Films feel-good, doudous, chouchous

Films feel-good, doudous, chouchous

Dans le cadre de son challenge, Soukee nous invite à partager nos films feel-good, notions que j'étends aux films doudous, chouchous, quelque soit leur genre, tant qu'ils font du bien.

Je ne regarde que très peu la télé, et n'allais pas souvent au cinéma (du temps où c'était encore possible^^), voici donc ma (petite) liste toute personnelle de ces films, très différents dans les genres, valeurs sûres et instants nostalgie, que je peux voir et revoir sans jamais me lasser, avec toujours autant d'envie et de plaisir, et même de redécouvertes. Ces films dans et avec lesquels je me sens bien, qui me (ré)confortent, (re)boostent le moral, créent une bulle de bonheur. Pour mieux repartir ensuite.

Cliquez sur les titres pour en découvrir les bandes-annonces.

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Les Goonies (1985)

Réalisé par Richard Donner, Scénario de Chris Colombus d'après une histoire de Steven Spielberg

Avec Sean Astin (Michael " Mikey " Walsh); Josh Brolin (Brandon " Brand " Walsh); Jeff Cohen (Lawrence Cohen alias Choco); Corey Feldman (Clark Devereaux alias Bagou); Ke Huy Quan (Richard Wang alias Data)

Pour l'histoire: Astoria, automne 1985, la maison des Walsh va être rasée, au grand dam de Mickey qui cherche désespérément un moyen de la sauver. C'est dans le grenier que la solution apparaît sous la forme d'une carte au trésor. Aussitôt, Mickey et ses copains, qui forment la bande des Goonies, partent à la recherche du trésor de Willy le Borgne. Ils sont rejoints par son frère aîné et deux amies, ainsi que par deux frères en cavale et leur mère, les Fratelli.

Je ne sais plus quand j'ai vu pour la première fois ce film, ni le nombre de fois que je l'ai vu depuis, enfant, entre amis, avec mes enfants... Et même si je le connais par cœur, je me régale à chaque visionnage: les répliques, les frayeurs, les effets spéciaux datés, la quête, les références... Il y a de l'amitié, la famille, le premier baiser, de l'aventure, beaucoup d'humour. C'est un film génial, et assurément teinté de douce nostalgie!

Pour la petite histoire, Sean Astin (Mickey) est Samsagace Gamegie dans Le Seigneur des Anneaux; Chris Colombus a notamment réalisé Maman, j'ai raté l'avion 1 et 2; produit et réalisé les trois premiers volets de la saga Harry Potter.

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Little Buddha (1993)

Réalisé par Bernardo Bertolucci; Scénario de Rudy Wurlitzer et Mark Peploe

Avec Keanu Reeves (Siddhartha); Ruocheng Ying (Lama Norbu); Chris Isaak (Dean Conrad); Bridget Fonda (Lisa Conrad); Alex Wiesendanger (Jesse Conrad); ...

Résumé: Jesse Conrad, environ 7 ans, vit à Seattle auprès d'un père ingénieur et d'une mère enseignante. Un jour, leur quotidien est bouleversé par la venue d'un vieux moine bouddhiste, qui leur révèle que Jesse pourrait être la réincarnation d'un grand Lama. Pour le vérifier, Lama Norbu aimerait emmener Jesse au Bouthan...

Dans le même temps, il enseigne à Jesse ce qu'est le bouddhisme et lui raconte la vie de Siddharta, devenu Bouddha. Ce récit fait l'objet d'une deuxième histoire qui avance en parallèle de la première.

