Un mot sur #6

Pour cette session de petites chroniques express, que des romans qui m’ont plu !

Un mot sur #6

Coup de coeur ! Un sujet sensible et d’actualité mené avec simplicité. J’ai adoré ce roman accessible, sobre et intelligent.
Un jeune garçon voit sa vie chamboulée lorsque sa mère recueille une femme et ses deux filles qui vivaient dans la rue. Il vit mal cette intrusion dans son petit monde. cependant, au fil du temps et des évènements, son regard va changer, il va comprendre le sens du mot « solidarité » et le vivre pleinement.
Un bonus explique la démarche de l’autrice et d’un photographe de se mettre à la place des sans abris, lors d’une campagne publicitaire pour lutter contre la pauvreté. Je l’ai trouvé très juste et enrichissant après la lecture du roman.
Dans cette histoire, c’est l’ordinaire qui est de mise, une famille simple, une situation de tous les jours. Des héros du quotidien, comme tous ceux qui oeuvrent pour aider ceux qui en ont besoin, chacun à son échelle, à sa manière.
Je recommande chaudement ce petit roman, qui se lit d’une traite et qui illustre si bien le combat de chaque jour de ceux qui s’engagent pour rendre le monde meilleur.

Un mot sur #6

J’ai adoré ce roman de Hannelore Cayre. Autant, j’avais été moins séduite par la Daronne, qui fait pourtant l’unanimité, autant, pour ce titre là, je suis conquise à 100%.
Dans ce livre, l’autrice choisit encore un personnage atypique, hors norme comme héroïne, petit grain de sable dans les rouages de la justice, qui l’utilise pour arrondir les fins de mois et faire justice un peu dans l’ombre sans jamais remonter à elle. Blanche, avec ses singularités et son humour sarcastique, est une protagoniste particulièrement attachante, dont les péripéties régalent le lecteur.
L’intrigue quant à elle est originale et truculente. J’ai surtout aimé ce récit en deux temps, qui nous fait naviguer entre le 19ème et le 21ème, entre la vie et les idéaux de l’ancêtre Auguste et sa descente « bâtarde » Blanche. Les parallèles entre ces deux époques sont très présents et nous font réfléchir à ce monde qui a tant changé et si peu à la fois. Les injustices d’hier sont celles d’aujourd’hui. Voici donc un roman insolite, à lire sans modération.

Un mot sur #6

J’ai lu ce roman car je connais le frère de l auteur et que j’en ai entendu le plus grand bien. Je n’ai pas été déçue, bien au contraire. Moi qui suis plutôt littérature jeunesse, je me suis laissée emportée avec délice dans les aventures d’Alain, loser attachant et plein de charme. Les personnages sont très justes, avec leurs défauts, leurs émotions qui les font ressembler au commun des mortels, l’identification est forte et intense. Moi même, j’ai une grand-mère en maison de retraite, je m’y suis retrouvée dans les descriptions de l’auteur. Tous m’ont séduite, de l’ami Rico, un peu boulet mais tellement drôle à l’oncle Michel pathétique et pourtant attachant. le style aussi m’a beaucoup plu, simple et direct. le ton, incisif et terriblement sincère permet au lecteur de s’approprier le texte, d’entrer dans l’intrigue sans le perdre. Véritable découverte pour moi, je pense lire sans tarder les autres titres de l’auteur.

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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois