Les Chroniques de McKayla Lane, Tome1: Fièvre noire de Karen Marie Moning

Les Chroniques de McKayla Lane, Tome1: Fièvre noire de Karen Marie Moning Les chroniques de MacKayla Lane, Tome 1: Fièvre noire de Karen Marie Moning, Publié aux éditions J'ai Lu, 2009, 414 pages. MacKayla Lane perd sa soeur Alina, victime à Dublin d'un assassinat aussi cruel qu'inexplicable. Devant la mollesse de la police locale, elle quitte le sud des États-Unis pour l'Irlande afin de mener sa propre enquête. Elle y découvre que sa soeur y menait une double vie pleine de mystère au milieu de créatures démoniaques.

J'avais lu plusieurs très bonnes chroniques sur cette sage d'urban fantasy. J'avais envie d'un peu de liberté en cette fin d'année 2020. Mauvaise pioche pour moi qui ressors plus que déçue de cette lecture qui ne m'a plu en rien.

MacKayla, surnommée Mac, reçoit l'appel de la police de Dublin. On a retrouvé sa sœur, Alina, morte et terriblement mutilée au fond d'une impasse. Alina a eu le temps de laisser un ultime message sur le téléphone de Mac. Elle lui dit être à la recherche d'un mystérieux objet. Ni une, ni deux, Mac décide d'enquêter sur la mort mystérieuse de sa sœur. Loin d'être une étudiante modèle, Mac découvre qu'Alina menait une double vie pleine de dangers...

Le résumé est alléchant à première vue et les premiers chapitres se sont lus tout seuls. Mac débarque à Dublin et découvre des créatures bien étranges. Elle saura plus tard qu'il s'agit de faës et qu'elle possède le don de les voir. Épaulée par le libraire Jericho Barrons, elle va découvrir aussi qu'elle a un destin tout tracé.

Je n'ai rien à redire au folklore et à l'intrigue de l'auteure qui m'ont intéressée. Là où ça se gâte, ce sont les personnages tous plus clichés les uns que les autres. Mac est d'une mièvrerie sans nom, superficielle, idiote au possible. Elle se retrouve comme par hasard toujours contre le torse musclé et si dur (!) de Jericho qui lui apparaît comme un macho patenté. Il la traîne de soirée en soirée pour mener l'enquête et les situations sont d'un ridicule! Jalousie, sexisme, là encore on rentre dans les clichés les plus pathétiques qui soient. La tension sexuelle entre ces deux-là ne met le feu à personne. J'ose dire que ces scènes sont d'une nullité absolue.

L'auteure saute aussi du coq à l'âne d'un paragraphe à l'autre perdant parfois son lecteur entre deux réflexions débiles de Mac qui devient tout à coup, comme par enchantement, une super guerrière prête à défoncer de la faë. Bref, vous l'aurez compris, j'ai levé les yeux plus d'une fois au ciel. Cette lecture est un véritable échec qui me fera dire que l'année 2020 a été pourrie jusqu'au bout.

" Fièvre noire " est d'une mièvrerie sans fond, un roman totalement en décalage avec mes attentes. Rien n'y trouve grâce à mes yeux sauf peut-être l'espoir qu'il ne restera pas longtemps gravé dans ma mémoire.


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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois