[Chronik’ Book] : Miséricorde – Jussi Alder Olsen

Me revoici pour une nouvelle chronique !

Mieux vaut tard que jamais, le confinement m’a permis d’entamer les aventures du Département V, qu’on me vante à tour de bras. Alors, let’s go pour mon avis – à chaud- de ce premier tome qu’est Miséricorde.

[Chronik’ Book] : Miséricorde – Jussi Alder Olsen

Résumé

Pourquoi Merete Lyyngaard croupit-elle dans une cage depuis des années ? Pour quelle raison ses bourreaux s’acharnent-ils sur la jeune femme ? Cinq ans auparavant, la soudaine disparition de celle qui incarnait l’avenir politique du Danemark avait fait couler beaucoup d’encre. Mais, faute d’indices, la police avait classé l’affaire. Jusqu’à l’intervention des improbables Carl Mørck et Hafez el Assad du Département V, un flic sur la touche et son assistant d’origine syrienne. Pour eux, pas de cold case…

Mon avis

Beaucoup de choses à dire sur cette lecture,

Commençons par la narration. Dans ce récit, deux points de vue s’opposent. Le premier est celui de Merete, qui visiblement, vit enfermée dans une pièce prise au piège par son/sa/ses tortionnaires. De l’autre, nous découvrons le personnage de Carl.
Carl, c’est le vieux flic bourru, bourré de défaut : nonchalant, grognon, un chouilla mateur de nanas dont les techniques de drague sont aussi foireuses les unes que les autres…Mais Carl revient d’une pause de deux mois après avoir vécut un drame professionnel. Lui et ses deux collègues ont en effet été pris dans un piège lors d’une enquête. De cette fusillade, il est le seul à s’en être sorti indemne et semble ronger par les remords.

L’enquête en tant que telle, n’a rien de fabuleux. Les amateurs de récit policier arriveront sans peine à deviner ce qui se trame. J’avais ma petite idée là-dessus dès la centième page et elle s’est confirmée par la suite. Non, l’originalité du roman réside dans ses personnages, dans ce duo improbable que va former Carl et son étrange « associé » : Assad.

Carl, donc, se retrouve à la tête de ce département V, un département auquel personne ne croit vraiment, que l’on créer par obligation. Espérant se tourner les pouces, ses espoirs se réduisent vite en fumée lorsque l’affaire Merete arrive sur son bureau. Carl va rapidement se rendre compte tout d’abord que cette enquête s’est conclue bien trop vite, mais surtout, que son mystérieux associé a tout d’un flic sans en être un…A commencer par une intuition incroyable.

J’adore le personnage d’Assad, ce réfugier syrien qui ne paie pas de mine va s’avérer être un personnage à la fois attachant et fascinant. On sait qu’il ne nous dit pas tout, on sait qu’il est bien plus que ce qu’il prétend être…On sait aussi que sa vie a été difficile et cela nous donne envie de le connaître davantage.

De plus, ce récit a eu le mérite de me faire sourire, parfois même rire, car de l’humour il y en a et je suis très réceptive à ce genre de petites piques rigolotes, mais il m’a aussi touché, par cet épilogue qui m’a donné des frissons, voire même verser une petite larme d’émotion.

Bien sur, on devine assez rapidement l’issue du récit, mais Alder Olsen nous offre un roman fascinant sous d’autres angles : ses personnages, les thèmes qu’il abordent, la narration et l’humour. Moi j’ai accroché et c’est presque en état de manque que je me suis procurer le tome 2 des aventures du département V.

Un livre que je vous conseille donc de toute urgence

NOTE FINALE 16/20


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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois