Comment parle un robot | Les machines à langage dans la science-fiction

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Nouvelle sortie en date pour la collection Paralax de Le Bélial, Frédéric Landragin signe un nouvel essai après le très remarqué « Comment parle un robot ? ». Docteur en informatique-linguistique, l’auteur propose de mieux comprendre le robot dans la Science-fiction en créant un parallèle avec le robot à l’heure actuelle.

Essai lu dans le cadre de l’opération MASSE CRITIQUE « MAUVAIS GENRE » de Babelio

DE QUOI ÇA CAUSE ? 

Le robot dans la SF, c’est un peu le must pour tout auteur ou cinéaste. Créer aujourd’hui une oeuvre sans intégrer un robot serait un peu de l’hérésie, même si cela pourrait s’avérer intéressant. Frédéric Landragin propose dans son essai, de façon clair en vulgarisant un maximum, pourquoi le robot dans la SF est encore un doux rêve. Et tout commence par la différence entre TAL et AI.

En s’appuyant sur des oeuvres reconnues du genre, l’auteur donne du corps et surtout un environnement de compréhension à son lecteur. Parler de C3PO en le différenciant de Terminator est quand même plus parlant que s’enliser dans des logiques mathématiques et scientifiques que le commun des mortels ne comprendra pas.

Et autant dire que le sujet est vaste. Très vaste.

Complexe, impressionnant, mais surtout abordable

J’ai été assez surprise par la facilité que j’ai eu à le lire. Même si certains chapitres sont relativement ardus (ex : le chapitre 2 : Les facettes du traitement automatiques des langues), l’ensemble est fluide et surtout riche. Même si avec le recul, je déconseille clairement de le lire d’une traite. En effet, l’essai à besoin de faire souffler son lecteur afin que ce dernier assimile les nombreuses informations, souvent scientifiques.

La bibliographie est impressionnante et montre bien (mais qui en doutait ?) l’ampleur du travail abattu par Frédéric Landragin. L’ouvrage est de qualité, autant dans son propos, dans sa recherche que dans le travail éditorial de la maison d’édition. À mon sens, tout amateur de science-fiction devrait posséder l’essai. Les néophytes trouveront les réponses à leurs questions sur la vraisemblabilité et la faisabilité d’un robot « humain » et les curieux posséderont les bases pour démarrer le voyage dans la science-fiction.

En conclusion, c’est un essai fascinant qui ne souffre d’aucune longueur tant l’auteur a trouvé le juste milieu entre notions scientifiques et supports culturels.


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Comment parle un robot ? Les machines à langage dans la science-fiction

Collection Paralax / Le Belial 

Sortie le 11 juin 

215 pages


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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois