jeune voisine. Une rencontre déterminante qui vient semer le trouble dans son esprit, le faire douter sur le sens de sa vie, donnant alors naissance à un sentiment de révolte qui va croître peu à peu jusqu’à faire basculer son existence.
Dans ce roman publié en 1953, Ray Bradbury fait preuve d’un remarquable don de clairvoyance quant à notre avenir. Il imagine une société dominée par les écrans, dans laquelle toute pensée est contrôlée. N’étant pas une adepte de dystopies en général, j’ai été captivée par cette histoire qui résonne fortement dans l’actualité, à l’heure où le virtuel prend de plus en plus de place dans nos vies.
Un livre culte qui n’a pas pris une ride et qui demeure parfaitement accessible à tous. Glaçant et percutant, ce récit d’anticipation fera partie de ces classiques qui me marqueront durablement. Une lecture indispensable.
Un billet qui signe ma nouvelle participation au challenge «Les classiques c’est fantastique» organisé par Moka Milla et Mes Pages Versicolores.
