Sans folklore kitsch, s’inspirant de expressionnisme allemand, le graphisme restitue toute l’angoisse, la peur et la folie qui traversent le récit. C’est dense, fouillé, précis et en même temps parfaitement fluide.
L’équilibre entre la fidélité à l’œuvre originale et une liberté formelle totale offre au final un résultat bluffant où la démonstration graphique ne cesse à aucun moment de rester au service du texte. Du très grand art !
Dracula de Georges Bess. Glénat, 2019. 208 pages. 25,50 euros.
PS : un grand merci et un gros bisou à celle qui a eu la gentillesse de glisser cet album sous mon sapin à Noël.
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