Arte est rentrée à Florence depuis quelques temps maintenant et elle a retrouvé sa place auprès de Léo. Aujourd’hui, elle apporte à celui-ci une commande mystérieuse qui le pousse à travailler jour et nuit. Et elle ? Eh bien, le travail d’Arte est exposé et un nouveau portrait à réaliser la ramène dans la maison de son enfance. De leur côté, Angelo et Dacia deviennent amis. Ils vivent chacun des épreuves qui les rapprochent.

Déjà un neuvième tome pour Arte et les siens. La condition des femmes est constamment explorée dans ce manga. Il est ici rappelé d’où vient la jeune femme et comment elle est entrée dans le monde de l’art. Il est donc possible pour le lecteur de constater que certaines choses ont changé. Ou, du moins, progressé à certains niveaux. Les femmes se heurtent encore à une société et des membres butés, formatés. Au moins, elles ont l’envie, l’énergie de se rebeller, de se venger ou de trouver la place qui leur conviendrait le mieux.

Alors qu’Arte et Léo ne se rapprochent pas du tout dans cet épisode – ils n’en sont pas moins intéressants, l’intrigue les fait avancer sur d’autres plans, la nouvelle relation entre Dacia et Angelo est agréable. Elle apporte un peu de légèreté et de douceur dans leur quotidien décevant ou problématique.

En somme, énergie, charme, mystère, amitié, travail, humour continuent leur œuvre.
La série de Kei Ohkubo est toujours plus prenante !

Présentation de l’éditeur :
Arte apprend petit à petit à gérer sa nouvelle carrière florissante de portraitiste. Au même moment survient la commande d’une personne influente pour une invitée très spéciale venant de Rome… Serait-ce enfin l’opportunité qu’attend la jeune peintre ? Parviendra t-elle à se frayer un chemin grâce à son talent et à sa personnalité ?

***

Les autres tomes :