Je ne sais plus non plus quand j'ai découvert ce film, ni pourquoi. Sûrement parce qu'il y a Keanu Reeves au casting et qui incarne Siddhârta. Ce film a été une révélation, une rencontre, le début d'un intérêt grandissant pour le bouddhisme et sa philosophie de vie. Aussi, je le revois "fréquemment" seule ou avec mes enfants, toujours avec le même plaisir. Je le considère comme un film refuge, qui m'aide à ralentir et surtout à me recentrer. Esthétiquement, il est très beau, notamment les passages avec Siddhârta (et pas seulement pour Keanu!) avec les costumes, la nature omniprésente, mais aussi au Bouthan lorsque Jesse y arrive avec sa famille. Ces moments-là sont forts en émotions.

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Le Goût de la Vie (2007)

Réalisé par Scott Hicks; Scénario de Carol Fuchs - Remake du film Chère Martha de Sandra Nettelbeck de 2001

Avec Catherine Zeta-Jones (Kate); Aaron Eckhart (Nick); Abigail Breslin (Zoé); Patricia Clarkson (Paula); Jenny Wade (Leah); Bob Balaban (Thérapeute)

Résumé: Kate est Chef dans le restaurant de Paula, à Manhattan. Elle est passionnée, rigoureuse, perfectionniste même, n'est jamais en retard, toujours impeccable, et sa Brigade l'estime. Sa Seconde va bientôt partir en congé maternité et personne ne semble pouvoir la remplacer. Les vacances de Noël ont commencé, et la sœur de Kate vient la voir avec sa fille Zoé de 9 ans, que Kate n'a vu que bébé. Malheureusement, un terrible accident de voiture ôte la vie de sa sœur et Kate recueille Zoé. Et découvre vite qu'elle ne sait pas y faire pour l'élever. Dans le même temps, Paula a recruté sans l'en informer un jeune homme, Nick, extravagant cuisinier qui aime l'Opéra et qui bouleverse tout dans "SA" cuisine... comme dans sa vie.

Le Goût de la Vie, c'est l'un des seuls films que je peux voir, voir et revoir en enchaînant les visionnages sans me lasser. Il n'est pas sitôt fini qu'il recommence déjà. Il est vraiment superbe. Esthétiquement d'abord. Les acteurs sont beaux, la cuisine donne envie (même si jamais je ne mangerai un des plats du film! - j'ai quand même découvert, cuisiné et aimé les feuilles de citronnier kaffir) tout comme la manière dont en parlent les personnages qu'il s'agisse d'un plat gastronomique ou d'une pizza (Kate chez son thérapeute, c'est un régal!); l'appartement de Kate est magnifique avec une délicieuse touche vintage; la bande-son fait honneur à l'Italie, et le film se déroule au moment de Noël, qui n'est pas nommé et si peu montré, mais les grosses écharpes, les pulls et le sapin lui confèrent un fort aspect cocooning.

Les thèmes ne sont pas en reste: la cuisine en tant que plaisir et non performance (et d'aborder le sexisme qui règne dans la profession); la rigueur et le bonheur; le deuil et la résilience; l'acceptation de l'échec et le lâcher-prise; le goût de (re)vivre; l'entraide, la famille et l'amour...

Un film à découvrir!

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Les recettes du bonheur (2014)

Réalisé par Lasse Hallström; Scénario de Steven Knight, d'après le livre Les Recettes du bonheur de Richard C. Morais. Produit par Steven Spielberg, Oprah Winfrey et Juliet Blake.

Avec Helen Mirren (Madame Mallory); Om Puri (Papa); Manish Dayal (Hassan Kadam); Charlotte Le Bon (Marguerite); Michel Blanc (le maire de Saint-Antonin-Noble-Val); Vincent Elbaz (Paul, le manager du restaurant parisien de cuisine moléculaire, La Baleine Grise)

L'histoire: Après avoir fui Mumbaï et l'Inde suite à l'incendie (criminel) qui a vu périr leur mère et leur restaurant, après s'être installée quelques mois à Londres, la famille Kadam se trouve sur les routes du sud de la France, lorsque leur camionnette tombe en panne. Une jeune femme, Marguerite, propose de les héberger le temps qu'elle soit réparée. Ce contact, la région, la cuisine, les produits locaux enchantent Papa qui décide de s'installer à Saint-Antonin-Noble-Val (Midi-Pyrénées) où il découvre une propriété à vendre, et déjà, il se voit ouvrir leur restaurant. Malheureusement, cet engouement n'est pas partagé par Mme Mallory, la propriétaire du prestigieux restaurant gastronomique Le Saule Pleureur qui n'accepte pas qu'un restaurant d'étrangers s'installent ici, et pire, juste en face de son établissement (à moins que cela ne soit l'inverse). Ainsi suivons-nous en parallèle, l'avancée des travaux, l'ouverture, la préparation des plats et les différents coups bas de Mme Mallory, ainsi se rapprochent Marguerite (qui se trouve être sous-chef au Saule Pleureur) et Hassan (le fils cadet et chef cuisinier), qui désire apprendre la cuisine française.

J'ai adoré ce film! Et même s'il fait des facilités et même si l'on se doute de ce qui arrive, dans les épreuves comme dans les joies, qu'importe car on passe vraiment un excellent moment, on rigole, on espère, on a mal et on a faim (même si, là aussi, je ne mangerai pas les plats mentionnés!)!

Dans ce film, ce sont plusieurs conceptions de la cuisine qui s'entrechoquent: la cuisine gastronomique et la cuisine familiale; les recettes traditionnelles (française comme indienne) et les recettes destructurées, moléculaires; les techniques à maîtriser et la cuisine qui vient du cœur... Quoi qu'ils fassent et d'où qu'ils viennent, tous aiment les beaux produits, locaux ou qui se transmettent (comme cette valise d'épices, seul vestige du restaurant de Mumbaï - j'adore quand Papa prononce le mot "cardamome" et son accent en général; mais j'avoue ne pas aimer la voix de Marguerite) et tous ont à cœur d'apporter du plaisir, en bouche comme dans l'instant, à leurs convives. Seule la manière diffère. Le monde de la cuisine n'est pas en reste avec sa logistique, son sexisme, sa hiérarchie, et les fameuses Etoiles Michelin.

Les recettes du bonheur est un film très chaleureux et très olfactif, qui prône la transmission et l'échange, le multiculturalisme, l'ouverture à l'autre. C'est un film qui se savoure!

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Mange - Prie - Aime (2010)

Réalisé par Ryan Murphy; Scénario de Ryan Murphy et Jennifer Salt d'après livre Eat Pray Love d'Elizabeth Gilbert. Produit notamment par Brad Pitt.

Avec Julia Roberts (Liz Gilbert); I. Gusti Ayu Puspawati (Nyomo); Hadi Subiyanto (Ketut Liyer);
Billy Crudup (Stephen); Viola Davis (Delia Shiraz); James Franco (David Piccolo); Gita Reddy (Le gourou); Richard Jenkins (Richard du Texas); Javier Bardem (Felipe)

L'histoire est celle d'Elizabeth Gilbert (interprétée par Julia Roberts), qui à 28 ans, malgré une belle carrière, un mari aimant, un bel appartement, ne trouve pas (plus) de sens à sa vie, et décide de le rechercher. Pour ce faire, elle prend une année sabbatique, découpée en trois moments et lieux. Quatre mois en Italie pour manger; quatre mois en Inde pour prier; quatre mois à Bali pour aimer. D'où ce titre.

J'avais vaguement entendu parler de ce livre et de ce film sans m'y intéresser. C'est suite à un post de Soukee sur Instagram sur ses films doudous que je l'ai acheté (puis le livre ensuite, toujours pas lu). J'ai tout de suite aimé le point de départ et la manière de se (re)trouver, les étapes vécues par Liz, même si ma préférence va à la première, en Italie (la culture, les monuments, la pizza, le vin!) La dernière m'a moins plu, me semblant plus convenue. Et puis, Julia Roberts!

Mange Prie Aime est un film lumineux. Il nous éclaire, nous pousse à nous questionner, à nous interroger, sur nous, nos désirs profonds, ce qu'on pourrait changer, mettre en place. Il nous apprend à profiter, à se poser, à vivre. En toute simplicité, simplement.

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Saga Rocky (1976-2006)

Réalisés par John G. Avildsen et Sylvester Stallone ; Scénario de Sylvester Stallone; Produits par Robert Chartoff

Avec Sylvester Stallone (Robert " Rocky " Balboa Sr.); Talia Shire (Adrian Pennino); Burt Young (Paulie Pennino); Burgess Meredith (Mickey Goldmill); Carl Weathers (Apollo Creed); Mister T. (Clubber Lang); Dolph Lundgren (Ivan Drago); Sage Stallone (Robert Balboa Jr. - 5e film); Milo Ventimiglia (Robert Balboa Jr., adulte, 6e film)

Vous pourriez vous demander ce que Rocky fait ici! Rocky, c'est MON film (ou série de films plutôt) doudou, que je peux voir et revoir avec toujours la même intensité, la même émotion que la première fois (quand j'étais enceinte de ma fille). Ma préférence va au premier.

Rocky, ce n'est pas un film de boxe. Non, c'est un film d'amour avec de la boxe dedans!

Rocky, c'est un mec plutôt simple d'esprit et lent délocution, encaisseur pour un usurier italien et qui boxe en seconde zone. Il a pour lui d'être tenace, de ne pas lâcher, d'être dur au mal. Il boxe avec le cœur. Il aime Adrian, la sœur de son amie Paulie, qui est une jeune femme effacée, sans intérêt semble-t-il, qui se cache derrière des vêtements trop amples et des lunettes atypiques. C'est ensemble qu'ils se révèlent. La boxe, les matchs, les épreuves qu'ils traversent, c'est grâce à elle qu'il les surmonte. Et comme c'est beau, quand à la fin du premier film, il hurle son prénom le visage cabossé! J'en pleure à chaque fois! Avec lui, elle devient elle-même, donne le meilleur d'elle-même, se sublime et irradie. Sans elle, Rocky n'est "rien", il ne peut s'accomplir. Elle le porte, l'encourage, le relève. Dans tous les films, c'est grâce à elle qu'il trouve la force d'avancer et de relever les défis. C'est elle qui trouve les mots et les solutions. Et c'est avec son souvenir qu'il avance dans le sixième film.

Rocky, c'est aussi un film sur la détermination, le poids des origines, le déterminisme social, l'abnégation, l'amitié, la famille, la résilience.

J'aime voir le passage du temps au fur et à mesure des films, le passage des modes vestimentaires, automobiles, urbaines, musicales, l'apparition des différentes technologies (ah le cadeau de Paulie!!), les allusions à l'histoire et le fait qu'il colle à son époque (particulièrement prégnant dans le 4, pour le coup trop manichéen - ou lors de l'achat de la maison dans le 2!), l'évolution du monde de la boxe (vocabulaire, techniques d'entraînement et de combat), la double référence à 2PAC dans le 6; je me régale de certaines réparties, notamment de Paulie, si désabusé (il est un parfait contrepoint à Rocky). Bien sûr, nous avons aussi vu Creed, et aimé. Mais ceci est une autre histoire!

En ce moment, nous les revisionnons tous, car mes garçons découvrent enfin cette saga. Rocky, c'est aussi une histoire de famille chez nous! On est tous fans!

Avec ces films, il y a aussi quelques séries que j'aime, telles Ally Mc Beal ("avoir la musique dans sa tête"; le sourire de John Cage) ou Gilmore Girls (découverte en 2020), non je ne fais pas dans le récent! Les autres n'occupent pas la même place dans mon cœur et/ou ne peuvent vraiment pas être qualifiées (même de loin) de feel good (exemple avec Urgences ou Gomorra).

Et pour vous, quels sont les vôtres?


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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois