Je m’appelle Asher Lev

Je m’appelle Asher Lev a été lu avec le club de lecture.

Je m’appelle Asher LevAsher Lev  est un artiste. Il dessine et peint depuis qu’il est enfant, toujours à la recherche de nouvelles techniques pour satisfaire sa vision du monde, pour la mettre en scène avec le plus de précision possible. Jeune homme, il est formé auprès d’un des plus grands et obtient par la suite la consécration. Le parcours réalisé par Asher paraît ainsi aussi passionnant qu’aisé.

Mais voilà, Asher est le fils d’Aryeh et Rivkeh Lev.
Aryeh est un émissaire du Reb.
Asher est juif observant.

Hors de question alors pour les siens qu’il passe le temps qu’il a pour étudier la Torah à dessiner. Qu’il en fasse son métier est encore plus inconcevable. Son grand-père était un émissaire du Reb, son père en est un, il doit leur faire honneur et ne pas peindre des crucifixions…

Je m’appelle Asher Lev est un roman de Chaïm Potok (1929- 2002).
Un deuxième livre lui fait suite : Le don d’Asher Lev.

Nul besoin d’avoir des connaissances en religion juive pour apprécier cette œuvre. Des explications de la part d’Asher ou des réponses qui font suite à ses interrogations, des définitions en fin d’ouvrage et une grande fluidité du texte entraînent le lecteur. Celui-ci est fasciné dès les premières pages par ce petit garçon qui, il le sait, a un don. Il souhaite d’emblée qu’Asher se réalise. Car il respire avec des crayons entre les mains et qu’on veut l’empêcher de s’exprimer. Asher ne sait pas quoi faire pour pouvoir à la fois s’épanouir et ne pas décevoir les siens. Heureusement, des soutiens vont prendre place pour faire face à l’entêtement paternel et l’aider à être accepté pour ce qu’il est.

Les émotions sont fortes à travers la caméra embarquée que constitue le texte. Asher est extrêmement touchant et fait comprendre à quel point il est important pour l’être humain de créer pour ne pas se consumer, pour ne pas disparaître. Il est également rappelé ici qu’il est très important d’être qui l’on est. La lecture est passionnante et grande.

Présentation de l’éditeur :
Dès l’enfance, Asher Lev dessine comme il respire. Malgré la désapprobation sans appel de son père, le grand Rèbbe de la communauté juive hassidique de Brooklyn encourage sa vocation. Aux portes du monde prodigieux de l’art, Asher Lev devra choisir : obéir aux exigences des siens et à son éducation religieuse, ou s’abandonner à un destin exceptionnel…

La suite :

Je m’appelle Asher Lev

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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois