Titre : Comme sur des roulettes

Auteur :  Gala De Spax

Edition : Déliées

Genre : Feel Good

Pages :  pages

Parution : 9 avril 2019

Belly arrive malade et pas vraiment réveillée chez son vieux médecin de famille, où elle a la surprise de découvrir que celui-ci a été remplacé par son petit-fils Olivier. Point positif ? Olivier est absolument canon. Problème ? Belly se rend compte qu’elle porte un tee-shirt au message extrêmement embarrassant offert par sa meilleure amie. Mais ce grand moment de solitude n’empêchera pas Belly et Olivier de créer des liens, surtout quand ils devront partir à la recherche de Marcel, le grand-père d’Olivier, qui a mystérieusement disparu. Commence alors un périple aussi cocasse que romantique dans le Sud de la France.

Merci aux éditions Déliées pour l’envoie

Ce roman tombe vraiment à pique, un peu de légèreté dans ce climat anxiogène. Et je ne suis franchement pas déçue du voyage.

La crise est passée. Je répète : la crise est passée. Tous mes neurones peuvent retrouver leur fonction originelle et mes jambes peuvent cesser de trembler. Merci.

Belly est malade, son collègue lui à gentiment refiler sa grippe. C’est en sueur et un peu dans les vaps qu’elle va se rendre chez son médecin. Son cher médecin traitant qui la suit depuis qu’elle est toute petite. Mais Docteur Decarglas à rajeuni, c’est maintenant un jeune homme canon assis dans le fauteuil de médecin. Un peu désorientée, elle va mettre du temps à comprendre que c’est Olivier, le petit-fils de son médecin qui a repris le flambeau. Finalement, elle regrette de ne pas avoir changé son haut de pyjama avant de partir, heureusement, elle à mangé une tarte aux pommes avant de venir pour masquer son haleine de poney.

Fais gaffe, Belly, je crois que ton cerveau est resté dans l’eau entre la savonnette et le gant de toilette.

Un grand moment de solitude pour Belly, elle pense même à prendre un nouveau médecin… Mais c’est sans compter sur Oliver qui a oublié de lui rendre sa carte vitale. En retournant au cabinet pour la chercher, elle va apprendre que son médecin (son ancien médecin) à disparu. Olivier commence à s’inquiéter, il ne sait pas par où chercher.

Heureusement, grâce à la mère de Belly, ils vont avoir une piste. Son grand-père étant fan du peintre Cézane, il a forcément voulu suivre ses pas, à Aix-en-Provence. Avec Belly ils prennent donc la direction de Aix, ils vont séjourner chez la mère et la grand-mère de Belly. Un voyage un peu farfelu les attend surtout grâce à la famille de Belly qui ne manque jamais une occasion de tenter de les caser ensemble…

Un seul petit C.

C comme crétine, cruche, cloche.

C comme conne, tout simplement.

Dès les premiers chapitres, j’ai beaucoup ri, c’est vraiment un humour comme je l’aime.
Une histoire vraie, une histoire simple, avec beaucoup de légèreté et d’humour.
Les sentiments de son livre sont sincères, j’ai été très touchée par certaines scènes.
De l’humour, de la tendresse, de la maladresse, des sous-entendus un peu graveleux que j’ai adoré. Les pages ont défilé beaucoup trop vite.
Les personnages sont tous aussi attachants les uns que les autres, entre Do et ses sous-entendus sexuels, Ninie, qui veux à tout pris caser sa fille, Nounette, la petite sœur qui n’a pas sa langue dans sa poche et Mémé Cahuette qui n’hésite pas à embarrasser sa petite fille…

Je ferme les yeux et hausse les sourcils si haut qu’ils disparaissent presque dans ma longue frange châtain.

On ne s’ennuie pas dans ce feel-good, qui fait rire autant qu’il peut faire pleurer. J’ai passé un super moment en compagnie d’Olivier et Belly, j’en voudrais encore beaucoup plus.

Je vais me présenter à la présidentielle et abolir la tristesse, le désarroi et tous les partisans du mal.