Moi, ce que j’aime, c’est les monstres

univers graphique stupéfiant |

Cette BD a été couronnée de succès lors de sa sortie l’année dernière et elle a reçu des prix prestigieux dont le fauve d’or au dernier festival d’Angoulême.

Il faut reconnaître que le travail de la talentueuse Emil Ferris sort de l’ordinaire. Son œuvre imposante de 400 pages est absolument magnifique. Son crayonné aux stylos à bille est très réaliste et bouillonnant. On s’imagine une dessinatrice noircissant avec frénésie ses pages de croquis. C’est très beau, mais c’est aussi très déstabilisant.

Car cette sorte de transe créative a pour résultat une narration qui m’a semblé brouillonne.  Il y a pourtant un scénario qui se met en place en cours des pages ; Cette petite Karen, narratrice de 10 ans, qui est persuadée que les monstres existent et que sans eux notre monde serait bien « fadasse ». Sa voisine est assassinée et voilà la fillette qui mène une enquête sur cette mort mystérieuse. Mais je n’ai pas été emmené par l’histoire et j’ai trouvé la lecture un peu laborieuse.

Chaque planche est époustouflante mais la narration déstructurée m’a laissé sur le quai.

note : 6/10
dessin et scénario : Emil Ferris
éditeur : Alto
Moi, ce que j’aime, c’est les monstres Moi, ce que j’aime, c’est les monstres Moi, ce que j’aime, c’est les monstres Moi, ce que j’aime, c’est les monstres Moi, ce que j’aime, c’est les monstres Moi, ce que j’aime, c’est les monstres

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