Premières lignes #113 : B.O.A

Premières lignes #113 : B.O.A

Premières lignes est un rendez-vous initié par Ma lecturothèque. Le principe est simple, tous les dimanches, je vais vous citez les premières lignes d’un ouvrage.


Prologue

Au commencement, il y a eu le virus. terrible et féroce, comme un prédateur affamé tapi dans l’ombre depuis trop longtemps. C’était une forme mutante d’Ebola, une saloperie qui s’attaquait à l’humain par son sang. La première étape de la transformation touchait le comportement. L’humain infecté devenait plus agressif. Puis sa peau se mettait à suppurer et à se détacher par lambeaux, comme la mue d’un serpent. Celle qui la remplaçait était si transparente qu’on voyait les veines parcourir le corps. Par la suite, c’étaient les yeux qui changeaient. Les iris pâlissaient tant qu’on les distinguait à peine. Ne restait plus dans ce blanc insondable que la pupille noire et implacable qui vous observait avec appétit. Car, pour survivre, ces êtres humains contaminés devaient boire le sang de leurs congénères vivants ou fraîchement décédés. Ils en oubliaient jusqu’à leur ancienne humanité. Les Charognards étaient nés.

Premières lignes #113 : B.O.A


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