Au Château, abandonné par les hommes il y a bien longtemps, les animaux vivent seuls et sous une République. Enfin, pas vraiment. Le président Silvio semble être le seul qui mange à sa faim, le travail éreinte chaque jour un peu plus de ses sujets et si, par exemple, une poule garde pour elle le seul œuf qu’elle a pondu au lieu de le remettre au grenier central, elle est tout simplement dévorée par les chiens (Tome 1). L’oie Marguerite s’est rebellée, mais cela lui a coûté la vie à elle aussi.
Depuis, la chatte Miss B – veuve qui doit subvenir aux besoins de ses chatons – a trouvé de l’aide auprès de César (le lapin de ces dames !). Entre peur et détermination, ils cherchent tous deux un moyen de ridiculiser le pouvoir en place. Avec l’aide d’un invité inattendu et convalescent, ils mettent en place leur résistance. C’est très dangereux mais tellement nécessaire. Autour d’eux, les esprits commencent à changer aussi. Évidemment, le Président Silvio trouve lui aussi des solutions pour parer les attaques. Il n’y a plus qu’à continuer à adapter la révolution !
La gazette du château se présente, comme son titre l’indique, sous forme de journal.
Les trois premiers tomes ont été publiés sous forme de livre.
L’œuvre de Xavier Dorison et Félix Delep s’intitule alors Le château des animaux
Depuis le premier tome des gazettes, les choses ont bougé. Si ! Mais les changements qui doivent s’opérer sont de ceux qui prennent du temps, qui s’infiltrent lentement et qui permettent de perturber une institution entière. Pendant ce temps, le lecteur s’attache aux personnages et à leur cause. Ceci dit, ça y est, à partir de la fin du tome 3 (toujours sous forme de gazette), les choses sont posées. La quatrième gazette permet un passage à l’action des plus excitants. Des embûches arrivent, bien évidemment. Mais rien ne peut plus arrêter la désobéissance, c’est certain ! Cette intrigue inspirée du travail de George Orwell, entre violence et espoir, désespoir et lumière, est magnifique sur chaque dessin (comme les animaux sont expressifs, quels regards !) et dans chaque mot.
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Les gazettes 1 & 2 :
