Cannibale blues de Béatrice Hammer aux éditions Avallon

Cannibale blues de Béatrice Hammer aux éditions Avallon

En juin dernier, je vous parlais de Béatrice Hammer avec ce roman (cliquez sur la photo pour lire ma chronique).

Cannibale blues de Béatrice Hammer aux éditions Avallon

C'est cette fois avec un roman totalement différent que l'auteure fait de nouveau parler d'elle. Un voyage en Afrique, au coeur d'une culture et de coutumes différentes qui vont faire douter Ramou, arrivé dans ce pays, sur ce continent armé de toutes ces belles intentions et ses aprioris d'Européen. Un roman véritablement dépaysant, mais dans lequel je me suis sentie moins à l'aise que dans Une baignoire de sang, qui correspond davantage à mon univers de lecture.

Il s'appelle Ramou. Il est français. Il a 24 ans. Plein d'enthousiasme et de naïveté, il débarque un beau matin dans un petit pays d'Afrique où il doit enseigner pendant deux ans l'économie générale à l'Institut Polytechnique.
Il s'appelle Joseph. Il va devenir son boy. Sur la colline, on murmure qu'il a trop de diplômes pour faire ce métier-là, et qu'il travaille peut-être pour la Sûreté. Ce qui est sûr, c'est qu'il a un secret...
Un portrait féroce du petit monde des expatriés, plein d'ironie et de bonne humeur.


Entre le point de vue de Ramou et celui de Joseph " son boy ", le lecteur découvre au mettre titre que ce jeune enseignant, cette façon de penser et d'aborder la vie si différente de ce à quoi son éducation et la bienséance l'ont habitué. Quelques longueurs certes, mais quelques moments croustillants et jubilatoires, entre séances de danse Africaine et bon mots de personnages haut en couleurs. Ramou va d'une certaine façon se redécouvrir, sorti de sa zone de confort il va aborder des côtés inconnus de sa personnalité, de ses désirs, des possibilités qui lui sont offertes.

Un roman étonnant dont il m'est au final difficile de vous parler car je ne sais, une fois cette lecture terminée, pas trop ce que j'en ai pensé. Je ne peux critiquer la plume ou l'idèe, je peux juste avouer que ce n'est pas mon univers..

Mag